GE
Ce magazine publie 2 classements par an: les 300 plus influents et les 300 plus riches. Je ne suis pas sûr qu'il y en ait beaucoup qui rentrent dans les 2 listes.
Nous parlons tellement de la discrétion des banquiers que je finis par adopter son discours. Jusqu'au moment où elle me dit : " Vous n'allez quand même afficher mon visage sur votre site de photographes ? "
Il y a peut-être un jour par an où la brume de Milan se lève au point que les montagnes enneigées ont l'air d'entourer la place du Dôme. Le lendemain, la photo fait la une du "Corriere della Sera".
Je lui prête mon appareil. Histoire d'avoir la preuve que je parle pas à un écran.
jQuery.ajax( url [, settings] )
url, a string containing the URL to which the request is sent.
settings, a set of key/value pairs that configure the Ajax request. All settings are optional. A default can be set for any option with $.ajaxSetup(). See jQuery.ajax( settings ) below for a complete list of all settings.
Prae, femme d'un collègue, début son activité de traiteur Thaï dès le début de l'année 2013.
En Suisse, tout doit être tip top en ordre. Même les enseignes sont nettoyées régulièrement pour que tout brille dans la grisaille de la ville. On vous vends du rêve!
La période de l'avent... on sent l'orgie de nourriture dans les magasins. Autant j'aime la gastronomie, cette frénétique agitation me dégoute.
Valerian pose au pied de l'arbre qui lui a sauvé la vie. Il est 8 heures du matin, le tonnerre de la première vague se fait entendre. Il comprend immédiatement qu'il s'agit d'un tsunami. Il saute sur sa moto, va prévenir les travailleurs d'une usine proche, voit la vague déferler, a juste le temps de monter sur un arbre. Après le reflux de cette première vague, arrive la seconde qui va projeter la structure métallique d'une charpente contre son arbre et le déraciner. Valerian aperçoit alors l'arbre qui lui sauvera la vie, l'escalade, et se fait la promesse de construire une chapelle si il s'en sort. Il recueille entre-temps deux autres personnes avant que la troisième vague n'emporte tout autour d'eux. Il est midi, ils sont sauvés.
Sourires et gentillesse vont me manquer.
Rencontré une australienne, la soixantaine triomphante, en route depuis sept ans. Je viens de Birmanie, transite par le Sri Lanka pour aller à Florence mais passerai probablement Noël en Allemagne. Et vous ?
Miracle !
Je ne comprends pas pourquoi les églises chrétiennes n'envoient pas plus souvent les agnostiques, les sceptiques et les athées faire le tour des nuages en avion pour visiter la maison des anges et de Dieu.
Les chambrer dans le ciel pour ensuite bien plus facilement les convertir.
Ça a presque marché avec moi.
Par où commencer ?
Je suis convaincu, au risque de paraître pléonastique et pédant, que les découvertes que nous livre le voyage dépendent grandement de ce qui le précède.
Toutes premières impressions : Renoué avec l'organisation, l'efficacité et la mobilité et perdu la Grâce, le raffinement et le spirituel . Les gens me paraissent moches, mal fagotés et tristes. Mettent les pieds sur les chaises, poussent des cris en bagnoles et jettent leurs bières vides par les fenêtres, ont tous des lunettes de soleil, des tongs ou des Nike, des cheveux verts, blonds ou bleus, des shorts, la peau crémeuse, les mollets musclés, mangent beaucoup mais sans appétit dans des assiettes en carton, en plastique, sans rien dire, parlent à leur téléphone, sont gros, parfois très polis, même un peu trop, obéissent aux forêts d'indications, d'interdictions et de mises en garde dans le métro, dans les bus, sur la route, au bord de la mer, dans les hôtels, les restaurants et les salles de bains.
Voilà pour les préjugés.
Pour le reste, la ville est belle, si on pense qu'une ville peut-être belle, quelques arbres majestueux se secouent le feuillage à l'ombre des gratte-ciels, le ciel à l'air éternellement bleu, les gens aimables, serviables sont souvent souriants, tous ne poussent pas des cris, et tous ne sont pas gros, certains sont beaux, d'autres belles comme échappés des pages d'un magazine de Santé et de Bien-Etre.
Dans les parcs magnifiquement arborés, on prend son temps et les couples se prélassent et partagent sur une nappe vichy - ou sur le gazon - un verre de vin, quelques carottes crues et des fruits - quel savoir-vivre ! - pendant que les caresse la lumière du soir.
Des jouisseurs ! Honni soit qui mal y pense.
Ce petit garçon perché sur ses rêves, c'était moi, il n'y a pas si longtemps.
Au coeur du rêve australien, enfin !
Il y a d'abord l'espace, immense, partout. Dans le ciel, dans les parcs publics, dans les parkings de supermarchés. Immense continent, galette de terre rouge que morcellent trois fuseaux horaires. L'espace, capital extraordinaire qui sera un jour coté en bourse, comme on a coté en bourse les forêts en décomposition sous les déserts pour les mettre dans des barils.
Dans quelques générations quand notre espace vital sera réduit au tour de taille de notre jeans, les Australiens loueront des terrains aux Kurdes, peut-être aux Palestiniens, aux sécessionnistes valaisans, aux Gays, aux retraités du front de libération du pays Basques, aux habitants des Maldives, aux exclus, aux minorités, à tous ceux qui privés de leurs îles, de leurs rêves, chercheront un lieu pour renaître. Cynique projection ? Pas tant que ça. Il y a déjà ici des communautés de rentiers spécifiquement passionnés par les canidés qui regroupent leur habitat et promènent en laisse leur rêve. Marché de niche qu'ont flairé les promoteurs. Les riches, parce qu'ils sont malins et ont toujours une idée d'avance, déjà s'organisent entre eux en s'agrégeant autour de golfs, de piscines, de centres commerciaux transformés en forteresses.
Après l'espace, l'abondance. L'abondance à portée de main. Chez nous aussi, oui, mais l'abondance ici est rutilante, colorée, joyeuse comme un air de music hall. Les bacs à Ice Cream ressemblent à nos alpes, la couleur en plus. On trouve des pyramides de robes synthétiques, des montagnes de T-shirts, des forêts de babioles en cristal, de Bouddhas en plastique, des casquettes de baseball, des tours Eiffel, des statues de la Liberté et des papillons en verre multicolore. Quand on passe à la caisse, de la musique de variété ruisselle des haut-parleurs et fait fredonner les clients.
...d'ailleurs, j'y vais à la caisse, me paye un jus d'orange. Je confonds une roupie Sri Lankaise réfugiée au fond de mon portemonnaie, avec un 50 cents à l'effigie de la Queen, me confonds en excuses.
-Don't worry, it's ok. So you are from Sri Lanka?
-No. I am Swiss.
-Wouah. I was in Switzerland, beautiful country.
-Where about have you been?
-I don't remember very well, just had two days, in the Alps, sledging, that was great... Here is your change.
-Thank you.
Une goulée de jus d'orange plus loin, je reprends ma réflexion sur le rêve australien et en arrive aux corps. Impossible de ne pas les voir. Puisqu'il fait chaud on le dévoile sans pourtant l'exposer aux coups de langues du soleil. Les femmes, quelques soient le canon de beauté que la Nature leur aura prêté, sont plutôt short et Nike ou tong et ont le mollet galbé. Les mecs, pareils, avec un peu de bide en plus, une casquette de baseball souvent visée sur la tête. Beaucoup se tatouent les jambes, les avants bras, et cachent leur amabilité derrière des airs de faux durs pour ne pas qu'on les emmerde - maybe ?
J'ai l'impression de flirter à nouveau avec le préjugé, conscient que décrire c'est pervertir, transformer, appauvrir et qu'il existe autant de réalités que de points de vue. A moins bien sûr que tout ne soit qu'illusion, une mascarade organisée par une force supérieure pour nous divertir un peu entre le néant qui précède la naissance et celui où nous replongera la mort.
Les corps, oui ! Entendu cette nuit un corps pousser un hululement aigu, interminable, une supplication d'animal qu'on torture. Je n'ai jamais rien entendu d'aussi terrible. Je me suis levé sur la pointe des pieds, ouvert la porte de mon cabanon, (je dors dans un cabanon) incapable de résister au vertige de cette insoutenable exhortation.
Dans la nuit, sous le regard d'une lune rigolarde, je vois un arbre qui flirte avec le toit en tôle de ma piaule - et lui joue un air de scie musicale.
Si tout n'est qu'illusion, il nous reste au moins la Poésie pour la transcender.
Minutie minutie et recopiage aux 15minutes... Comme une punition
Je ne dois pas taper mes camarades de classe
je ne dois pas taper mes camarades de classe
....
Mais en mieux!
On l'aperçoit à peine, il survole l'eau puis y pénètre et n'y ressort majestueusement que 20m plus tard...
La magie des grands nageurs c'était ce week-end à Sion aux 24h de natation avec Camille Lacourt et Dorian Gandin
Après avoir traversé une petite neige, des bourrasques de neige, de la grêle, on arrive vers le lac et un rayon de soleil pointe le bout de son nez. C'est rassurant!
" Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas; accusez-vous vous même de n'être pas assez poète pour en appeler à vous les richesses; car pour le créateur il n'y a pas de pauvreté, il n'est pas d'endroit pauvre, indifférent."
Mais Rainer Maria Rilke n'empruntait-il sans doute pas assez les TPG...
Continuons donc avec " Si votre photo du jour vous paraît pauvre..."
A méditer autour de la fondue UPJ ce dimanche 9 décembre aux Bains des Pâquis!
Transportée par le son des bambous
j'offre mon visage
ruissellement de gouttes
danse d'un jour
des larmes déchaînées
« Le silence est la sieste du bruit. »
de José Artur
alors la sieste est longue ici ....
vous tapez grive et vous tombez sur un genre de safari-grive !!!
... mais quelle connerie !
pour un oiseau que vous pouvez approcher à 3 m !!! quelle gloriole !!! et en plus ça pose devant son trophée de chasse qu'il/elle bouffe même pas!
copier -coller
"Les différents tarifs chasseurs et accompagnant vous seront communiqués sur demande
IL Y A UNE ENORME DIFFERENCE DE TARIF A PARTIR DU 1ER FEVRIER ET CE JUSQU'AUÂ 6 Mars car le permis de chasse est beaucoup plus cher à cette période
La chasse se pratique au poste du lever du soleil à 14H00
L'après midi, c'est détente, plage,
Moyenne de tirs : entre 300 et ‘400 cartouches par jour
Chambre individuelle
Cartouches à acheter obligatoirement sur place : € 0,30 la cartouche ( cal 12 et 20 ).
Pourboires aux guides par personne par jour : montant à l'appréciation des clients
Billet d'avion
Assurance annulation avant le départ.
Possibilité d'importer 350 cartouches ( voir avec la législation aérienne)
Possibilité d'avoir un boy pour aider le chasseur : € 33 par boy par chasseur par jour."
pourquoi je me retourne alors je le quitte que pour 2 jours ...
à chaque fois c'est pareil....
les hommes feraient bien d'inventer de nouveaux mythes et comme des guerriers ridicules prêts à subir la vengeance de n'importe quel dieu arrogant, écrire leur colère sur le ciel
"La pluie fait des claquettes/Sur le trottoir à minuit/Parfois je m'y arrête/Je l'admire, j'applaudis/Je suis son chapeau claque/Son queue-de-pie vertical/Son sourire de nacre/Sa pointure de cristal" - Claude Nougaro
Tout en délicatesse: "If you've got them by the balls their hearts and minds will follow" - John Wayne
"Le soleil ne peut pas faire blanchir la neige, ni le temps défaire ce que les poètes connaissent" - Ralph Waldo Emerson
"Un rêveur est celui qui ne peut trouver son chemin au clair de lune, et son châtiment est qu'il voit l'aube avant le reste du monde" - Oscar Wilde
"Un homme sans femme ne tient pas l'hiver" -proverbe du Québec
"Comme un arbre dans la ville, pour pousser je me débats (...)" - Maxime Le Forestier
"Trois choses ne peuvent rester cachées longtemps: le soleil, la lune et la vérité" - Le Bouddha
Le manichéisme est une religion, aujourd'hui disparue, dont le fondateur fut le perse Mani au IIIe siècle.
C'est un syncrétisme du zoroastrisme, du bouddhisme et du christianisme ; Les partisans de ce dernier le combattirent avec véhémence.
Par dérivation et simplification du terme, on qualifie aujourd'hui de manichéenne une pensée ou une action sans nuances, voire simpliste, où le bien et le mal sont clairement définis et séparés.
Après de longs jours de crise, je suis de retour parmi vous...