GE
Faudra pas que j'oublie de laisser mes mains s'exprimer à la radio. La voix en est posée.
Pour détrôner les 30 millions d'exemplaire de "50 shades", faudra prévoir un peu de SM dans la prochaine édition de La Bourse et la vie...
Les immortaliser après un direct à la télé ou une conférence, bonheur du photographe
1er vernissage du livre "La Bourse et la vie".
En guise de dédicace, je n'ai envie de dire qu'une chose aux gens : allez jusqu'au bout de vos rêves.
Belle photo mais ... faudrait zoomer un peu plus sur ma personne et enlever toute cette laideur autour de moi
Cédric m'explique en détail le processus de percolation du café et l'importance d'une température de 92°C atteinte par la technique du time surfing qui consiste à attendre exactement 1 minute 30 après l'extinction du témoin du thermostat, ceci pour extraire tous les arômes. Cette machine à l'allure un peu surannée est la formule 1 des machines à expresso! Son maniement demande une certaine expérience mais pour avoir goûté, le résultat est là! La mort de la capsule? Dans mon cas oui, bientôt!
Cécilia, la grande tante de Nathalie la maman de Charline ma filleule.
La route de Derborence, l'une des routes les plus sauvages que je connaisse. A la fois grandiose et oppressant de se retrouver sur pareil chemin.
Reprise des cours à Changins. Le B13 est précoce mais possède une excellente qualité phénolique et très résistant à la pourriture en raison d'une pellicule épaisse avec une teneur élevée en resvératrol.
Francis Tersens explique comment faire un fond de sauce avec la carcasse d'une volaille. Présentement il brûle une patte de poulet pour éliminer les éléments indésirables de la peau.
Les photos d'Alan sur le quai ont bien senti la bis également...
putain de falaise à touristes
me v'là au supermarché de la nature sauvage
je piétine en rythme
dans la horde des poulets
la trogne luisante de bonheur
les cous tendus vers les lames de la trancheuse
dans l'abattoir du beau
ma machine voyeuse reste pendue sous ma veste
son oeil mort admire le par terre
surtout qu'elle avale pas la moindre épluchure de ce paysage
ah non !
ma main passe sous ma veste
comme pour une branlée salvatrice
je déclenche la petite boîte
libérant le guignol
mes pieds dans la boue, une jolie chemisette perdue dans la flaque
au moins quelque chose de vrai ici bas !
I am his godfather. He is 10 years of age holding a wish to become an actor in the movies. In the week to come he is going to enroll with a casting agency and for this he needs a picture. "You can do it, you are a photographer", he said. So I did.
My neighbour was about to trash his old gloves. Luckily his wife thought I could maybe use them in the garden. I love them. Nicely made of leather, I wear them all around. But not in the garden. In this picture I am waiting for the ferry to arrive, looking at my new glove while the sun is playing with them. I like the contrast in this picture and the texture of the concrete road in front of me.
We set our clocks back in Holland in the autumn. It gets dark earlier. Winds pick up and rain is falling incessantly. Time to get out the thick warm coats. Like this lady cycling off in the dark wet night.
Taking old bicycle frames and turning them over is my passion. Protruding its handle bar in this picture is 'Yoi' which means 'good' in Japanese. Originally the bike is a Koga-Miyata made from Japanese steel.
I met this lady while waiting at the local laundrette for the laundry to dry. She was drinking from a can of cheap lager and telling me about the beatings she had suffered in her house at the hands of 'acquaintances'. In the past weeks this had happened three times. She pointed at her nearly vanished black eye, saying: "And I never did anything".
After her visit to the laundrette she was going to the police to get money from the 'victim fund'. Originally from Berlin she moved to Amsterdam 15 years ago. Still, a strong german accent accompanied her alcohol flavoured words. In half a years time she was going to complete a three-year degree to become a real estate broker.
Jean Luc is a fellow student at the Academy of Photography. During daytime he works as a software programmer for a large supermarket chain. This suggests he does something else at night. But I don't know about that.
Elections ! Nous sommes bien loin de la triste et grise iconographie électorale à l'occidentale. En Inde on ne craint pas de se parer des plumes du paon, ni même de passer pour une star aux côtés de Vishnu...
Tirupparakunram. A l'entrée du temple, Badrakali (Parvati en colère) est bombardée de boulettes de ghee (beurre) afin d'apaiser sa férocité après avoir moins bien dansé que Shiva...
Incroyable effervescence dans le somptueux temple de Sri Meenakshi bondé de jeunes couples mariés entourés de leur famille.
-Please take a picture !
-Where are you from ?
-What is your name ?
Je me rends compte que les guides sont organisés en syndicat puissant et défendent mordicus leur bifteck. Un jeune avocat me guide pourtant discrètement dans ce dédale de 6 hectares et me montre sur un bas relief comment les bouddhistes ont été suppliciés pour avoir voulu répandre la parole de Bouddha dans le sud de l'Inde. Il me parle aussi des Gypsy (les Roms ?!) qui sont représentés sur quelques unes des mille colonnes de l'un des temples, Gypsy toujours actifs en Inde, que le gouvernement cherche à sédentariser sans succès.
L'Inde s'infiltre tranquillement dans mes tréfonds, et si je ne comprends pas encore son incroyable complexité, elle a pris dans ses filets tous mes sens...
Cochin : « Rentrez-donc dans ma boutique, je vous promets de ne pas vous harceler. »
Le grand et luxueux magasin de 5 étages vitrés, SVB Silks bourdonne comme une ruche. A côté de l'entrée, sur un écran géant, une princesse indienne se pâme et invite à la suivre en faisant froufrouter des volutes de soie multicolore. On crie, klaxonne, harangue et discute sans se soucier des gardes qui contrôlent les sacs et font passer les clients sous un portique de sécurité. Des centaines de chalands parcourent les étages à la recherche d'une bonne affaire, d'un Sari ou d'un vêtement d'enfant. De loin on pourrait croire à une bousculade énorme, mais personne ne se touche, on s'effleure du regard, la bonne humeur règne à tous les étages. Les étoffes volent sur les comptoirs avec la légèreté d'une mouche à truite que rembobine ça et là un sourire vendeur.
En sortant, saoulé de couleurs, j'aperçois juste en face du magasin un attroupement qui discutaille. Je me penche comme eux par dessus un parapet et aperçois un homme aux prises avec une palme qui semble obstruer un cour d'eau. Derrière lui, une cargaison d'emballage en sagex déversée par un camion. Dernière nous, SVB Silks qui brille de tous ses feux...