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"Show me your tits, and I'Il write a poem" avait coutume de lancer Charles Bukowski entre 2 verres de whisky.
Big Sister veille à ce que les employés ne s'essoufflent pas inutilement en revenant de la pause clope.
On the Iowa Electronic Market, you can buy real-money futures markets where contract payoffs depend on economic and political events such as elections.
Les marchés misent sur Obama.
Un magasin de luxe bien genevois a eu le génie de vendre des habits rongés par les mites à des prix qui eux, ne sont pas piqués des vers. Mais c'est à la mode et... en plus c'est réservé aux "beautiful people"
L'erba se ne sta appartata, lì sull'altipiano;
e poi cresce, e poi muore, ogni anno.
Neanche il fuoco selvaggio la estingue;
brezza di primavera, soffiando, la rianima.
La fragranza si diffonde lontano,
invadendo l'antico sentiero;
lì, nel limpido cielo,
il suo verde colore smeraldo
si congiunge alle mura in rovina.
Io, frattanto riprendo commiato
dal mio nobile amico in partenza;
provo pure una forte emozione,
che già cresce nel cuore, come l'erba.
Po Chu-i, poeta cinese dell'epoca T'Ang
Poser son appareil et attendre qu'il capte la poésie de l'instant, bonheur du photographe
Bosko, le nez en l'air, renifle le nouveau venu. Tout va bien, c'est une étudiante en PROTECTION et EXPLOITATION du TERRITOIRE FAUNIQUE.
En deux ans, Bosko s'est familiariser avec la routine de la forêt-école. Du Lundi au Vendredi lorsque les enseignants, les étudiants et les travailleurs circulent sur le terrain, il reconnaît les véhicules et les gens. Par contre, si une personne inconnue arrive il nous informe immédiatement de son arrivée en aboyant.
De plus, si des personnes circulent sur le terrain en dehors des heures habituelles de cours même si ces personnes sont connues de lui Bosko réagit tout aussi rapidement. C'est aussi cela la surveillance de territoire :)
Ce n'est pas sans raison que l'on a donné ce no au chemin. Durant plus de 8 milles ans, les Algonquins de la région se servaient d'une piste à proximité pour portager entre deux réseaux hydrographiques soient la rivière Kinojavis et les lacs Preissac-Chassignol que les Algonquins avaient baptisé le grand lac Kéwagama et le lac Malartic menant à la rivière Harricana.
Toujours le même rituel, que ce soit dans un sens ou dans un autre, on peut suivre la roue perpétuelle de l'habillage et du déshabillage professionnel.
La nuit, le froid, et un photographe qui s'amuse à capturer la lumière qui passe par là.
Clément, de retour du Pakistan, et sa copine Charlie, de retour du Congo. Deux humanitaires qui parcourent le monde pour essayer de panser notre planète!
Moment de complicité après un merveilleux repas au paradis des gastronomes et de la dolce vita, le Piémont. Lui est cuisiner, pâtissier-confiseur et futur oenologue, elle, pâtissière confiseuse. Un couple gourmand.
Josetta Zaffirio nous fait visiter sa cave avant de nous faire déguster ses crus, Dolcetto, Barbera, Nebbiolo, Barolo...
Simona! Voilà bientôt 5 ans que je vais la trouver chaque année. Elle gère une cave qui produit 250'000 bouteilles par an. Son sourire et la qualité de ses vins sont toujours au rendez-vous.
Nadine n'aime pas les photos. Elle se cache derrière le pouce.
TPG blues ou le premier vrai jour de froid à Calvingrad...
On dirait une photo du Bruno ;-)
Un homme, son bateau et un café en attendant le vent.
Pour tout le reste il y a Master Card.
C'est meilleur dans la casserole.
Mais le texte pête pas des briques, je vous l'accorde...
Toutes ces vies dans une corbeille pour 15 centimes. Les sauver ! Mais de quoi ? Puis sur une des images, ce visage d'homme gommé au stylo bleu. Tout à coup une intention de plus se superpose à celle de la prise de vue et la déborde.
Amant, mari, trompé, trompeur ?
Il n'y a que l'imagination qui puisse apaiser le feu roulant du questionnement. Même si l'exclu se tenait à côté de la corbeille pour s'expliquer, il manquerait toujours un point de vue, du recul, du temps pour comprendre et peut-être pardonner.
(La fiction a peut-être cette fonction rédemptrice ? Comme dans Le Musée de L'innocence de OHRAN PAMUK.)
...
Le grand bonheur de s'installer dans un lieu qu'on va quitter le rend encore plus désirable.
...
Assis sur un tabouret, accoté à un mur, à siroter mon thé. Un couple de touristes s'approche de moi et me demande :
-Do you speak english !
-Yes.
-Where can we drink a very good Cappuccino ?
-In Italy. Here you'll find the best turkish coffee.
...
Vu un homme à contrejour au milieu de la rue avec des oreilles de fennec.
...
Le nom des bus qui transportent les touristes : Turista - Excess Tourism - Viking - River cruise.
...
Vu une femme sanglée dans un jersey fraise perchée tout en haut de très hauts talons avancer sur le trottoir délicatement comme s'il était en marqueterie de bois précieux.
18 heures 30 : Les bateaux de pêches prennent le large. Les corneilles, les goélands et les mouettes tournoient en l'air. Le soleil se noie dans son jus d'orange. Happy-hour, derviches tourneurs et danses du ventre drainent la clientèle dans les hôtels chics. Les muezzins, ponctuels comme des coucous suisses, appellent à la prière, et moi je vais manger un Doner Kebab...
Tout ça sous l'Å“il vigilant de l'armée turque.
Sur son portable, Jean-Pierre me montre une image de Loulou. Il en est fier, ne tarit pas sur ses qualités, sur ses performances, qui, il faut le dire son impressionnantes. Stéphanie, acquiesce, avec un doux sourire.
Loulou est son taureau reproducteur, Jean-Pierre éleveur, Stéphanie sa compagne et moi j'ai partagé avec ces amis déjà quittés, de bons jus de fruits et quelques belles platées de rires.
Planer si près du ciel étoilé dans une carcasse de trois cents tonnes est un miracle dont je ne me lasse pas de jouir - et me fait un peu oublier tous ce par quoi, pour voler, on nous fait passer : les rituels sécuritaires méprisants, la mise en boîte de mes données personnelles et les paradis clinquants des Duty Free.
Au-dessus de l'Irak des torchères brûlent la nuit et rappellent ces images douloureuses de puits enflammés pendant la guerre.
-Will you stop in Dubaï ?
Parce que je le dois, oui, mais jamais ne visiterai ce lieu fake, toc et creux, où le baril doit au sable ce que la perle doit à l'huître.
Puis cette jeune Turque et son Jules, tout deux employés dans une banque, qui partent en vacances à Calcutta et au Népal et vont voyager en Inde en bus. Ils adorent découvrir d'autres culture mais n'ont hélas que trois semaines de vacances par an. Elle me tend le petit paquet de noisettes qu'ils ont emporté, et dans ce geste, quelque soit l'extraction sociale, je retrouve une dernière fois la belle et grande générosité turque.
Chennai c'est l'incessant et frénétique va-et-vient entre organisation et chaos, entre beauté et laideur, juxtapositions d'extrêmes, qui ne cherchent pas à s'annuler, ni jamais ne s'atteignent, mais au contraire se renforcent les uns face aux autres.
C'est du moins une de mes premières impressions.
Vivement demain pour que je revois ma copie.
Quand on fabrique du rêve encore faut-il lui trouver une tête.
Mamallapuram. Temples splendides, lumières folles, odeurs invraisemblables. Et partout cette gentillesse qui fait fleurir les sourires
I give vintage bicycles a new design. It is my neighbour who taught me how to repair them. He is 70 years old. My enthousiasm with the bikes made him to fix one up himself. This is the result.
This is my girl. We had spend the day relaxing in a spa. It is late in the evening. We are on our way home and hungry. So we stop at a highway restaurant. I took this picture riding the escalator. The restaurant closed its doors just when we got there. We were too late.
The man was shadowing this wall and I was shadowing this man. I had to walk fast to keep up with him. Juggling my camera in one hand, a bag in the other. Using the autofocus - which is normally turned off - I managed to capture him while he was making a nice pattern with the rain pipe, middle wallpiece and all the other bricks.
Maybe this one is too simple. Simplicity rules sometimes. Photography is about light. So there you go. I took one of the light.
I particularly liked the patterns and colours. Suddenly this little girl came running down the road all happy and joyful. Her mother and baby brother following close behind.
These poplars are boarding my house. Actually they separate my backyard from a Jewish graveyard. When the wind blows their leaves make a very peaceful sound. Those trees are standing where the sun sets.
La mante est morte ce matin. Je l'ai vue faire ses derniers soubresauts au bas de la lampe halogène. Je l'aurai finalement observée plus d'un mois et demi. Il n'y a pas à dire, UPJ nous pousse à de drôles de comportements. Je n'avais pas imaginé avoir une relation avec une mante, qui plus est religieuse.
Paix à son âme.