GE
Oubliée au milieu d'un parking comme en attente d'étages supplémentaires
Sur le stand HES-SO du Paléo, dialogue entre mon ami Michaël, artiste et ingénieur de formation, et une étudiante en gestion qui s'occupe d'interpeller les badauds festivaliers.
- Bonjour, tu veux gagner un Carambar
- Oui ! Que dois-je faire ?
- C'est simple, scanne ce QR-Code avec ton Smartphone.
- Q quoi ?
- QR-Code, le code barre 2D qui est collé ici.
- Ah ok ! Et si je n'ai pas de Smartphone ?
- Pas de Carambar !
- Ok, attends, je dois retrouver l'appli. Zut, celle là ne fonctionne pas.
- Download en une autre sur l'App Store.
- OK c'est bon, je scanne... J'ai perdu !
- Alors recommence !
- Caramba, encore raté !
- Encore une fois !
- C'est bon, j'ai gagné !
- Citron ou Caramel ?
- Caramel !
- Voilà ! Si tu veux, tu peux aller là-bas pour mesurer ton niveau Geek...
Bienvenue dans la vie 2.0...
Je peux vous prendre en photo ? Aie, j'ai horreur de ça...
Anne-Catherine Ruchonnet, vigneronne à Rivaz, me parle de son Chasselas et qui, dégusté devant un panorama si spectaculaire, en devient encore plus pharamineux.
Errant dans les rayonnages de la Coop, je cherchais de l'agar-agar, ce produit gélifiant obtenu à partir d'algues rouges. Appartenant à la famille des hydrocolloïdes, sa particularité est de se transformer en gel au contact de l'eau et trouve une utilité particulière pour fixer la mousse lors de la réalisation d'un espuma. Espuma que j'ambitionnais de réaliser le soir même pour accompagner un saumon poché servi à mes visites du soir.
Ne trouvant pas le précieux sésame, je demande mon chemin à une vendeuse qui adopta un regard hagard en lui demandant où se trouvait l'agar-agar. Pour être franc, elle a d'abord cru que je me payais sa tête. Vu mon regard insistant, et quelques recherches plus tard, elle trouva un sachet du produit tant convoité. Nous entamons une discussion sur les vertus de cette poudre magique, qu'elle ne connaissait vraisemblablement pas. A ce moment là, j'aurai voulu la prendre en photo devant le rayonnage. Lui tirer le portrait en exhibant fièrement le sachet de poudre. Malheureusement, dans la précipitation de cet achat express, j'avais laissé mon appareil photo dans ma voiture jugeant que je ne ferai aucune image intéressante dans un centre commercial.
A défaut de partager un portrait de la vendeuse, voici la frimousse de ma mousse.
Une terrasse suspendue au milieu du temps pour observer le monde qui poursuit sa course folle.
La soirée file, trop vite, à en oublier ma photo du jour. Sur le quai de gare, je crois enfin savoir ce que je veux.
Prise de court par un déménagement subit, elle décide de donner ses meubles et ses habits.
Appelle les centres sociaux : "nous nous déplaçons que si les meubles ont moins de 10 ans. C'est du Ikea... ou mieux ? Nous ne prendrons que ce qui nous convient."
Met une annonce dans le GHI. Les gens appellent pour connaître les dimensions du lit, la marque des habits. Puis, 30 personnes débarquent chez elle, s'arrachent les livres, les chaises, les habits.
Bunuel aurait réalisé un magnifique court-métrage.
Improbable mariage entre une fan de Maxim Vengerov et un inconditionnel de David Guetta
J'ai voulu aller faire la fête sur sa tombe au Père Lachaise, mais il y avait trop de monde
Une Borne de stationnement dans une rue à deux pas de chez moi (à Anvers en Belgique) sert de déclencheuse pour la millième histoire d'amour sous mes yeux de voyeur... La société européenne et ces « codes/system » de socialisation...
La zone 2060 à Anvers, un quartier "SHOW", disent certain...
Pour ceux qui ont un peu d'imagination, je vous laisse deviner ce qui est arrivé, mais ce qui est arrivé sera toujours en deçà de ce qu'on pourrait imaginer....
Le réel c'est quand même toujours vachement mieux que la fiction même si la fiction papillonne autour du réel et le butine.
J'avais envie d'écrire : Mimi a le panache d'un ananas. Ca la flatterait, j'en suis sûr. D'autres me prendraient pour un con de comparer une femme avec un fruit. D'autres, c'est sûr, pourraient penser que de légender continuellement des images c'est reconnaître leurs faiblesses. Tout ça c'est sans doute un peu vrai. Mais, ce jour-là, à ce moment-là, et le fruit et Mimi, portaient beau...
...pendant que je cherche mes mots, un hélicoptère de l'armée découpe l'air en tranches au-dessus de la campagne. En rondes obsédantes. Un prisonnier a dû s'échapper de la prison toute proche. Je pense à lui, à son souffle d'animal traqué, pendant qu'un âne braie, qu'un merle s'époumone, qu'une moto ronronne, qu'un enfant crie...
Le cÅ“ur de l'évadé doit battre comme celui de cet écureuil qui plongeait d'une cime à l'autre pour échapper à l'appétit vorace d'une martre.
Allez, tant pis pour l'évadé et l'écureuil, je me suis assez trituré les neurones, je me replonge dans Putains meurtrières de Bolaño...
Triple flamme, double mise en abîme, merguez, agneau et tiramisu.
Pour amuser un spectateur fidèle, qui est amoureux du-'es soleil(s)
"tu ne comprendras pas ce qui se présente à tes yeux, à moins que tu n'obéisse à ma loi"
"fuck ta loi !" lui répondit la petite fille
ça c'est une lumière chaude, un sujet humant doux le bonheur, qui plaîra au péquin...
allez ! enfile !
[pogographie]
Quand La Menace rôde autour des glaces au chocolat...
Le responsable relations publiques - marketing - merchandising UPJ en pleine tournée promotionnelle!