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Quand on croise un upjiste au marché, l'orage éclate
(ours ailé de Richard Texier)
était édité par les éditions du DESASTRE?
On a le D et le S mais pas le K.
Clio, Muse de l'histoire ; Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie héroïque ; Melpomène, Muse de la tragédie ; Thalie, Muse de la comédie ; Euterpe, Muse de la musique ; Érato, Muse de la poésie amoureuse ; Terpsichore, Muse de la danse ; Polymnie, Muse de la poésie lyrique ; Uranie, Muse de l'astronomie.
La photographie et la peinture, trop jeunes pour être pourvues de sources foncièrement inspiratrices.
Tanz, tanz, sonst sind wir verloren.
Pina Bausch, grande visionnaire.
Stéphanie Pahud publie un sublime Petit traité de désobéissance féministe. Dans le débat sur les "Femmes, à quand la prise de pouvoir ?", elle a cette chute sublime: "Oubliez le sexe !"
Ce responsable de la sécurité veille à ce que le travail se fasse dans les meilleures conditions à
l'Institut de Cryogénie de l'Université de Lausanne.
pour la première fois, quelques gamins d'occident admirent des gamins arabes
ils les prennent pour exemple
comme eux ils s'installent sur des grandes places
ce moment, que toute la presse va se dépêcher d'oublier, est un tournant dans la pensée des âmes jeunes
j'ai gardé le journal ouvert à cette page, j'y descend chaque jour un peu plus, par la pensée, avec l'oeil de mon voleur d'images
aujourd'hui la fine dentelle des mains qui vibrent ... comme les petites mains des corps sortant du ventre de la mère
un photographe qui laisse sortir son rire, qui te donne en cadeau la directe banalité des visages et des corps, sans fioriture, sans embellissement de surface
il a télescopé dans ses "Gueules de bois" les rites paysans et ses propres cuites avec les copains
aujourd'hui je vois ce portrait, immense devant une église - comme une cérémonie un peu animiste et irrespectueuse ?
une montée de calme allégresse me traverse et une grande reconnaissance de tout mon corps
après toutes les perfections dont on nous abreuve
merci
[pour Augustin Rebetez]
ils se reprennent à croire en eux-mêmes
eux-mêmes avant l'obéissance
eux-mêmes avant les marques
eux-mêmes avant le désespoir de la technologie
trente ans durant on leur a répété que l'humain n'a aucun sens, que seuls la course et l'argent existent
et ils se réveillent, secoués de se rendre compte que le réel est encore là qui les attend
oh... à peine quelques uns !
mais ils vont grandir et multiplier
la graine commence de bander dans la terre, infertile depuis un quart de siècle
obstinément et silencieusement, Joseph le maigre se tenait à sa propre méthode
qui ne faisait bander personne d'autre que lui d'ailleurs
bref on trouvait Jo pas très collaboratif
mais enfin ça donnait des résultats
il ne cherchait pas le replay, ne s'obstinait plus à repasser la réalité
il se projetait en avant, là ou il le voulait, quand il le voulait
ce salop pouvait cibler 100 fois le même instant, shooter autant de fois qu'il le désirait la même fiction
depuis le temps, il arrivait à être à peu près n'importe quoi ou n'importe qui
se foutait pas mal de ce qui lui servait ainsi de punching ball
voulait rien savoir - il fonçait sur son chemin
et finalement il commençait à avoir une bonne avance sur nous tous
[la méthode]
ce soir-là, le prêcheur était colère
et ça faisait pas mon affaire
"hey mec !
je vais sur ton site et qu'est-ce que je vois ?
cette vieille mam sublime avec son rôti et les sales mômes qui chahutent... la lumière est noire, tu crois sentir l'odeur des vieux murs et des tapisseries écaillées
alors je fouille... je renifle un peu... et je tombe sur des trucs du Larry
je regarde... je regarde... et qu'est-ce qu'y a à voir ?
une collection de culs dorés se pavanant devant des caméras avec des sourires télévisionnés !
vraiment rien de bandant
je me demande bien comment un mec comme ça a pu connaître la vieille au rôti
dis-moi donc ? d'où vient l'arnaque ?
et toi, qu'est-ce que tu fous avec le Larry ?"
quand le prêcheur est fâché, vaut mieux pas plaisanter, je lui paie deux ou trois bières...
je crois bien qu'il a un peu oublié la vieille et son rôti
[le sens de la photographie]
l'infatigable libido des hyènes qui les force à grincer de rire et à s'assembler pour se renifler le cul...
ici deux hyènes mortes de rire devant une affichette d'un journal suisse
["la vie des animaux de cirque" par le professeur Ronchon]
Faire piaffer les chevaux dans les champs de lavandes, ébouriffer les genêts en les frôlant de la poignée des gaz, faire taire les oiseaux d'admiration - purée - quelle ivresse de conquérir la pente en se motorisant la volonté.
Un tracteur qui laboure crache plus de monoxyde de carbone dans la verdure que mille cinq cent petites pétrolettes.
Indignez-vous plutôt des centrales nucléaires qui se pissent dans les pampers.
Vive la moto tout-terrain ! Pratique sportive qui, d'ici quelques années, sera criminalisée par les éco-intégristes.
Et vive Nicolas, roi du wheeling en virage, en montée….
Ps : Que ceux qui n'ont jamais essayé de faire couiner un moteur de joie dans un lit de rivière ne jugent pas.
Vu un aveugle toucher le mollet d'une jeune ado avec le bout de sa canne.
Vu une Thaïlandaise avec une poitrine d'allemande me jeter un regard troublant. (Triste primate tyrannisé par ses hormones.)
Vu un homme tituber sur un passage clouté immobiliser le flot de la circulation.
Vu une mémère s'en prendre à une demoiselle sans raisons, sans doute parce que jalouse de sa jeunesse.
Vu trois hirondelles se tirer la bourre dans le bleu et se foutre de tout ça.
Sainte Véronique, patronne des photographes, pourrait être aussi celle des toréadors agnostiques.
"Me gonfle pas, tu devrais plutôt aller prendre des gonzesses"
Entremont le Vieux (Savoie)
Histoire de se faire une petite performance d'insomniaque anonyme.
En fait non, l'image a changé.
La Crau (Var)