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Pendant qu'elle faisait ses dévotions au temple, une paysanne a confié son bébé à Ludmila. La petite fille durant une demi-heure n'a pas bougé, elle était fasciné par les cheveux bonds de Ludmila.
Nous avons passé un pur moment de plaisir au milieu de ces paysannes de la vallée de Kullu.
La puja (culte) consiste surtout en une succession d'obligations quotidiennes marqués par des incantations. Le brahmane entretient le feu sacré devant lequel il fait des offrandes
SPECIAL VEGETABLE THALI
2 vegetable dishes, Dal, 2 Chapati, Papadam, Curd, Rice, Salad, Pickle, Sweet dish.
Jeunes moines tibétains ayant commencé leur pratique préliminaire qui consiste à apprendre à lire la base du tibétain, de l'hindi et de l'anglais avant d'entrer au Drikung Lotus mount Academy of buddhist studies où là, ils auront à étudier le "Bouddha Dharma" (Voie du Bouddha)
"Il est tout à fait impossible de trouver la Bouddhéité ailleurs que dans son esprit"
Un autre sage plus proche de nous a dit : "Le Royaume des Cieux est en vous"
Une femme tibétaine, tard le soir, prépare la farine d'orge dans son magasin.
2 univers qui s'ignorent, mais les routards aiment bien arracher quelques services de l'hôpital.
les artistes et les écrivains ont crée en direct des grands formats; Marie-Hélène Renoux honore de son texte-poème le centaure de Gérard Lhériteau.
nous ne savions pas ce que nous réservait 2010…Gardons le souvenir du magnifique concert dirigé par Pierre Boulez, et tournons nous résolument vers l'avenir.
et toujours pas de réponse du côté du pouvoir…
Manifestation contre la réforme des retraites à Montélimar (Drôme).
-Bouge pas, bouge pas�
-Dépêche
-Génial, génial
-Arrête
-Génial, la lumière est � bouge pas
-Ouais
-Ouais, c'est bien, hein ? c'est bien, hein ?
-Arrête ton shoot, c'est plus toi-même que moi que tu cherches à convaincre, allons boire un café�
Père et fille…
…à quelques pas de là, l'orchestre RECUPEREETFILS fait se dodeliner crescendo le public venu assister à la remise des prix de l'expo photo : LA VILLE EST A VOUS. On boit. On se regarde, on se sourit. On risque une phrase gentille. On boit encore. Fontaine à bière. Poissons au fromage. Une femme en engloutit six à la suite. On bouge un peu plus. Une truite se débat dans un lavabo (…). Un homme déclare vouloir enlever une de ses chaussures et se tenir à cloche-pied. Il veut être photographié, déclare : « Quand on a une idée dans la tête, il faut la réaliser, ne pas s'encombrer de projets. Faire. Réfléchir après. Voilà. Merci. Au revoir ». Quelqu'un, plus loin, dit : « Les gens ne savent pas se lâcher ». Une femme, seule, danse comme un peuplier dans la brise. Un sourire survole la rue avec des battements d'ailes de papillons - ailes grandes comme des raquettes de tennis.
Merci, au revoir !
…tous les piétons (mâles) que je croise marchent en regardant derrière eux, certains se déplacent en crabes, d'autres en se dévissant littéralement la tête. Cet ahurissant spectacle, qui transforme la rue en scène de danse contemporaine, investit mon imaginaire au point de négliger la cause de toutes ces virevoltes. Jusqu'au moment où je vois ce qu'ils voient : une Elfe blonde bottée comme Barbarella déterminée de faire de ce vendredi un jour unique.
Je lui cours après mais l'émoi rend flou…
Dieu est si bon de nous faire croire que notre habileté de restituer le monde passe par l'acuité de nos regards. Dieu est si bon de nous laisser jouer avec ses créations dans le bac à sable du temps. Dieu est si bon de nous avoir mis les mots dans la bouche qui permettent de le remercier infiniment d'être vertical et désirant, et de l'engueuler quand les choses tournent mal. Dieu est si bon de ne pas trop nous en vouloir lorsque le Diable nous raconte que Dieu lui-même n'est qu'une chimère au même titre que fumer modérément, finalement, ne tue pas tant que ça malgré les mises en garde qui ornent les paquets de cigarettes. Dieu est si bon d'avoir fait pleuvoir sur une table et d'avoir permis au singe, création divine, de descendre de l'arbre, de se mettre en marche à quatre pattes et de se rendre compte que sur deux pattes il voyait plus loin, de découvrir le feu, le bronze, de domestiquer les autres créatures divines, de les trouver à son goût, d'inventer la roue, les ponts, les arbalètes et les spoutniks et finalement les appareils photos compacts numériques, le canon S 95 en particulier, et de permettre au singe la pratique photographique…
Merci beaucoup, en tout cas…
Pouvons-nous vous prier de déclarer clairement si Dieu existe ou non ?
Monsieur, pourquoi voulez-vous le savoir ? Quelle différence cela vous ferait-il que je le déclare clairement ou non ? Je vous confirmerais dans votre croyance, ou je vous ébranlerais dans votre croyance. Si je confirmais votre croyance, vous seriez content, et vous continueriez à vivre selon vos habitudes, aimables et hideuses. Si je vous troublais, vous diriez : " Oh ! cela n'est pas important ", et malheureusement vous continueriez aussi à être tel que vous êtes. Mais pour quelle raison voulez-vous savoir ? Voilà qui est plus important que de découvrir si Dieu existe ou non. Pour connaître Dieu, Monsieur, pour connaître le réel, il ne faut pas le chercher. Si vous le cherchez, c'est que vous fuyez ce qui est; et c'est pour cela que vous demandez si Dieu existe ou non. Vous voulez échapper à votre souffrance, fuir dans une illusion. Vos livres sont pleins de divinités, chaque temple est plein d'images faites par la main; mais il n'y a pas de Dieu, parce que ce ne sont là que des évasions hors de votre souffrance. Pour trouver la réalité, ou, plutôt, pour que la réalité entre en existence, la souffrance doit cesser ; et simplement chercher Dieu, la vérité, l'immortalité, c'est fuir la souffrance. Mais il est plus agréable de discuter si Dieu existe ou non que de dissoudre les causes de la souffrance, et c'est pour cela que vous avez des livres innombrables traitant de la nature de Dieu. L'homme qui discute sur la nature de Dieu ne connaît pas Dieu, parce que cette réalité ne peut pas être mesurée, elle ne peut pas être captée dans des guirlandes de mots. Vous ne pouvez pas saisir le vent dans votre poing; vous ne pouvez pas capturer la réalité dans un temple, ni en faisant puja, ni au cours d'innombrables cérémonies. Ce ne sont là que des évasions, comme boire de l'alcool. Vous buvez, vous vous enivrez parce que vous voulez vous évader ; de même, vous allez dans un temple, vous faites puja, vous suivez des rituels �ou ce que c'est que vous suivez � et c'est afin de vous évader de ce qui est. Ce qui est, est la souffrance, cette perpétuelle bataille contre soi-même, donc contre un autre; et tant que vous ne comprenez pas et ne transcendez pas cette souffrance, la réalité ne peut pas entrer en vie. Donc votre interrogation au sujet de l'existence ou de la non-existence de Dieu est vaine, n'a aucun sens, ne peut mener qu'à une illusion. Comment un esprit qui est prisonnier de l'agitation quotidienne, de l'affliction et de la souffrance, qui est ignorant et limité peut-il connaître ce qui est sans limites, indicible ? Comment ce qui est le produit du temps peut-il connaître l'intemporel ? Il ne le peut pas. Il ne peut même pas y penser. Penser à la vérité, penser à Dieu est encore une forme d'évasion; car Dieu, la vérité, ne peut pas être saisi par la pensée. La pensée est le résultat du temps, d'hier, du passé ; et étant le résultat du temps, du passé, étant un produit de la mémoire, comment la pensée peut-elle trouver ce qui est éternel, intemporel, immesurable ? Comme elle ne le peut pas, tout ce que vous pouvez faire c'est libérer l'esprit du processus de pensée ; et pour libérer l'esprit du processus de pensée, vous devriez comprendre la souffrance et ne pas la fuir � la souffrance non seulement sur le plan physique, mais sur tous les plans de la conscience. Cela veut dire être ouvert, vulnérable à la souffrance, ne pas se défendre contre la souffrance, mais vivre avec elle, l'embrasser, la regarder. Car vous souffrez maintenant. Vous souffrez du matin au soir, avec un rayon de soleil occasionnel, avec une éclaircie occasionnelle dans le ciel nuageux. Or, puisque vous souffrez, pourquoi ne pas considérer cela, pourquoi ne pas y entrer pleinement, profondément, complètement et le résoudre ? Cela n'est pas difficile. La recherche de Dieu est beaucoup plus difficile, parce que c'est l'inconnu, et vous ne pouvez pas aller à la recherche de l'inconnu. Mais vous pouvez rechercher la cause de la souffrance et la déraciner en la comprenant, en en étant conscient, non en la fuyant. Puisque vous avez fui la souffrance au moyen de différentes évasions, examinez toutes ces évasions, mettez-les de côté, et arrivez face à face devant la souffrance. En comprenant cette souffrance, il y a un affranchissement.
Krishnamurti: Dieu existe-t-il ? (Entretiens de Saanen)
...while he was supposed to watch my lunch over the fire!!
...While untangling the fish net. Moments when couples used to remember their own stories, and fond memories of the community. Me and my brother Henry remembered how our late little brother used to enjoy coming to his mom's camp.
Je repense à ce mot brésilien de "saudage". Intraduisible. Et pour cause: nous sommes ici en présence d'une mélancolie sublimée qui tourne le dos à la tristesse. Le "manque" est probablement ce qui s'en rapproche le plus..
Juste avant de dire OUI, elle prit les jambes à son cou et s'enfuisit au triple galop
Xavier ne répond pas au téléphone si le numéro ne s'affiche pas. Vit dans la montagne quand il n'est pas sur la route de la soie. Et réalise des photos au Franca, un vieil appareil 6x6 à soufflet qui ne permet que deux seuls réglages en sus de la mise au point: Ombre ou soleil. Ni flous ni nets, ses tirages nous renvoient à la misère du numérique.
"so ? … you got a horse in your eye ?"
Ton Dieu m'a protégé des encombres routiers
Mes anges ont ouvrèrent la voie du marché parisien
Mes yeux, comme cette feuille, voguent sur cette eau huileuse
Voilà mon premier jour sur le site "une photo par jour". j'ai profité d'être descendu à Marseille en taxi avec mon fils, pour regarder un peu la mer. Mais je l'ai pas beaucoup vu, ici les grevistes bloquent les terminaux pétroliers, alors c'est l'embouteillage aux pompes et dans la rade. N'empêche qu'au moment de choisir quelle serait ma première photo, j'ai choisi celle là, parceque la mer me manque, là haut dans les montagnes.
Aujourd'hui je suis allé dans la manifestation de Gap. j'essaye de vendre mes photos aux syndicats, voire à la police. Je suis trop "artistique" pour les journaux du coin, et de toutes façon les photographes en place m'ont bien fait comprendre les limites de leurs territoires. Je flânais donc dans le cortège quand je suis tombé sur ce gars là …