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DES JEUX ET DU PAIN
New Delhi acceuille les Jeux du Commonwealth sur fond de polémique. Les affaires de corruptions qui ont touché tous les niveaux de l'appareil administratif ont grangréné ces manifestations sportives. Pour acceuillir durant 15 jours 7000 "mouillés de chaud qui cours après un petit bout de métal" les organisateurs sont passés d'un budget de 210 millions de dollars à plus de 2 millards de dollars.
Le résultat, après 4 jours de jeux, les canalisations du village sportif ont été bouchées par des milliers de capotes (anglaises) que ces "athlètes de la quèquette" jettaient dans les toilettes. À ce rythme-là les partis de jambes en l'air reviennent très chers à l'Inde. Quand on pense que 400 millions d'Indiens vivent sous le seuil de pauvreté sur une population de 1,1 milliards, ces jeux sont un véritable scandale.
TRAVAILLER POUR UNE BOUCHEE DE PAIN
Alors que certains fonctionnaires et organisateurs indiens se sont bien engraissés dans l'organisation des Jeux du Commonwealth, d'autres travaillent pour une bouchées de pain. Le salaire annuel moyen d'un indien est de 38'000 roupies, soit environs 750 dollars, alors on peut s'imaginer ce que le Gouvernement avec 2 milliards aurait pu faire pour améliorer la condition humaine de ces concitoyens dans le besoin.
Pendant qu'elle faisait ses dévotions au temple, une paysanne a confié son bébé à Ludmila. La petite fille durant une demi-heure n'a pas bougé, elle était fasciné par les cheveux bonds de Ludmila.
Nous avons passé un pur moment de plaisir au milieu de ces paysannes de la vallée de Kullu.
La puja (culte) consiste surtout en une succession d'obligations quotidiennes marqués par des incantations. Le brahmane entretient le feu sacré devant lequel il fait des offrandes
SPECIAL VEGETABLE THALI
2 vegetable dishes, Dal, 2 Chapati, Papadam, Curd, Rice, Salad, Pickle, Sweet dish.
Jeunes moines tibétains ayant commencé leur pratique préliminaire qui consiste à apprendre à lire la base du tibétain, de l'hindi et de l'anglais avant d'entrer au Drikung Lotus mount Academy of buddhist studies où là, ils auront à étudier le "Bouddha Dharma" (Voie du Bouddha)
2 univers qui s'ignorent, mais les routards aiment bien arracher quelques services de l'hôpital.
les artistes et les écrivains ont crée en direct des grands formats; Marie-Hélène Renoux honore de son texte-poème le centaure de Gérard Lhériteau.
nous ne savions pas ce que nous réservait 2010…Gardons le souvenir du magnifique concert dirigé par Pierre Boulez, et tournons nous résolument vers l'avenir.
A la Roche Saint Secret, un nouveau sport de glisse est né : la luge des champs. Très rapidement devenu une des activités les plus prisées de la région, (En dehors de la porterie), ce sport draine des amateurs de sensations fortes de tous horizons. Il plaît particulièrement aux parents qui refusent le politiquement correct et l'éco-culpabilité.
Ces sportifs aiment boire et manger, font du bruit à table en riant et adorent la confiture de figue.
-Bouge pas, bouge pas�
-Dépêche
-Génial, génial
-Arrête
-Génial, la lumière est � bouge pas
-Ouais
-Ouais, c'est bien, hein ? c'est bien, hein ?
-Arrête ton shoot, c'est plus toi-même que moi que tu cherches à convaincre, allons boire un café�
Père et fille…
…à quelques pas de là, l'orchestre RECUPEREETFILS fait se dodeliner crescendo le public venu assister à la remise des prix de l'expo photo : LA VILLE EST A VOUS. On boit. On se regarde, on se sourit. On risque une phrase gentille. On boit encore. Fontaine à bière. Poissons au fromage. Une femme en engloutit six à la suite. On bouge un peu plus. Une truite se débat dans un lavabo (…). Un homme déclare vouloir enlever une de ses chaussures et se tenir à cloche-pied. Il veut être photographié, déclare : « Quand on a une idée dans la tête, il faut la réaliser, ne pas s'encombrer de projets. Faire. Réfléchir après. Voilà. Merci. Au revoir ». Quelqu'un, plus loin, dit : « Les gens ne savent pas se lâcher ». Une femme, seule, danse comme un peuplier dans la brise. Un sourire survole la rue avec des battements d'ailes de papillons - ailes grandes comme des raquettes de tennis.
Merci, au revoir !
…tous les piétons (mâles) que je croise marchent en regardant derrière eux, certains se déplacent en crabes, d'autres en se dévissant littéralement la tête. Cet ahurissant spectacle, qui transforme la rue en scène de danse contemporaine, investit mon imaginaire au point de négliger la cause de toutes ces virevoltes. Jusqu'au moment où je vois ce qu'ils voient : une Elfe blonde bottée comme Barbarella déterminée de faire de ce vendredi un jour unique.
Je lui cours après mais l'émoi rend flou…
Dieu est si bon de nous faire croire que notre habileté de restituer le monde passe par l'acuité de nos regards. Dieu est si bon de nous laisser jouer avec ses créations dans le bac à sable du temps. Dieu est si bon de nous avoir mis les mots dans la bouche qui permettent de le remercier infiniment d'être vertical et désirant, et de l'engueuler quand les choses tournent mal. Dieu est si bon de ne pas trop nous en vouloir lorsque le Diable nous raconte que Dieu lui-même n'est qu'une chimère au même titre que fumer modérément, finalement, ne tue pas tant que ça malgré les mises en garde qui ornent les paquets de cigarettes. Dieu est si bon d'avoir fait pleuvoir sur une table et d'avoir permis au singe, création divine, de descendre de l'arbre, de se mettre en marche à quatre pattes et de se rendre compte que sur deux pattes il voyait plus loin, de découvrir le feu, le bronze, de domestiquer les autres créatures divines, de les trouver à son goût, d'inventer la roue, les ponts, les arbalètes et les spoutniks et finalement les appareils photos compacts numériques, le canon S 95 en particulier, et de permettre au singe la pratique photographique…
Merci beaucoup, en tout cas…
We humanely always realized too, that something was missing in your life, something fundamental that all of your sisters and brothers enjoyed for a certain time; a father. (Eulogy for a little brother)
She will miss your presence because she loved your company everywhere she went, especially in the bush. Her door was always open for you as you were aware, because she loved you dearly. That is why she will always cherish your very last words to her: "I love you mom, you said, I love to see and watch you with my son." (Eulogy for a little brother)
...while he was supposed to watch my lunch over the fire!!
...While untangling the fish net. Moments when couples used to remember their own stories, and fond memories of the community. Me and my brother Henry remembered how our late little brother used to enjoy coming to his mom's camp.
Je n'arrête pas de croiser Madame. Manifestement, elle tient à promener ses sacs.
Je repense à ce mot brésilien de "saudage". Intraduisible. Et pour cause: nous sommes ici en présence d'une mélancolie sublimée qui tourne le dos à la tristesse. Le "manque" est probablement ce qui s'en rapproche le plus..
Juste avant de dire OUI, elle prit les jambes à son cou et s'enfuisit au triple galop
Xavier ne répond pas au téléphone si le numéro ne s'affiche pas. Vit dans la montagne quand il n'est pas sur la route de la soie. Et réalise des photos au Franca, un vieil appareil 6x6 à soufflet qui ne permet que deux seuls réglages en sus de la mise au point: Ombre ou soleil. Ni flous ni nets, ses tirages nous renvoient à la misère du numérique.
Francis.. tu as définitivement une superbe tête de maffieux non repenti ! Quant à toi Anna, que vient faire ce sourire merveilleux au centre de cette trilogie noire, bancale et iconoclaste ?
Merci pour le délicieux repas dans le pré, à toi et à vous tous …
"so ? … you got a horse in your eye ?"
On emballe, en remuant tout au passage.
Un vieux Libé' de 2004, suite au décès de HCB