le moment de la chute est toujours empreint de divinité
le corps tombe …
et l'esprit se lève
[les lois physiques fondamentales]
" Ce matin c'est l'automne, à dire ces mots je me sens vieillir" me dit cette petite herbe
Dan Graham
devant l'oeuvre qui sera inaugurée demain: "Kaleidoscope/Doubled"
Saint-Prex - 15 heures 09
Jour radieux, couscous, crème de dattes et survol de notre joyeuse compagnie par une escadrille de cormorans…
Genève - 07 heures 49
"Dans le ciel les cormorans montrent la route
Sur la pelouse notre ami voit sa fin
A Cointrin le fils s'envole…" A.W.
Quelle joie d'être en chemin !
Genève - 12 heures 08
Le visage, terminal cathodique des tumultes intérieurs.
Genève - 19 heures 13
« Il y a toujours un rêve qui veille » est vernit dans le pied-à-terre que Voltaire a occupé aux Délices en 1755. Le livre nous est présenté avec esprit par le conservateur de ce pied-à-terre devenu Musée et Institut Voltaire. Dans la foulée, Bernard Campiche, l'éditeur, nous gratifie d'un commentaire : Pour un second roman c'est réussi. C'est personnel, intense et violent, l'écrivain se dévoile beaucoup plus que dans son premier livre.(…) Campiche se rassied après son hommage derrière sa petite table recouverte de piles de livres qu'il espère vendre au public venu fêter l'écrivain. Roman dans lequel Nathalie décrit, entre autres, sa Grand-mère qu'elle aime… et fond en larme : elle vient de mourir aujourd'hui…
Un rêve dont le salpêtre remonte dans le réel et nous émeut, (sous l'oeil goguenard de Voltaire et des caméras de surveillance).
Genève, le 1er octobre 2010
Expo photo Tout un monde, Richard De Tscharner
Extrait du verso du flyer
"Après une carrière menée dans le monde de la finance genevoise, Richard De Tscharner se consacre entièrement, dès 2007, à la passion qui l'a accompagné tout au long de son parcours de vie: la photographie."
Certains upjistes feront-ils de même…?
Genève, le 2 octobre 2010
Marché aux puces, au stand de Walter
"Je suis sorti avec l'idée de ne rien acheter, sauf quelque chose d'essentiel. Je l'accrocherai au-dessus de mon lit. Elle s'appelera Graziella."
Genève, le 3 octobre 2010
Bains des Pâquis
Ilias, qui a tout compris à la vie
Bearer of Bad News
The bird had crashed into my back window early this morning and never made it. Then a call came later and the trembling voice at the other end of the line said:
- Your little brother was involved in a car accident early this morning _ pause _ He didn't make it! I crumbled.
Heartland
The season during which he arrived to this world, destiny has determined it would also be the season he leaves us all, unfortunately! (Eulogy for a little brother)
Genève
Tombé sur cette image grand format dans un débarras. J'aime bien l'ambiguïté de l'histoire qu'elle raconte.
J'appelle les upjistes (et leurs admirateurs) à la rescousse pour m'aider à retrouver qui est le photographe.
Genève
C'est à vérifier et … ça tombe bien: les bureaux de mon employeur sont juste derrière
Genève
Je ne suis pas assez dans la plainte pour être respecté de mes pairs.
déjeuner
Ce matin je suis allée au fleuve répandre sur l"eau ma
prière et demander de l"espoir,
… et je songe que le fleuve va jusqu'à la mer,
avant il était nuages de pluies,
…à présent il retourne aux eaux primordiales des origines de la vie…
ensuite ma sente m'a conduit aux ruches
où les abeilles restent encore actives en cette saison
et pour finir la matinée en beauté
je me suis livrée à la gourmandise par péché
dans un des plus romantiques lieux de Célignys
avec un déjeuner tout en psychosophie
Ma fin de journée … je la dédie à une suite de désirs ensoleillés
Fleuve … Rhône
prière …intention
Ruches… avec François S.
Déjeuner avec T.… blabla psychosophie
Psychosophie : http://www.psychosophie.com/
de Claude Brasseur
Lieu : buffet de la gare … mmmh à expérimenter !
Déplacements en music : Grace
La forêt est un état d'âme.
"La valeur d'une image se mesure à l'étendue de son auréole imaginaire."Gaston Bachelard
Stand-by
Si Henri Texier passe à table, dans le magazine Jazz, et Bill Evans reste une légende intacte.
Moi je passe mon après midi, en stand-by, sous le marronnier de la cour des « pâquerettes ». Je me vois contrainte de faire un petit régime, après un taux sulfites effectif d'un pinard (Le vin bio sans sulfite n'existe pas!) avec lequel je me suis murgée le nez à m'en faire briller les yeux et me clouant une migraine du diable.
l'automne au rendez-vous
Je vais là où me mènent mes pas
Vers lesquels la soif fera converger
un dosage de hasard et de nécessité
Le ciel est tombé sur la terre ( titre emprunté )
Chaque étoile filante signale l'entée d'une âme au paradis
Vivre de plus en plus seul, en remplaçant ou en compensant l'absence de rapports sociaux par la technologie et les images devenues de véritables machines à arrêter le temps.
