GE
30 mètres au-dessus d'eux, je les contemple glisser…
Pont ferroviaire sur la Jonction Rhône-Arve
Un peu d'humour dans cette ville balafrée par les travaux et aux réseaux tracés sur le bitume palimpseste…
miroir déformant dû à la distance historique
qui nous renvoie encore mieux à notre baroque contemporain (Cie de l'Eventail)
je retrouve les cercles des esprits mystérieux.
Evidemment la police n'enquête pas.
sont en ce moment réunis à La Rochelle, comme à la fin de chaque été. Comment croire encore dans leurs promesses, quand leur rôle une fois arrivés au pouvoir,
consiste à faire les réformes souhaitées par la droite (et que celle-ci ne peut réaliser faute de soutien populaire…).
L'amitié avec Jean ? comme une fugue de Bach jouée par une fanfare!
-Mais riez, Monsieur, riez ! Il fait si beau ! Monsieur, venez, Madame, riez, riez… nous allons bientôt mourir.
-Tu l'as volé ?
-T'es fou, j'vole pas moi.
-Mais alors qu'est ce que tu fais avec un sac à main de femme ?
-Mais j'y mets mes affaires, c'est vachement pratique un sac à main de femme.
Laissez-moi vous offrir un café.
Ne trouvez-vous pas que l'été a été précoce ?
C'est troublant, vous avez les mêmes yeux que ma mère.
Ne me dites pas que vous ne croyez pas au hasard ?
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Laissez-moi vous offrir un thé, alors !?
Ou la promesse de vous écrire tous les jours pour vous dévoiler un peu mon âme.
Vous êtes belle comme la vierge Marie avec un petit rien en plus.
On ne vous l'a jamais dit ?
J'aimerais être selle de vélo et vous faire découvrir les Pays-Bas.
Vos cheveux me font penser à ceux de Sissi quand elle sort de la douche dans le dernier Godard, et vos fesses au ciboire devant lequel s'agenouille le Pape, et vos jambes à celles de la Reine Victoria qu'elle avait royales, et votre chute de rein à celles du Niagara. Ne pensez pas mal, si je vous dis que votre bouche me mange les mots de la mienne.
Votre regard pourrait faire s'exclamer le point d'interrogation le plus obstiné.
Et vos seins réconcilier l'Orient et l'Occident, du moins leurs dignitaires.
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Tu veux juste me sauter vieux dégueulasse ?
Mais pas du tout Madame, c'est que j'adore les particules fines.
Mais alors pourquoi tu me l'as pas dis plus tôt ?
Portrait incomplet de chat qui guette l'oiseau.
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Manque l'arbre à c�ur, le crumble au kinoa, le sourire de Françoise, les rires de Tom.
Manque : « Tu portes des chaussettes blanches ? ».
Manque la passion de Thierry pour la beauté de l'incongru.
Manque l'incompréhension de ceux qui portent leur chemise en dehors du pantalon pour ceux qui la mette dans le pantalon.
Manque le cochonnet jaune qui sautille sur le gravier.
Manque Pablo, Véro et bien d'autres.
C'est fou comme cadrer exclut.
Nous sommes tous des créatures de Dieu. Même celles qui chient sur les façades des temples qui le vénèrent.
J'attends
Je songe
Je pense
Je sais
Je…suis (Je pleure aussi parfois)
Quand le vent siffle sa longue plainte
Je devine que leurs peines sont aussi leurs désirs, et vastes soupirs
Comme ce songe profond qui ne peut, ne veut, finir
Sur les routes que mon imaginaire dessine
T'avances sur les sentiers de l'espérance
Je te vois partir sur les ailes du soir
Que croire?
Quoi pourvoir_ ce soir?
Une douceur règne sur Nitassinan mais, mais
Mais, qui palpite votre Histoire Rita?
J'entends
Je songe
Je pense
Je sais
Je
S'il fait bon sur la côte où rêve l'Innue
Aux longs cheveux qui s'entremêlent
Sur les rives de ses rivières, des Autres, inconnues
Je regarde sa silhouette frêle
On s'éveille des injustices comme de ces nuits immémoriales
Il faut
… RS to RM
Il faut
Il faut que tes mains s'ouvrent comme ces torrents de lumières
Il faut
Il faut que les vents chantent dans tes cheveux
Il faut
Il faut que l'on retrouve ta terre, entière
Il faut
Il faut faire crier ta révolutionnaire voix
Il faut
Il faut
Tes mots
Ta paix vit en toi
Qu'en fais-tu?
Elle persiste comme l'hiver s'entête
Le savais-tu?
Quand le vent souffle ses éternelles complaintes
Pleures-tu devant sa beauté, toi?
Rs à RM
Pour poursuivre ses études à l'Unil (Université de Lausanne), suivez la flèche.
Arrêter sa voiture un peu n'importe comment, s'entendre dire par ses occupants qu'on est un brin casse-coucougnètes, sortir son Canon et … jouir de l'instant
En ce jour, Romain entre vraiment dans le monde des adultes, or doesn't he ?
Des milliers de séductions se pressaient à mes yeux, à mes oreilles, à mon sexe, paradis roses, perfections incessantes, bonheurs rassurants, voyages dans des forêts inexplorées et virtuelles… on m'assurait que je pouvais posséder la terre entière.
Je décidai de retourner à ce qui me paraissait essentiel.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Mesdames et Messieurs, si vous nous rejoignez en ce moment, je vous invite à reprendre mon petit voyage philosophique à ma naissance, il y a 23 jours exactement. Suivez le guide en cliquant sur ces mots magiques qui vous ouvriront les portes d'un paradis perdu !
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
J'avais dit «un jour consacré à l'essentiel», mais va savoir ce qu'est l'essentiel…
Ce jour-là je contemplai mes géniteurs !
Le couple superbe de mes géniteurs, mêlant religieusement l'acte créatif, le péché, la violence et l'embrassade des épaves submergées…
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Ladies and gentlemen, regardez et observez la chose incroyable que je vous montre là ! Cet homme aux yeux cachés, à la peau usée, crachant la fureur ou le rire sans distinction !
Maintenant que je voyageais gaîment à l'intérieur du temps originel, pourquoi ne pas lorgner le futur ?
Il m'a fallu du temps pour comprendre, après l'avoir finalement capturé dans la petite boîte, qu'il est Moi. Etrange et mal croyable, il est ce que je dois devenir et je suis son enfance.
Tant pis !
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Je ne connaissais pas ce qu'ils ont appelé MUSIQUE.
Cette nuit-là, sur une scène, un corps nain, noir, obèse, se meut par saccades lentes, s'arrête pour souffler l'épuisement de ses poumons, visage levé vers le ciel, parle, parle, tire sur son pantalon traînant pour ne pas s'encoubler…
Dans le flux des sons et des rythmes, sa petite voix triste et chaude perce à peine, injecte dans l'espace entre les murs de béton sale cette inaltérable beauté du vrai.
«… pas pour les branleurs de stars… pas pour les avaleurs de perfection …»
Espèce de titan abattu par des dieux arrivistes, comme vaincu, ligoté dans sa chair trop lourde, déroulant sa litanie sourde… Exactement l'humain dans toute sa douleur, la chair dans sa grandeur hors luxe.
«… pas pour les parfaits… pas pour les technologiques… pas pour les compétitifs …»
Peut-être un terroriste, déformé par la caméra de surveillance, un terroriste doux et sans haîne, qui t'appelle à sauter dans le vide depuis ton 130-ème étage…
Pourquoi ai-je peur de sauter ?
Pourquoi avons-nous perdu la jouissance de l'âme et de la pensée ?
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Le timbre de la voix qui va pénétrer les corps, les sons qui dressent les corps et les secouent, la colère qui joue avec les corps, et les corps qui rient, les corps qui tiennent les autres corps, les corps qui se jettent dans le vide, les corps qui naviguent sur les mains tendues…
Même un homme immobilisé sur sa chaise roulante qui s'élève sur les corps et que les mains lèvent vers le son…
Cette nuit-là, je comprends que ce qu'ils appellent POLITIQUE est plus vrai quand ça sort des corps et des voix et des sons.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Sraddhalu, scientifique et chercheur de l'ashram de Sri Aurobindo à Pondichery.
Voler sans sentir d'autre vent que celui de la climatisation!
"Laissez-moi fuir la menteuse et criminelle illusion du bonheur ! Donnez-moi du travail, de la fatigue, de la douleur et de l'enthousiasme. " George Sand