GE
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Comme une étrange fête
Mes départs impatients
Ont fait de mon cœur le sentier
Où sans bruit passe le temps
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…
Impétueuse comme ma mémoire sans loi
Je suis la source qui doucement s'enfuit
Sur les traces limpides de tes pas
Perles lumineuses de la nuit
Tu es comme ces chemins où se croisent les printemps
…
-J'ai rêvé, lui dit Shawanipi, je me souviens, d'un temps des sauvages.
Dans ce rêve, je vous ai vu arriver, de là-bas, par la mer.
C'est étrange, je nous ai vus vous offrir notre aide, notre nourriture,
Notre médecine, notre savoir, même, notre terre!
-Non, poursuit-il, je me trompe un peu!
On vous a offert de partager cette terre. Ce fut notre acte originel, le pacte de notre rencontre. (Nouvelle)
le niveau culturel du bord de mer en Août a besoin d'être sérieusement relevé; autant obliger les plagistes à élever leurs regards.
du couple de boulanger-patissier du quartier.(Mr Mme Motais)
On se souviendra des gâteaux savoureux…
Mais les remplaçants sont déjà là.
aux couleurs de l'équipe de rugby, mais il s'agit ici
de la salle des "Musiques Actuelles" qui est presque terminée.
sur l'affiche tout devient liquide sous la chaleur. Et le mot avenir en haut du panneau est-il prémonitoire?
- Dream passage -
"Bruce Nauman travaille depuis le milieu des années 1960 avec différents médias. Son œuvre riche et diversifiée comprend des sculptures, des films, des vidéos, des photographies, des travaux au néon, des gravures, des installations et des œuvres axées sur le langage. Vers la fin des années 1960, il commença à construire des corridors et des pièces dans lesquels les spectateurs pouvaient entrer. Quelques exemples particulièrement intéressants de cette démarche artistique sont présentés dans le hall central du musée."
Dream passage du 28 mai au 10 octobre à la Galerie nationale du musée d'art contemporain Hamburger Bahnhof pour ceux qui se posent cette question fondamentale : Mais pourquoi Joseph Beuys n'a-t-il pas éteint la lumière en sortant ?
…elle sort de sa cahute, aboie - tire une salve, serait plus juste – et m'ordonne de rebrousser chemin immédiatement. Je suis entré dans le magnifique jardin botanique par la sortie.
Dans la zone industrielle, sur d'immenses citernes à combustible, à l'entrée de Gera, est inscrit en rouge : Gera, la ville d'Otto Dix.
Visite de la modeste maison où le peintre est né.
Sommes les seuls visiteurs ce qui semble réjouir le personnel du musée qui s'active à ouvrir les pièces à visiter.
-Pourquoi si peu de monde… »
-Parce que notre ville n'est pas très jolie, etc…
-Die Austellung war magnifque, Danke schön pour votre accueil
-Wir möchten manger eine lokale spécialität, etc…
-Montez bis zum schloss, da finden Sie eine kneipe, pas cher et bon, etc..
Un couple de ramier survole la vigne en train de mûrir.
Une neige d'insectes suspendue dans le soleil.
L'odeur de sexe du blé coupé.
Une plume se balance à un brin d'herbe.
Un avion ronronne comme un chat qu'on caresse.
Août.
Le miroir qui vieillit au même rythme que nous, c'est comme les enveloppes à Sarkozy: ça ne fait pas un pli! Happy Birthday Manu !
Le scénario "Boucles d'or" est idyllique pour les marchés financiers.
L'économie mondiale est à la bonne température, comme le bol de bébé-ours: Ni trop chaud, ni trop froid, juste comme il faut. Entre la banquise de la déflation, et le désert de la surchauffe, le bonheur.
550'000 personnes autour de nous s'extasient devant ces impôts qui partent en fumée…
C'est le dernier jour des fêtes de Genève: le seul qui vaille la peine d'être fêté.
Mon premier jour fut baigné de fleurs aux senteurs délicieuses, de fruits regorgeant de saveurs, dans un jardin limité mais doux et nourrissant, habité de quelques présences attentionnées et d'une profusion de gestes rassurants.
Ma vie aurait-elle pu se poursuivre indéfiniment dans ce paradis ?
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
La lumière froide du Nord m'enveloppa de son odeur salée. Le grondement des rouleaux me retint quelque peu de penser. Mes paroles étaient emportées par le vent.
Je ne me séparais plus de ce qui m'enveloppait, enfin repris en son sein par le même monde brutal et mouillé qui m'avait abrité avant ma naissance.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Au quatrième jour déjà, c'est à l'intérieur de moi-même que le changement se mit à bouillonner. Les pépiements des oisillons se mirent à m'éveiller des instincts de chasseur, tandis que les sources tendres et chaudes de ma survie me parurent soudain souffler dans mon corps d'autres sèves plus délicieuses…
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Le cinquième jour fut révolte ! Je me mis à entourer mes fesses non de Pampers mais des pétales roses des fleurs fanées qui n'exhalaient plus les sublimes parfums du luxe mais plutôt les épaisses senteurs douceâtres de la terre et de ses infinis habitants inquiétants.
Je commençais d'exister.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Ce jour-là, après une première désobéissance, je dégringolai au grand dam de ma mère du haut d'un point de vue touristique jusqu'au bas de la falaise, roulant dans les ronces, ma chute retenue finalement par les barbelés abandonnés là par une ancienne guerre…
Et je restais là tout étourdi, caché dans les hautes herbes humides, écoutant avec délices les appels angoissés de mes géniteurs, me tenant obstinément silencieux et ravi d'éviter la désolation d'être retrouvé.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Le septième jour, tombé dans un buisson d'épines en désobéissant une fois de plus, je découvris le plaisir de la douleur et les délices de mon sang versé. Je bus ainsi aux sources tournoyantes de la repentance et du pardon, ce pardon que ma mère m'accorda finalement au nom de la RELIGION.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]