Genève - 11 heures 05
Protéger la dégradation par la dégradation pour éduquer les méprisants, poésie de la répression à forte senteur surréaliste. Dommage qu'un fumeur de pipe n'aie jamais abandonné sa pipe dans le bac, ça pourrait inspirer… du moins affiner l'inspiration.
Cet immeuble écolo s'appelle le "Carrelet".
Son gris sinistre n'attire guère le poisson .
La tendresse d'un Watchiya
At the Service commemorating the Passing of the beloved wife that cancer claimed, he concluded the eulogy, as Cree Elders say: "Ash djishtaw ouda-bitshiwinn, Alayne! Alayne has finished her work!"
De ton pays tout Blanc
"Le destin quel ami en ces moments d'hiver parmi le printemps. Ma nudité sur la neige couchée effleure mon sentiment de vouloir marcher. J'aimerais laisser une trace inoubliable pour que le peuple se souvienne et pleure sans retenue, Ce matin c'est l'hiver sur mon petit coin de terre, et je me suis réveillée avant l'aube, essayant de lui jouer un tour. Mais sans peine, j'ai trouvé mon âme d'enfant sur un sapin habillé de neige. Oui mon ami, mon frère l'hiver est revenue pour que nous nous retrouvions…" RM
(L'oeuvre est de l'artiste Vanessa Roberge)
Of Boats and Dreams
« ‘Quand les bateaux s'en vont'
Des enfants rêvent-
Des adolescents hésitent-
Des adultes regrettent-
Des vieillards rêvent-
Et les sages maisons surveillent
Du haut des remparts » Simone Hudon, Au fil des côtes de Québec (1967)
Ces indomptables saisons
Tes volages mots, qui me racontent des voyages intérieurs, dans ton pays de tous les mystères, sur cette terre qui est tienne, cette mer que tu ne peux renier, je devine tes horizons. Tu peux m'attendre au premier portage?
Car j'arrive avec la révolution!
Even on the Shores of a River
« Dici che il fiume
Trova la via al mare
E come il fiume
Giungerai a me
Oltri i confini E le terre assetate
Dici che come il fiume
Come il fiume
L'amore giungerà
L'amore
… »
Genève
La classe, c'est d'être élégant sans respecter la suggestion pour la couleur de la chemise proposée dans le carré rectangulaire de la cravate Hermès ? Ou alors de choisir le café pour que le malabar qui l'accompagne soit assorti à la dite cravate ?
Genève
Anémotionnel ? Le rester à tout prix pour avancer dans mon texte, malgré ce brouhaha d'émotions qui m'entourent.
Genève
J'aime ces histoires qui s'incrivent inopinément dans la marge. Tel ce cowboy de la Finance qui marche comme un crabe. Dans son coin.
Ginger attend avec impatience la fonte des neiges pour pouvoir enfin brouter l'herbe fraîche. (Il n'est pas le seul)
Zinal - "I've got a feeling" (malgré le froid, la grisaille et la cinquième tentative de suicide de Loana)
Haiku
Die grote stilte
Het vollen von sneeuvlok
op sneeuvlok
cet énorme silence
cette retombée de flocons de neige
sur flocons de neige
(À part ça, la neige, elle commence par nous emmerder!)
Arrêté, torturé puis crucifié pour avoir trop aimé !
Aujourd'hui encore, les barbares de la foi, du dogme, continus à s'en prendre à la Vie. En 1924, un libre-penseur eut maille à partir avec ces nouvelles polices de la foi alors qu'il s'interrogeait : "Pendant combien de temps devrons-nous endurer que les religions s'achanent à insulter la vie ?"
En 2000 ans, rien n'a changé, aucune évolution, les fondamentalistes, les intégristes, les cléricalistes n'aime pas la beauté. Ils adorent l'ordre mais sèment le désordre, ils n'intègrent pas, ils désintègrent, ils ne prêchent pas la Vie, mais prônent la Mort.
Ils n'ont pas retenu les paroles du Christ qui nous disait "Aimez-vous les une les autres" mais par contre le "Venez à moi les petits enfants!" certains l'ont bien appliqué…..
Gestation
Ils ont beau dire, moi je sais bien que ma maman elle m'a faite comme ça.
Livraison
C'est beau une chaussée détrempée et marquée au fer jaune de l'interdiction…
Tous admirent le paon. Alors les oiseaux disent : "Mais regardez ses pattes, et écoutez sa voix !"
Proverbe japonais
aux premiers jours de printemps
Délicieusement parfumé pas étonnant que ce buisson à papier attire d'illustres insectes…
La ferme
loin de la proliférante conurbation contemporaine,
loin du stress et des paillettes de nos vies électriques happées par l'illusion du toujours plus.
