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J'ai vu les arbres fouettés par la neige rougir sous les coups. Se tordre de douleur en implorant la lumière. Pousser des plaintes que seuls entendent les oiseaux.
Je ne sais comment trouver les mots pour décrire cet homme qui - c'est impossible que ce ne soit pas le cas - ingurgite tous les matins un cocktail prozac ecstasy au petit-déjeuner. Il semble chaussé de bottes des sept lieues et arpente la ville en tout sens, en sifflant comme un merle, mais un merle qui sifflerait son chien. Un sifflement furieux, mélange d'injonction et de bonheur. Un sifflement pénible d'alarme anti-effraction qui modulerait ses stridences sur des airs de Vivaldi.
Il va d'un pas assuré vers quelque part qui semble hors de portée, toujours bras nus, été hiver.
Il est peut-être poursuivi par la mort, et siffle pour se donner du courage ?
Hier, en achetant des cacahouètes dans un supermarché, je n'ai pu m'empêcher de penser à ce singe que j'observais au zoo de Bâle, (souvenir qui remonte à quelques années, qui me semble si proche pourtant), à ce singe qui s'est collé à la vitre - comme je l'étais collé moi-même - et dont les babines se sont agitées avec exaltation. Il s'est mis à taper contre la vitre. Je ne sais toujours pas ce qu'il voulait me faire comprendre, ou si bêtement il me trouvait risible dans ma cage…
Souvenir de voyage intergalactique.
…aux douze coups de minuit, ils ont sorti la bouteille du frigo, et X s'est mis à désentortiller le fil de fer pour libérer le bouchon. Les rires fusaient, on s'embrassait. X tenait avec fermeté la bouteille par son col comme une oie qu'on allait gaver, et penche la tête sur le bouchon pour le considérer. Un éclair alors foudroie X et le propulse dans la voie lactée qui l'éblouit…
Le solstice est un événement astronomique qui se produit lorsque la position apparente du Soleil vu de la Terre atteint son extrême méridional ou septentrional.
C'est aussi, dans certains cas, lorsqu'un homme marié atteint son extrême libidinal et pense pouvoir se réchauffer au souvenir de ce qui a été, alors que c'est l'automne déjà…
Dans mon dépotoir sentimental, sous des couches de bonheurs encore humide de pleurs de joie, une moule entrouverte cache un secret.
Mais je ne me souviens plus lequel�
Je me souviens par contre avoir photographié un chien qui s'appelait BOB�
Je sais quelque chose de Hodler qu'il ne sait pas : qu'il va mourir dans quelques mois. Nous sommes en 1918. Mon père a 7 ans, et lui aussi ignore que déjà il me contient. Que je verrai un homme mettre le pied sur la lune.
Et lui emboîter le pas…
le sommet climatique surgonflé par les médias a butté sur le ique et est tombé de haut, selon les médias.
Mais qu'en est-il vraiment?
pour le jour le plus court de l'année.
Dans le bâtiment au grand toit d'ardoise du second plan, furent écrites les "Liaisons Dangereuses"…
Dehors, la neige
Efface tes pas
n'aie pas peur,
la tempête
ne te veux pas de mal
pleure,
la terre te berce
tu renais
L.
C'est qui le mort ? J'aime son utilisation du présent et me demande en regardant le corbillard s'éloigner à partir de quand nous cessons d'accepter la mort.
On fait la fête ! Oui, une dernière fois avant cette grande restructuration qui va nous être annoncée lundi. Qu'est-ce qu'on s'amuse, hein … dis ? Non, tu ne trouves pas ? T'inquiète pour lundi, ça ira.
Lâcher la prise pour lâcher le "la".
Cette championne olympique de volleyball à six reprises me livre son secret: tant que l'arbitre n'a pas sifflé, la balle reste en jeu. Une évidence ? Que pour ceux qui ont la rage de la gagne.
Au bord de la faillite, l'Etat de Californie utilise des drones pour envoyer des messages subliminaux aux écureils helvétiques.
Entre "La vie en rose" et "To see the world through rose-colored glasses", je choisis ma poésie.
Etymologiquement parlant, un photôpsgraphe serait celui qui écrit avec la lumière … des yeux.
Charlotte, qui est depuis hier ceinture rouge et qui casse des planches avec ses poings… A quand le cassage avec la tête? :)
Le Père Noël de Saillon
Le Père Nöël de Saillon, frère du devin, issus d'une famille d'illuminés qui sévissent dans le Valais Central.
OUVERTURE DE LA SAISON D'HIVER À ZINAL, FERMETURE DU SOMMET DE COPENHAGUE.
Echec, agonie, flop, bordel, dissension, fiasco, faillite, four, bref, lamentable Sommet Climatique de Copenhague sensé sauver notre planète.
Maurice Chappaz, écrivain valaisan, s'est éteint en janvier 2009. Homme d'une grande spiritualité, Chappaz s'est fait porte-parole d'un univers menacé.
"Il pourrait y avoir un troisième Testament, celui de l'Esprit, de l'Esprit à venir, de sorte que toutes les abominations et les excès entrent dans un immense chaudron où sa va bouillir et créer peut-être une nouvelle culture et une nouvelle civilisation. Est-ce que ça va être dans cinquante ans ou prochainement ? On est dans l'âge des ténèbres. La vie contient de tels éléments de tragique, de comique, de réponses qui nous dépassent. Ce que je sens, c'est que l'on va vers une réponse qui nous dépasse. Je pourrais croire en une fin du monde et je pourrais croire en l'homme, mais je ne sépare pas la nature : la nature prendra aussi la parole."
À Copenhague, on n'a pas donné la parole à la sagesse, c'est encore les hypocrites et les fossoyeurs de notre humanité qui ont eu le dernier mot !!!
Sylvain, patron de la Crêperie la "Versache" à Zinal prépare les fêtes de Noël.
Vu la grisaille du jour et mon manque d'inspiration, je m'en remets au Vénérable pour ma photo journalière.
TENTATIVE DE SUICIDE
Ce matin à Sierre, un Père Noël a tenté de se suicider en voulant se jeter du balcon.
Ancien employé de Télécom, il venait de se recycler dans la Distribution de cadeaux. Plaqué par la Mère Noël, traité de gros con par un gamin qui venait de recevoir un tracteur Play-Mobile alors qu'il avait demandé une Nitendo DS, le Père Noël au bout du rouleau à voulu mettre fin à ses jours. Après une heure de pourparlers, la police a réussi à le convaincre de ne pas attenter à sa vie..
Le syndicat des Pères Noël dénonce le stress qui règne ces temps au sein de la corporation et demande plus de lutins pour décharger le travail du Père Noël.
Dans le brouillard hivernal, la chapelle St Théodule de Grimentz.
C'est seulement tard le soir et les caisses pleines que le commerçant peut, après tant de courtoisies convaincantes, enfin jubiler et donner libre cours à son bonheur cratapulte.
Accompagné pour l'épisode de ce feuilleton, tenu ici tous les vendredi depuis le 6 mars dernier, dans le comptage de ce qui fut hier et pourrait manqué demain, et sans doute.
Je me souviens d'un excellente photographie, carrée en noir et blanc, parue ici la semaine dernière, je crois, et qui, allez savoir pourquoi, a très vite disparue pour ne laisser qu'un trou noir au milieu de la ligne. Dommage! je la trouvais ouverte et touchante cette image, et maintenant elle manque, elle nous sortait des niaiseries vernaculaires des ébaudis de la créativité. Qu'une poire pour la soif la rappelle et merci à celle qui me la porta!
On voit du cinéma qui raconte comment des empires envahissent le monde, on lit des histoires où des forces terribles s'emparent du monde, on écoute des légendes qui font peur au monde parce qu'il s'y perd, on aime ça, on a peur, on n'y croit pas, on rigole tandis que sous nos yeux avance, précisément, en dur comme en malin, depuis plus de 2000 ans… Vivement les fêtes!
Quand la lumière est trop forte, du rouge s'encre au noir profond de ses cheveux et en elle remonte la légende des origines comme un murmure d'énigmes.
C'est toujours dans les grottes, les cryptes, les souterrains ou sous de sombres voûtes que la contre-attaque s'organise et que l'empire chancelle.
A tant craindre le froid sur ma gorge j'en viens parfois à m'étrangler de protections chaleureuses, par manque d'oxygène la vue se trouble alors et aux grandes scènes se substituent les détails!
Elle est pas frileuse et fait rougir les hommes.
Elle fait également un certain tabac près du bois de Boulogne…
Nouveau modèle de Vélib, remarquablement stable par temps de neige.
Sitôt parti, sitôt arrivé, la solution du futur dans le transport…
Dans la brume de l'aube, une lumière veille comme un phare sur la ville…
Pictogramme, peinture ou dessin, autant de signes pour habiller la rue…
" C'est à chacun de chercher dans sa mémoire ce qu'il est et ce qu'il doit faire. Nous avons encore la mémoire pour se mettre en chemin. » Miguel DINGULA. Mamu
une notions de folklore, de magie, de croyances, d'astrologie, de mysticisme, de sagesse, de bon sens, de flux d'énergie et d'éléments naturels…
et l'on croit rêver.