GE
la vie ressemble à un mauvais match de football; parfois un ballon merdique vous arrive dans de mauvaises conditions ; on aimerait bien le passer à un partenaire, mais cela se révèle impossible; alors on a tendance à botter en touche…
un reste encombrant de la dernière guerre dans la cour de l'hôpital, mais bien caché et colonisé.
un accident : une jeune vie ruinée par un jeune récidiviste qui conduisait sans permis et qui s'est enfui pour la seconde fois après un accident.
le sommet climatique surgonflé par les médias a butté sur le ique et est tombé de haut, selon les médias.
Mais qu'en est-il vraiment?
La Suisse vue d'avion avec le gratte-ciel en bois de l'UBS en son centre.
Chéris rituels qui nous permettent de rebondir d'une saison à l'autre et entretenir la nostalgie de ce qui a été.
Et si les adultes, finalement, n'étaient que des mômes ridés ? (qui jouent aux adultes).
J'ai vu les arbres fouettés par la neige rougir sous les coups. Se tordre de douleur en implorant la lumière. Pousser des plaintes que seuls entendent les oiseaux.
Je ne sais comment trouver les mots pour décrire cet homme qui - c'est impossible que ce ne soit pas le cas - ingurgite tous les matins un cocktail prozac ecstasy au petit-déjeuner. Il semble chaussé de bottes des sept lieues et arpente la ville en tout sens, en sifflant comme un merle, mais un merle qui sifflerait son chien. Un sifflement furieux, mélange d'injonction et de bonheur. Un sifflement pénible d'alarme anti-effraction qui modulerait ses stridences sur des airs de Vivaldi.
Il va d'un pas assuré vers quelque part qui semble hors de portée, toujours bras nus, été hiver.
Il est peut-être poursuivi par la mort, et siffle pour se donner du courage ?
Hier, en achetant des cacahouètes dans un supermarché, je n'ai pu m'empêcher de penser à ce singe que j'observais au zoo de Bâle, (souvenir qui remonte à quelques années, qui me semble si proche pourtant), à ce singe qui s'est collé à la vitre - comme je l'étais collé moi-même - et dont les babines se sont agitées avec exaltation. Il s'est mis à taper contre la vitre. Je ne sais toujours pas ce qu'il voulait me faire comprendre, ou si bêtement il me trouvait risible dans ma cage…
Souvenir de voyage intergalactique.
…aux douze coups de minuit, ils ont sorti la bouteille du frigo, et X s'est mis à désentortiller le fil de fer pour libérer le bouchon. Les rires fusaient, on s'embrassait. X tenait avec fermeté la bouteille par son col comme une oie qu'on allait gaver, et penche la tête sur le bouchon pour le considérer. Un éclair alors foudroie X et le propulse dans la voie lactée qui l'éblouit…
``Elle disait que je jouais du violon merveilleusement avec elle. Nos mouvements parfois si langoureux partaient de loin pour s'intensifier et devenir une fête de notre cœur à corps, et je la prenais dans mes bras, je la levais de terre pour saluer les horizons et nous devenions des derviches tourneurs alors unis l'un à l'autre comme si la race humaine dépendait de nous, comme si l'humanité allait bientôt s`arrêter. Et la musique de nos cris, en un crescendo d`effervescence, se libérait pendant que nous montions dans l`aigu, le très aigu de l`euphorie…`` Ronald Larocque, L'homme qui lisait dans les mamelons et autres contes de l'emotion
« Le voyage est ton père; quand tu te seras trouvé tu rentreras, et la terre sera ta mère. » Proverbe du Zanskar
Dehors, la neige
Efface tes pas
n'aie pas peur,
la tempête
ne te veux pas de mal
pleure,
la terre te berce
tu renais
L.
Les pêcheurs du port nous ont offert trois douzaines d'un poisson divin
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Fishermen offered three dozen delicious fish
Des banquiers suisses s'entraînent pour aller chercher le secret bancaire dans les bureaux du fisc français.
C'est du chinois pour moi, lui glisse-t-il avec un peu d'hésitation.
De ses baskets que le téléspectateur ne verra pas, il en très fier. Ca lui donne une assurance hors pair devant la caméra. La prochaine fois, j'enlève le bas.
C'est qui le mort ? J'aime son utilisation du présent et me demande en regardant le corbillard s'éloigner à partir de quand nous cessons d'accepter la mort.
On fait la fête ! Oui, une dernière fois avant cette grande restructuration qui va nous être annoncée lundi. Qu'est-ce qu'on s'amuse, hein … dis ? Non, tu ne trouves pas ? T'inquiète pour lundi, ça ira.
Lâcher la prise pour lâcher le "la".
Cette championne olympique de volleyball à six reprises me livre son secret: tant que l'arbitre n'a pas sifflé, la balle reste en jeu. Une évidence ? Que pour ceux qui ont la rage de la gagne.
Au bord de la faillite, l'Etat de Californie utilise des drones pour envoyer des messages subliminaux aux écureils helvétiques.
Charlotte, qui est depuis hier ceinture rouge et qui casse des planches avec ses poings… A quand le cassage avec la tête? :)
PAS DE SOURIS DANS LA NEIGE
Une petite souris est sortie de son trou pour fumer une cigarette. Depuis cette année, la loi des rats interdit de fumer dans les trous de souris, à moins, d'aménager une cavité en zone " fumeur".
On a constaté lors d'expériences en laboratoire, qu'une souris qui respire en une journée de la fumée passive, a autant de chance qu'une souris qui fume un paquet de cigarette par jour de mourir d'un cancer du poumon.
La firme "Malborat", le plus gros fabricant de cigarettes, conteste la conclusion de ces expériences effectuées en laboratoire.
Vignoble du Mont d'Or sur la colline de Montorge, site protégé aux portes de la ville de Sion.
L'oratoir Notre Dame des Pontis
Ma qué lié bèlla zènta tzapèlla,
chouc lè ché di Pontic
Le Père Noël de Saillon
Le Père Nöël de Saillon, frère du devin, issus d'une famille d'illuminés qui sévissent dans le Valais Central.
OUVERTURE DE LA SAISON D'HIVER À ZINAL, FERMETURE DU SOMMET DE COPENHAGUE.
Echec, agonie, flop, bordel, dissension, fiasco, faillite, four, bref, lamentable Sommet Climatique de Copenhague sensé sauver notre planète.
Maurice Chappaz, écrivain valaisan, s'est éteint en janvier 2009. Homme d'une grande spiritualité, Chappaz s'est fait porte-parole d'un univers menacé.
"Il pourrait y avoir un troisième Testament, celui de l'Esprit, de l'Esprit à venir, de sorte que toutes les abominations et les excès entrent dans un immense chaudron où sa va bouillir et créer peut-être une nouvelle culture et une nouvelle civilisation. Est-ce que ça va être dans cinquante ans ou prochainement ? On est dans l'âge des ténèbres. La vie contient de tels éléments de tragique, de comique, de réponses qui nous dépassent. Ce que je sens, c'est que l'on va vers une réponse qui nous dépasse. Je pourrais croire en une fin du monde et je pourrais croire en l'homme, mais je ne sépare pas la nature : la nature prendra aussi la parole."
À Copenhague, on n'a pas donné la parole à la sagesse, c'est encore les hypocrites et les fossoyeurs de notre humanité qui ont eu le dernier mot !!!
Sylvain, patron de la Crêperie la "Versache" à Zinal prépare les fêtes de Noël.
Une porte sans numéro et au niveau incertain s'ouvre un jour aux regards avides de numéros et de niveaux et difficile de dire qui entrera le premier et qui n'en sortira plus.
Une des premières fois que je l'ai vu il sautait d'un coin à l'autre, il claquait des doigts et des prodiges en sortaient, il promenait des flammes sur ses mains et riait à en faire trembler les nuages tandis que son regard fouettait toute la scène et garantissait qu'on ne s'ennuyait pas en enfer.
Il tombait ce jour-là une pluie fragile et clandestine, les vêtements ne s'en imprégnaient pas mais, sur le bout de la langue, la moustache perlait et l'on pouvait deviner l'avancée de la tourmente dans le soir qui lui aussi tombait, mais froid et austère.
C'est seulement tard le soir et les caisses pleines que le commerçant peut, après tant de courtoisies convaincantes, enfin jubiler et donner libre cours à son bonheur cratapulte.
Accompagné pour l'épisode de ce feuilleton, tenu ici tous les vendredi depuis le 6 mars dernier, dans le comptage de ce qui fut hier et pourrait manqué demain, et sans doute.
Je me souviens d'un excellente photographie, carrée en noir et blanc, parue ici la semaine dernière, je crois, et qui, allez savoir pourquoi, a très vite disparue pour ne laisser qu'un trou noir au milieu de la ligne. Dommage! je la trouvais ouverte et touchante cette image, et maintenant elle manque, elle nous sortait des niaiseries vernaculaires des ébaudis de la créativité. Qu'une poire pour la soif la rappelle et merci à celle qui me la porta!
On voit du cinéma qui raconte comment des empires envahissent le monde, on lit des histoires où des forces terribles s'emparent du monde, on écoute des légendes qui font peur au monde parce qu'il s'y perd, on aime ça, on a peur, on n'y croit pas, on rigole tandis que sous nos yeux avance, précisément, en dur comme en malin, depuis plus de 2000 ans… Vivement les fêtes!
Elle est pas frileuse et fait rougir les hommes.
Elle fait également un certain tabac près du bois de Boulogne…
Nouveau modèle de Vélib, remarquablement stable par temps de neige.
Sitôt parti, sitôt arrivé, la solution du futur dans le transport…
Une demeure de nuit battue
dans un ailleurs invisible
Dont la trace c'est perdue
" C'est à chacun de chercher dans sa mémoire ce qu'il est et ce qu'il doit faire. Nous avons encore la mémoire pour se mettre en chemin. » Miguel DINGULA. Mamu
une notions de folklore, de magie, de croyances, d'astrologie, de mysticisme, de sagesse, de bon sens, de flux d'énergie et d'éléments naturels…
et l'on croit rêver.