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Sur cette planète existent d'autres planètes dont je ne ferai qu'effleurer la périphérie, même en ayant lu avec assiduité l'oeuvre complète de Lévi-Strauss.
Il y a trois jours, à trois rues d'ici, une poignée de mômes ont incendié des voitures, fracassé des vitrines et écrit sur les murs d'une banque : « Détruir (e) ce monde est possible. »
Il y a deux jours, le peuple suisse, par les urnes, refuse aux Musulmans que leurs minarets côtoient nos clochers.
Ce soir, Marius, se fait un nez de clown avec une mandarine.
Décidément, chaque jour nous amène son lot de surprises !
La maîtrise parfaite de l'image au service du tiroir caisse c'est magique.
On nous tient vraiment par les boules.
Avec délicatesse.
Entre l'appel du décor et la beauté du réel, the fucking frustration…
"Quand Dieu joue aux dés, ils ne sont pas pipés".
Llona Staller
"Dans tout choix il y a un sacrifice!".
Lao Tseu
"Je veux tout, tout de suite!"
Bertrand Schnelenberger
"Quand on a connu un homme, on les connait tous!".
Rose-Marie
"Surprise, surprise!"
Alan Humerose
"Dis, qu'est-ce que tu écris?"
"A Strasbourg, au sujet des votations!"
mais c'est la fin aujourd'hui de la maison de création flamboyante Christian Lacroix.
Quand on pense que ce jour même, se déroule le sempiternel Téléthon…
"I find television very educating. Every time somebody turns on the set, I go into the other room and read a book." Groucho Marx
« Moi je crois, comme les Indiens, que la réalité existe mais que le rêve existe aussi. » Gilles Carle
Il s'agit maintenant de trouver le Cap
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Ready to hold the Wheel
Premier essai en noir et blanc et mât géant
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Black and White Sailor and too low Sky
Ne pas mordre à l'HameÇon
lui préférer l'Âme-Soeur
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Watch the Hook !
Je te dis maman que ce clebs me fait toujours aller là où je ne veux pas.
Je recherche les franchises dans le CAC 40. Mettre cette quête au singulier ? Voilà qui est plutôt … singulier.
Epousés, leurs bras semblaient vouloir dessiner des mandalas à l'infini.
J'avais pris la résolution d'aller courir tous les dimanches au jardin du Luxembourg. Un jour, j'ai compris ce qui faisait courir les forcenés du marathon: la perception de légèreté et de clarté absolue du monde environnant lorsque se libère l'endorphine, d'un coup d'un seul. C'était exceptionnellement bon et … j'ai arrêté de courir ce jour-là.
Allora, il paraît que tu n'apprécies pas mes bricelets ? C'est parce que j'enroule la pâte autour du manche de mon couteau corse ?
au fond d'une ruelle, la rumeur me prend sous mon casque, et mes yeux sont envahis par des lueurs jaunâtres et mauves
au bout de la ruelle, l'espace semble en ébulition
mes pneus patinent dans la boue, je ralentis en approchant du portail en ferraille entrouvert sur ce chantier sourd et chaud
je m'arrête et me laisse capturer par ce grand corps vivant, murmurant, érotique, en transe
je ne peux me retenir de laisser monter les images de cérémonies religieuses sauvages
quelques heures plus tard, abondamment trempé par la pluie, j'entre dans la salle de concert
je traverse les corps, faufilant et bousculant jusqu'aux lueurs jaunâtres et mauves, la rumeur sauvage pénétrant mon corps et traversant les bouchons dont j'ai protégé mes oreiles
mes mains touchant la scène, je ressens longuement la puissance du bruit
puis mes yeux explorent, suivent des cables, des pieds de ferraille, des boîtes scotchées au sol, et plus loin une chaussure ridicule aux reflets mauves d'où s'élève une épaisse jambe nue lourdement secouée
plus haut une sorte de culotte de pijama, un t-shirt déformé par l'effort et la sueur
la tête du vieux batteur, sous des cheveux rares collés au crane, rayonne de passion…
au fond, la même boue que sur le chantier, la même noblesse épaisse que les ouvriers faisant charrette pour terminer le gros oeuvre
la même ébulition, le même grand corps vibrant d'une transe érotique
et surtout, je sens là tout ce qui manque cruellement à un occident du confort et du divertisement: la joie intense du ridicule dépassé dans la passion, le jeu théâtral avec la violence, et cette étonnante douceur dans le public - quand les corps fusionnent dans un événement sans stars et sans prétention, juste la musique et la pulsion, personne n'a plus rien à foutre de s'irriter contre son voisin qui lui marche sur les pieds…
évidemment les images seraient sublimes …
mais pas un seul instant je ne songe à sortir ma petite boîte technologique à images !
et j'en reste au respect de la "chose" et je laisse mon corps et ma pensée exister
même pas besoin de le lire sagement jusqu'au bout
suffit d'en voler quelques pages, si les mots entrent vraiment en toi et si ça fait des échos dans tes constructions intérieures
suffit souvent de le prendre dans ta main
alors, lui et toi, existent plus chaudement, avec plus de ruelles, plus d'odeurs, plus de terre pour y mouvoir tes pieds, plus de frôlements, plus de mains, plus de…
La "Sagesse" disparait sous la neige fraîchement tombée. La Suisse a revêtu son blanc manteau. C'est pour mieux cacher sa misère.
Il y a 2000 ans un homme venait apporter à notre humanité un message de Paix et d'Amour. Qu'en ont-ils fait ? Ils se disent "chrétiens", mais en réalité ce ne sont que des *crétins" ! Amen (l'oseille)
AMOUR : Initiative "Contre la construction des minarets" OUI 57,5 %
PAIX : Initiative "Pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre" NON 68,2 %
La campagne vous offre des moments bucoliques qui éloigne votre esprit des turpitudes de la vie.
Même mon chat peut poser à poils en singeant le Père Noèl.
En plus d'aimer la Vie, j'aime aussi les surprises !
Sur le sommet de la montagne, la déesse Terre dans une prière déchirante, suppliait les dieux d'intervenir.
"Une armée de démons grouille au-dessus du royaume des mortels. Jour et nuit les villes retentissent de hurlements, les campagnes sont en flammes. Démons célèbres à travers les yugas, ils sont nés à nouveau dans les familles de rois puissants et se livrent sans entrave à leurs méfaits…Mon corps est si accablé par ces iniquités que je ne puis les supporter plus longtemps…Ô Puissants, sauvez-moi ! Veillez, ou sinon je tomberai vaincue au fond de l'abîme…"
(Extrait des textes sacrés du Vishnu Purâna)
"Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins, comme un hameau paisible au pied d'une montagne".
(Extrait de la Géante, les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire)
Ouverture de la 15ème Conférence des Nations Unis sur le changement climatique à Copenhague.
"La Terre est un être vivant, elle nous donne tout ce dont nous avons besoin et que tout ce que nous lui donnons en échange, ce sont les pollutions, les radiations, les marées noires, les ordures. Nous ne cessons de l'enlaidire, de raser ses forêts, de lui arracher toutes ses richesses. Nous sommes en train de la tuer et nous en mourrons."
(Thundercloud, Indien Cherokee, Caroline du Nord.)
Les plus grands pollueurs de la planète se réunissent afin de "régulariser" toutes les saloperies qu'ils ont engendré. Naturellement, ils pensent pouvoir résoudre les problèmes de notre Terre en injectant des sommes colossales dans des projets qui risquent bien d'accoucher d'une souris. Que peut-on attendre d'une bande d'hypocrites qui se soucient plus de leurs réélections que des problèmes du petit peuple, qui lui, subit de plein fouet la déforestation, les pénuries alimentaires, le manque d'eau, la dégradation de leurs terres ?
Nous autres occidentaux, type opposant aux minarets par exemple, commençons à nous inquiéter lorsque nos plages sont sales quand viennent les vacances, mais s'en foutent royalement que tous les jours des milliers de poissons meurent à causes de toutes ces saletés chimiques qui empoisonnent nos mers et nos océans. Tant que cela arrive chez les autres, c'est pas notre problème, et puis en 2050, on ne sera plus de ce monde alors !!!
Souvent on croit à ce qu'on nous apprend parce que on a envie d'y croire !
Quand le soleil se meurt…
Le ciel tire son manteau rouge !
Je crois que je resterai toujours étonné, surpris conviendrait mieux ici, par le silence des nuages et celui, plus ample et peut-être sans histoire, de la lumière dans son "itinérance".
Et puis je lui dis ma surprise de voir comment les clichés les plus rébarbatifs continuent de contaminer le monde au point de nous obliger à assister ainsi à ce pauvre déluge d'images bêtes et de mots fades et hypersucrés lancé, déversé, déchargé par ceux qui, par exemple, aiment la nature, aiment l'autre, aiment la paix, aiment la douceur, aiment l'amour, aimer aimer, ou pire aiment la surprise. Ou voudraient!
Comment taire la vulgarité, marchande, esthétique, égocentrique ou simplement commune, qui se cache parfois sous des images exquises et doucereuses, ou sous leurs jupes de commentaires formatés, dont la période raffole, comme par exemple ces calendriers qui, tout en nous rappelant l'hier et le demain ne font du jour qu'un chiffre sur lequel le présent, lui-même, ne saurait ni miser ni compter pour un peu de lumière dans la spiritualité ainsi dissoute de décembre.
Ah! Donner le mois, d'un coup, dans le désordre!
Illustration chinoise de l'effet de l'eau sur les plumes d'un canard pour ce quarantième épisode du feuilleton tenu ici tous les vendredi depuis le 6 mars dernier.
S'il reste difficile de déterminer précisément une action sur une photographie, ouvrir ou fermer une porte ou un volet, par exemple, il est, pour la plupart de nos contemporains, apparemment encore plus inextricable, bien que cela tutoie quasi l'incompréhensible, de différencier le débat du conflit. Comme si le vide silencieux du premier ne serait que la chambre d'écho des nombrils vitupérant du second. Eh oui! que voulez-vous?
Les Four Bros H. prêts au dernier tour de casting pour l'interprétation de Saint-Nicolas, version clan du vent made in Pâquis.
C'était, ça l'est encore un peu, une petite bande pour l'enregistrement des photographies, de choses choisies, mais avec le numérique, le mot «pellicule» a retrouvé tout son sens, celui d'une peau, une membrane composée d'images, passionnantes ou emmerdantes, révélatrices ou répétitives, sans aucun discernement, et qui va recouvrant le monde au point de ne bientôt plus le voir qu'à travers elle.
'elise, ce serait bien si tu faisais de la biologie avec nous!'
'Mais j'écoute madame, j'écoute…'
Seulement un rayon est tombé sur ce monde que je créait et je ne peux pas résister.
Les profs n'aiment pas les appareils photos.
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Nothing is real
And nothing to get hung about
. forever
Les anges haut perchés me susurrent d'éviter certains débats nauséabonds…
"Homme, tu as regardé la plus triste la plus morne de toutes les fleurs de la terre Et comme aux autres fleurs tu lui as donné un nom. Tu l'as appelée Pensée." Jacques Prévert"
Une affiche à coté de ce manège …
"Manège dangereux , interdit aux enfants"
!!!
"J'appelle modernes ceux qui croient qu'en comprenant un moteur ils sauront où va la voiture." Tariq Demens