GE
Treize francs les deux minutes !
Les intermittents du spectaculaire bientôt au chômage ?
Message subliminal du double XX chromosomique qui renforcerait le premier degré du : « Viens t'envoyer en l'air ! ».
Pourquoi ces images de femmes fatales plastronnées ne fâchent-elles pas plus les gens attentifs au respect mutuel homme-femme ?
Peut-être parce qu'à force d'être gavés par les frasques de Papounet, d'être ébahis par les conquêtes de Talonnettes, des pipes que se fait tirer Bill, des enfants illégitimes de François, on ne sait plus vraiment à quel sein se vouer – et que, puisqu'ils le font, qu'ils érigent en norme la suprématie de l'exocet sur la moule – nous autres, grégaires comme pas deux, être conviés au festin on aimerait aussi.
Une moule frites garçon !
Pour treize francs, en prime : un bouquet d'odeurs mêlées de fromage froid et de rouleaux de printemps.
…alors soudain, sur le bord de la route, il me faut bien cinquante mètres pour intégrer ce que je vois, et freiner, juste avant GY, un paon nous regarde passer. Les amis avec qui je suis ne comprennent pas bien, imaginent le pire, parce qu'en plus je n'arrive pas tout de suite a mettre un nom sur ma vision : je pense d'abord à un faisan, à un héron, ou une caille puis à un paon mais me ravise parce que les paons ne se tiennent pas sur les bords des routes du vignoble genevois à regarder passer les voitures. Mais les faits sont têtus : « C'est un paon, paon, c'est un paon ! ». Incrédule je m'avance, fixe le volatile, sors l'appareil, mais à ce geste il se détourne, détale - reste une image floue de mon galop après l'oiseau - un peu de bonheur qui s'en va à pied sans faire la roue…
"Manger plutôt qu'être mangé."
Aphorisme de commerçant zurichois
Lorsque les hormones envoient jouer l'innocence dehors.
C'est un sacré boulot que de convoquer les mots pour faire danser les images.
Cinquante deux ? Quarante sept ? Ne me souviens plus du nombre d'invités aux soixantes ans de Christiane et de Georges. Invités de qualités ! Deux, tout particulièrement : deux agneaux innocents passés à la broche, dépecés par deux vieux loups qui se sont déguisés en agneaux pour leur faire la peau !
C'est Bora-Bora dit l'un - avec les pives de sapins à la place du corail - répliquait l'autre…
Just give me a place to write, et je vous raconte mon monde!
Inspired by the website UneparJour , he's proposing to create UneparNuit, for those in search of the Dark Souls of Night I figure!
I have a dream: celui d'une tournée mondiale de UPJ. première étape: Bamako, novembre 2009.
J'aimerais bien retourner à l'école, lance-t-elle à ma fille. Celle-ci est prête pour l'échange.
To make or not to make an exhibition of UPJ ? Tobey y médite avec nous.
[série "signification des images mauvaises"]
[série "signification des images mauvaises" mais ici plus d'intermède de réalité - la réalité on n'en a plus rien à foutre ! Que vivent Adobe et les I-phones !]
[série "signification des images mauvaises"]
L'été nous a pas encore quittés… que les feuilles jaunissent déjà !
Parait-il que les petites bêtes ne mangent pas les grosses ! mais elles sont malgré tout pas toujours de bonne compagnie !
… et la journée allait ainsi commencé pour lui, sans se douter des palissades des forains qui lui renverraient, quelques heures plus tard, des odeurs de wurst arrosées au manga et qui lui tortureraient la tronche de doutes infinis, ou plutôt de répugnance inoculée par le mauvais goût.
Face à ceux que la victoire habite et que la perte de contrôle obnubile, et ceci jusque dans la confusion des saisons, je pense souvent aux morceaux de gruyère que Nicolas Bouvier tendait aux sumotoris en leur laissant accroire que c'était un aphrodisiaque.
Elle se souciait des fourmis qui bouffaient les yeux de son chat et moi je me demandais ce que j'allais bien pouvoir croquer.
J'aime la fabrique, là où le monde mijote, aussi quand j'arrive dans les grandes villes inconnues je vais, avant tout, flâner dans les quincailleries, et ce que je préfère en débarquant dans les grands hôtels, c'est traîner dans les cuisines.
Bientôt ici: ouverture du musée international des soupirs, tous genres confondus.
Non ce n'est pas un mirage dû à cette grande chaleur, mais bien une promesse faite le 6 mars dernier et tenu depuis tous les vendredi.
Les histoires hors-cadre nous regardent comme la nuit qui tombe nous ignore.
J'aimerai enfermer tout ce qui porte son parfum, le conserver dans un coffre-fort, pour ne jamais l'oublier.
Je fouille systématiquement toutes les poches de ses vestes, de ses pulls, de ses pantalons, je cherche encore un indice, un mot laissé pour moi, une explication.
Ici: Lente décomposition des murs en attendant l'ouverture du musée d'Alan
Premier vrai contact avec la société vietnamienne à Viet Quang, petite ville du nord à 70 kilomètres de la frontière chinoise.
L'imagerie marxiste-léniniste est omniprésente et je ressens une sorte d'affection pour ce peuple obstiné qui a gagné durement son indépendance en se libérant plusieurs fois des Chinois depuis l'Antiquité, en repoussant les hordes mongoles, en défaisant les Khmers et les Chams, puis en battant le colonisateur Français, avant de réaliser la réunification du Nord et du Sud en balayant les Américains et la première armée du monde. Ces deux dernières victoires sous l'autorité de Hô Chi Minh, guide charismatique de la libération nationale…
Aujourd'hui, les dirigeants vietnamiens se sont convertis à une politique économique “à la chinoise”, sorte d'économie socialiste de marché qui n'a pas grand chose à envier au modèle libéral occidental. Le Vietnam est un nouveau “tigre asiatique” et le pays est un gigantesque chantier, sauf dans les montagnes du nord peu encore touchées par la frénétique marche au développement, où les ethnies minoritaires conservent leurs modes de vie séculaires et maintiennent leurs traditions intactes. Mais, pour combien de temps encore ?
Le riz est la céréale fondamentale dans la cuisine vietnamienne et les rizières en terrasses savamment irriguées marquent le paysage du nord.
Manger se dit “an com”, ce qui signifie “manger du riz cuit”… Les nouilles aussi sont élaborées à base de farine de riz et la liqueur que l'on boit dans tous le pays est élaborée à partir de riz distillé… Le riz au Vietnam, c'est l'or blanc.
Visite d'une famille de paysans H'Mong. Un lit en planches, soutenu par des parpaings et surmonté d'une moustiquaire, un coffre grossier dans un coin pour les quelques pauvres biens et vêtements, un foyer à même le sol, sans hotte ni cheminée et qui noircit dramatiquement la pièce, et une télévision, seul équipement “moderne” de la maison… Pour nous, la femme a tenu à habiller son jeune enfant de ses habits traditionnels.
Je me suis détesté à prendre cette triste photo et les quelques dizaines de centimes d'euros que j'ai tendu à notre hôte en partant ont encore renforcé mon sentiment honteux.
À près de 1500 mètres d'altitude, au cours d'une ascension pénible, rencontre impromptue avec cette femme lourdement chargée et qui gravit la difficile pente bien plus aisément que moi…
Dire le courage, la vaillance et la sympathie de ces femmes qui triment plus durement que les hommes et qui offrent toujours le plus gentil des sourires aux drôles d'étrangers photomaniaques que nous sommes…
La méfiance et un peu de crainte dans ces regards d'enfants rencontrés sur notre route…
Femmes “H'Mongs Fleurs” sur le marché typique de XinMan.
Les femmes de cette ethnie tiennent beaucoup à leurs vêtements traditionnels sur lesquels elles brodent de beaux motifs floraux élaborés.
"Les Hommes n'aiment pas la vie et pourtant ils ont peur de la mort." Jean_Louis Fetjaine, extrait de Le crépuscule des elfes
"De la mort, nous avons tout oublié, tout ce que notre culture avait érigé en sagesse." Patrice Van Eersel.
à 1h30 le sommet de la Dôle
en 1179 Goethe découvrit la Dôle, on peut lire dans son carnet de voyage
« Il n'y a pas de termes pour exprimer la beauté et la grandeur de ce spectacle ».
"Il y a seulement deux types d'état d'esprit constant dans lesquels la vie vaut d'être vécue : La noble joie d'une religion, ou la noble détresse d'en avoir perdue une." Fernando Pessoa