GE
Toujours ailleurs mais toujours ici, comme tous les vendredi, comme promis le 6 mars dernier.
C'est fini, les tronçonneuses silencieuses et les ombres des lourds engins dissoutes, l'arbre tombé n'est plus. Le calme est revenu, sauf ces explosions aux lointains qui se répètent toutes les années jusque très tard dans la nuit mais qui ne m'atteignent plus.
La nuit fut tempétueuse, et comme souvent, dans le bruit du vent et des vagues, cerné d'horizons noirs ponctués de feux de prudence, je fus surpris par le trou de silence que demeurait le voilier, tandis que nous approchions, attentifs, d'un port afin passer àl'abri les dernières heures de la nuit, ou les premières du matin, sous leurs yeux indifférents.
A Genève, le tri des ordures s'applique également aux marques. Achetez bien, jetez classe!
Flagranti delicto… ou la confusion entre les idées qu'on se fait et les techniques d'accès.
vient saluer de son cocon l'ouverture
de notre exposition A-Bleu…
le zoom numérique me révèle la visite d'espagnols.
"Grâce à ses nombreux sentiers attrayants de montagne, marche ou promenade, Kandersteg est un paradis pour les amateurs de nature et de randonnées. Les itinéraires les plus connus mènent par le col de la Gemmi directement à Loèche-les-Bains dans le Valais, au lac d'Oeschinen ou à travers la vallée sauvage et romantique de Gastern, pour continuer vers le Lötschental en prenant le col du Lötschen (le plus important du point de vue historique) à 2690 m d'altitude."
Rencontré Dino et ses chiens.
Max der Zinger à l'Esti Flak de Château d'Oex devant un public clairsemé.
"Sur nos monts quand le soleil…" devant un jeune public conquis.
Retour en plaine - en caisson de décompression sur rails.
Frémissements sur levé de lune au large de partout.
" Deep into that darkness peering, long I stood there, fearing." Edgar Allen poe
« Je traversais sa nuit
et j'en rêvais le jour
je ne sais plus ce soir où va
la poésie
mais je sais qu'elle voyage
rebelle analogique » C. Beausoleil
Bon, ce n'est pas le grand jet d'eau en face de G'nève, mais jolie tout d'même!
Ni tshaiten
Ni tshaiten è-wabamadan
È-goushougouch Kabou-toudaiin
Ni tshaiten è-ganawboumdan
È-nougouch Dji shoutshiwiin
Ni tshaiten
Francis revend sa galerie d'art au bord de la Seine pour acheter une vieille colonie en face du Massif des Diablerets qu'il transforme en B&B de charme. Opérable immédiatement.
il n'y a pas si longtemps, une digne vieille dame élégante me demandait si le zizi d'étienne dumont était tatoué …
je n'ai pas eu de peine à répondre que je n'en savais rien: il y a chez moi, depuis tout petit la capacité de ne pas savoir, de laisser coexister plusieurs réalités ou vérités simultanément, de ne pas voir ce qu'on veut absolument me montrer
ce qui me paraît le fondement primal pour atteindre un niveau de contact profond avec le réel, le monde et les humains
je me souviens d'un vieux monsieur qui très jeune avait eu un enfant - des amis "bienveillants" avaient insisté pour le convaincre que cet enfant n'était pas de lui - il m'expliqua qu'il avait retrouvé la sérénité dès l'instant où sa pensée était parvenue à voir aussi fortement l'enfant comme étant de lui que comme n'étant pas de lui
il avait intuitivement dépassé la castration de tous ceux qui, écoutant comme religion et vérité la science et la technologie, fouillent comme des perdus tous les tests de paternités possibles
pauvres crétins qui ont perdu la puissance de décider que tu crées le monde par ta pensée et que tu n'as pas à obéir à la logique des vérités vérifiables
je suis donc paresseusement allongé et somnolent dans le soleil au pied de la statue à la robe relevée et un instant je décide que les statues n'ont bien sûr pas de clitoris, attendant avec jouissance le prochain instant où mon oeil se pose sous la robe de la statue pour constater que les statues en ont bien !
[Harold en Italie - WAR INTERMEZZO - largetto italiano]
être invité, se mêler aux imperturbables personnages, se sentir dans le corps la légéreté des anges qui culbutent sereinement, escalader délicatement ces montagnes de carton pâte et, assuré par l'imposant cadre doré qui nous entoure, vivre éternellement dans une église sombre, sous le regard aspiré par le ciel des vieilles italiennes courbées par les rhumatismes �
merde ça vaudrait mille fois plus que d'être photographe ou web designer dans une société obsédée par les mégapixels !
[Harold en Italie - WAR INTERMEZZO - largetto italiano]
[Harold en Italie - WAR INTERMEZZO - largetto italiano]
[Harold en Italie - WAR INTERMEZZO - largetto italiano]
… à frôler de mon regard, tandis que la voiture roule, ces condensés de bonheur que sont les maisons vraies…
(quand elles ne sont pas bétonnées par des architectes technocrates)
compte un peu les irrégularités, les droites un peu courbes, les triangles surbaissés, les escaliers vissés là comme les nez de belles boxeuses aux cartilages brisés, toutes ces interventions du réel bousculant l'obéissance
[Harold en Italie - WAR INTERMEZZO - largetto italiano]
le pulite persone s'interessano alla la faccia faccia, la faccia ufficiale delle grande edifici, cattedrali, stazione ferroviaria … le occhi, la porta, il splendido portico, un naso perfetto, le vetrate del Duomo
io ho sempre mangiatto e dormitto faccia culo delle stazione o delle chiese, per le strade sporche, poveri e rumorosi
e oggi, ancor'una volta, sono crucificado de tanti proletaria bellezza…
[Harold en Italie - WAR INTERMEZZO - largetto italiano]
Une journée calme, étendu sur l'herbe au bord de l'eau,
aucun bruit juste le champs des oiseaux et une légère brise.
Pourtant… cet homme que j'observe depuis un petit moment, marche en se bouchant les oreilles…!
mais en souriant malgré tout derrière ses mâchoires crispées,
Parce qu'il est trop tard.
Les soirs où elle est bleue, vous savez ce qu'il se passe? Vous vous en souvenez?
Cimetière aux flacons vides d'où les ivresses s'échappent en vains soupirs…
Moi, j'aurais plutôt tendance à me méfier de la droite, mais comme le disait si bien Raymond Aron (qui était de droite) “que l'on soit de gauche ou de droite, on est hémiplégique”…
Le problème dans la gémellité, c'est souvent l'autre… Oui, mais lequel ?
"Nous participons tous à la création. Nous sommes tous des rois, poètes, musiciens ; il n'est que de s'ouvrir comme un lotus pour découvrir ce qui est en nous." Henry Miller
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Petite ballade quotidienne et fraîcheur
Aujourd'hui on m'a demandé si l'on trouvait des nénuphars en libertés !
Je n'aime pas les mardis et les promesses aussi.
Dehors le merle chante ses éloges.
Le chien jappe en dormant
Il n'y a amour s'y secret
Tout en marchant, je me demande de quand date notre première rencontre.
Un milan,chasseur médiocre, sifflement tremblé,hui huuhuu me sort de mon songe.
J'appuie sur la touche de mon portable.
- …Prépare-toi! J'arrive