GE
and the winner is: VIVE OBAMA !!!
ce journal semble surprit par la victoire d'Obama… et oui, il est temps de changer les regles du jeu…
Angel. Je la choppe en train de faire la sieste
En allant à la poste, je me disais : quelle image aujourd'hui pour fêter la fin de règne de la dictature du grand-guignol Bush ? Lever de soleil radieux ? Manchettes de journaux en oriflammes joyeuses célébrant le retour de la raison et des démocrates ? Noir souriant arborant sa négritude en costume du dimanche ? Bref…quand tout à coup, je réalise être l'otage, comme des millions d'autres, d'un monde, d'une culture qui cherche à faire de ses préoccupations, le centre de gravité de l'univers.
C'est ça l'impérialisme !
(Et les russes l'ont bien compris, et boudent en grognant, les réjouissances médiatiques planétaires du monde libre, parce que eux aussi le sont : impérialistes).
Empêtré dans ces digressions, je décide donc de ne pas célébrer par l'image l'avènement de ce politicien sincère, habile et métis mais de m'arrêter net, sortir l'appareil de sa housse et de faire un instantané du lieu où je me trouve : Passage clouté avec Jasmine !
Petite cure de réel qu m'aura fait du bien et remis en route vers l'autre rive du trottoir de ce jour radieux.
La sève qui pousse la feuille vers le ciel. Le ciel qui la nourrit. Photosynthèse. Azote, carbone, oxygène. Ce que nous devons à l'eau, à la lumière, tout ce que sans quoi notre vie ne serait pas et nous est un mystère, je le photographie sans le comprendre.
"Convoquant nos instincts au milieu des troublements, elle me rappela que le rugissement du tigre est de la même ancestrale origine que le cri de l'homme"
Julio Valfred
Tu le vois derrière ?
Ce jet continu de vapeur d'eau qui arrose les nuages.
Baisse la main, chérie !
Tu le vois derrière ?
Baisse la main…
Je me glisse dans la carte postale, pardon Monsieur, photographie moi aussi, sans vergogne, Madame, bébé et tout le tralalala puis pointe mon objectif vers Rousseau assis, nous contemplant, figé dans le bronze qu'un coup de vent enveloppe d'une brassée de feuilles mortes.
En déclenchant, me trompe de bouton, j'éteins l'appareil.
Oui Madame, moi je suis un touriste photographe.
Je ne supporte pas les images volées, prises au détriment de l'autre - parce que photographier, pour moi, c'est produire de la relation, c'est célébrer la rencontre (a chacun son truc), rendre visible en la fixant dans l'ambre numérique, une émotion qu'on souhaiterait partagée. C'est entre doutes et certitudes que j'ai photographié cet homme affalé dans son malheur. Pour témoigner ? Il y a dix ans je l'aurais aidé à se relever. Sans faire d'images. Je l'aurais écouté. Je me suis contenté de le photographier.
Pourquoi ?
Peut-être parce que mon émotion ne supporte plus d'être titillée à tout va : par les médias, par ces jeunes harangueurs, qui sur fond de catastrophe humanitaire, sollicitent compassion, signatures et pognon. Tous ces professionnels de la taupe qui passent du Darfour, au sauvetage des bébés phoques, au scandale de l'excision.
« Mais enfin, vous ne pouvez pas être indifférents ! ».
Je ne supporte plus la violence de ces prises d'otages. Ca effrite mon engagement.
Image terrible de mon manque de courage.
Fully
Test du nouveau Fujicon argento-numérique à développement durable instantané,mono objectif rétractable en 24 paliers,capteur en granit nano compact multifacette,également utilisable pour mesurer le taux de sucre dans le raisin.
Carouge
Toujours des regrets de ne pas avoir photographiée,avant sa rénovation, la façade un peu myope de ce petit miracle de cinéma,tout droit sortie d'un film de Tati…
Genève
…les fins tacticiens de la comm de l'UBS ont encore frappé.
Eclepens
Monsieur de C., les pieds bien au chaud, m' énumère sans rire, les multiples difficultés de la vie château.
A first day on the Campaign Trail for the incumbent MNA for Ungava Luc Ferland; sounded almost right if you ask!!
" Jonh was my oldest brother; he was my best friend, my companion, my idol. He was the person in my life that paid the most attention to me.
He was much like my younger brother Romeo, a little on the dark side of the family but he was my whole life." My Brother John, Allan Saganash Jr., in an article that appeared in The Nation, September 12 2008
My brother Allan refuses to believe that John is dead, and calls on him to come home in this article. Someone must give him, AND us, closure one day. Lest we forget.
"Un jour vous m'aviez dit, avec un soupcon de coquetterie, que vous etiez sauvage. Je vous le confirme…" Anne Brochet, Trajet d'une amoureuse econduite
Wow! They won't be cooking there, they won't be cleaning there; they will be living there!!
She died on me today, on the Jour du Souvenir, above all! Nice timing! Bluggg!
A force de me concentrer sur l'équilibre des lignes de fuite et des cercles lumineux, j'en oublie que l'équilibre ne dure qu'un instant.
Sauvés par la Chine? Annoncé aujourd'hui, le plan de relance de l'Empire du Milieu va rééquilibrer l'économie mondiale. L'Asie doit prendre du poids et les Etats-Unis en perdre.
A un séminaire sur les Hedge Funds à Cape Town il y a 3 ans, il m'a lancé "The Best Quality Asset you may have in life is a bunch of trustworthy friends". He became one that day.
[intervention dans une exposition]
depuis un quart de siècle, on tente de nous interdire, de condamner et de punir l'idée même que l'homme puisse soutenir l'homme, que l'arbre s'obstine à soutenir la maison, que l'insecte aime soutenir l'oiseau dans son vol, que la pomme soit tentée de prendre la main du lièvre blessé pour le convaincre de courir encore…
J'aurais parié un paquet d'actions toxiques que jamais un noir n'occuperait la maison blanche (voir ma photo du 13 juillet). Ce matin, mes yeux se sont mouillés à l'incroyable nouvelle de cette élection…
Quelle grande nation, follement contrastée et éminemment paradoxale, qui entreprend aujourd'hui de réparer son passé ! Comme quoi, il y a encore de belles choses en ce monde et un splendide espoir est à nouveau né dans le coeur des hommes.
Tout cela méritait un baiser. Et un baiser d'amour noir qui sonne vrai…
Londres se fait belle pour accueillir bientôt la chienlit olympique…
Soudain, un courant d'air fripon souleva la jupette du mannequin cul-de-jatte en dévoilant une anatomie encourageante bien qu'un peu raccourcie…
Besty a une grande connaissance de la vie dans les bois, un plaisir complice de parcourir la forêt en sa compagnie et nous n'en revenons jamais bredouilles.
"La danse des hommes
pour apaiser le Dieu du Vent
ressemble à la tempête. " A.A.