GE
On regretterait presque que la bière ne soit pas servie avec une paille…
Deux jolis corbeaux charitables en visite à leurs copines du cimetière de Montparnasse…
J'aurais parié un paquet d'actions toxiques que jamais un noir n'occuperait la maison blanche (voir ma photo du 13 juillet). Ce matin, mes yeux se sont mouillés à l'incroyable nouvelle de cette élection…
Quelle grande nation, follement contrastée et éminemment paradoxale, qui entreprend aujourd'hui de réparer son passé ! Comme quoi, il y a encore de belles choses en ce monde et un splendide espoir est à nouveau né dans le coeur des hommes.
Tout cela méritait un baiser. Et un baiser d'amour noir qui sonne vrai…
Londres se fait belle pour accueillir bientôt la chienlit olympique…
aujourd'hui les americains votent pour leur nouveau presedent …
and the winner is: VIVE OBAMA !!!
ce journal semble surprit par la victoire d'Obama… et oui, il est temps de changer les regles du jeu…
Angel. Je la choppe en train de faire la sieste
Si j'aime tant la compagnie d'Etienne c'est que sa si visible exubérance est un piège a préjugés. C'est avec une certaine élégance, après un moment partagé, qu'il vous amènera à vous dire à vous-même : « Il ne faudrait jamais trop se fier aux apparences ».
En allant à la poste, je me disais : quelle image aujourd'hui pour fêter la fin de règne de la dictature du grand-guignol Bush ? Lever de soleil radieux ? Manchettes de journaux en oriflammes joyeuses célébrant le retour de la raison et des démocrates ? Noir souriant arborant sa négritude en costume du dimanche ? Bref…quand tout à coup, je réalise être l'otage, comme des millions d'autres, d'un monde, d'une culture qui cherche à faire de ses préoccupations, le centre de gravité de l'univers.
C'est ça l'impérialisme !
(Et les russes l'ont bien compris, et boudent en grognant, les réjouissances médiatiques planétaires du monde libre, parce que eux aussi le sont : impérialistes).
Empêtré dans ces digressions, je décide donc de ne pas célébrer par l'image l'avènement de ce politicien sincère, habile et métis mais de m'arrêter net, sortir l'appareil de sa housse et de faire un instantané du lieu où je me trouve : Passage clouté avec Jasmine !
Petite cure de réel qu m'aura fait du bien et remis en route vers l'autre rive du trottoir de ce jour radieux.
La sève qui pousse la feuille vers le ciel. Le ciel qui la nourrit. Photosynthèse. Azote, carbone, oxygène. Ce que nous devons à l'eau, à la lumière, tout ce que sans quoi notre vie ne serait pas et nous est un mystère, je le photographie sans le comprendre.
"Convoquant nos instincts au milieu des troublements, elle me rappela que le rugissement du tigre est de la même ancestrale origine que le cri de l'homme"
Julio Valfred
Fully
Test du nouveau Fujicon argento-numérique à développement durable instantané,mono objectif rétractable en 24 paliers,capteur en granit nano compact multifacette,également utilisable pour mesurer le taux de sucre dans le raisin.
Carouge
Toujours des regrets de ne pas avoir photographiée,avant sa rénovation, la façade un peu myope de ce petit miracle de cinéma,tout droit sortie d'un film de Tati…
A first day on the Campaign Trail for the incumbent MNA for Ungava Luc Ferland; sounded almost right if you ask!!
" Jonh was my oldest brother; he was my best friend, my companion, my idol. He was the person in my life that paid the most attention to me.
He was much like my younger brother Romeo, a little on the dark side of the family but he was my whole life." My Brother John, Allan Saganash Jr., in an article that appeared in The Nation, September 12 2008
My brother Allan refuses to believe that John is dead, and calls on him to come home in this article. Someone must give him, AND us, closure one day. Lest we forget.
"Un jour vous m'aviez dit, avec un soupcon de coquetterie, que vous etiez sauvage. Je vous le confirme…" Anne Brochet, Trajet d'une amoureuse econduite
C'est le premier contact pour les clients de la banque. Et il n'est pas des moindres. Si la bourse replonge aujourd'hui, il sera bon pour gérer jusqu'à 12 salons simultanément demain.
A force de me concentrer sur l'équilibre des lignes de fuite et des cercles lumineux, j'en oublie que l'équilibre ne dure qu'un instant.
devant la télé et je lui tiens le pousse. Des deux mains et des pieds.
Mon joyeux fiston a la verve optimiste.
Mais je me demande: sont-ce là de bonnes bases pour une piété filiale exemplaire ?
Faudrait-il que je lui prêtasse d'inconvenantes et sournoises pensées ?
Un médecin militaire de Guantanamo, fréquemment interviewé à la télévision pour énoncer la vérité aux foules, y verrait instantanément toutes les bases d'un terrorisme certain et exigerait que l'on prenne des mesures radicales. Et en cela il aurait été immédiatement soutenu, jusqu'à il y a encore quelques semaines, par tous les politiciens européens, socialistes, écologistes, de droite, de gauche, universitaires diseurs de vérités, technocrates et technophiles…
Mais aujourd'hui, après que nous ayons connu l'instant sournois où une crise , disons financière, allait lancer ses flèches empoisonnées de repentir mensonger et où chacun se mettrait à affirmer tout soudain exactement le contraire de ce qu'il proclamait comme vérité absolue cinq minutes plus tôt et depuis 25 ans, le problème est: comment ne prendre aucune mesure tout en prétendant, à grand renfort de presse, avoir pris conscience d'un problème !
Nous avions connu le tsunami, plus gigantesque consommation de bonne conscience sociale de l'histoire de l'humanité, qui procura à chacun, pour quelques billets de 10 francs, un bien-être valable au moins dix ans: retour sur investissement digne des plus grands délires financiers.
Aujourd'hui, nous allons vivre un tsunami de bonne conscience politique. Surtout si un certain Bon Noir vient redonner à la Blanche Maison un teint plus adapté aux circonstances du grand deuil financier.
Probablement que demain nous pourrons agiter joyeusement de gentils petits drapeaux stars and stripes… Enfin ! … et attendre, disons, deux ou trois semaines de deuil financier, pour les bonnes manières, avant de reprendre goût à la vie, à l'argent, à l'adrénaline, aux challenges, aux mega-pixels, à google-earth, aux baisses d'impôts… et oublier gaiement que notre mode de vie jette la mort en délicieuses étincelles commerciales comme un bouquet final d'artifice des fêtes de Genève.
Une perfection technologique, V-R-A-I-M-E-N-T !
[intervention dans une exposition]
depuis un quart de siècle, on tente de nous interdire, de condamner et de punir l'idée même que l'homme puisse soutenir l'homme, que l'arbre s'obstine à soutenir la maison, que l'insecte aime soutenir l'oiseau dans son vol, que la pomme soit tentée de prendre la main du lièvre blessé pour le convaincre de courir encore…
"dans mon sac de voyage
une seule veste
bien moelleuse"
Kusama Tokihiko
Besty a une grande connaissance de la vie dans les bois, un plaisir complice de parcourir la forêt en sa compagnie et nous n'en revenons jamais bredouilles.
Est-ce qu'il y a vraiment quelque chose à dire!
Ah, j'ai trouvé." no comment"