GE
Moi aussi je me lâche quand je suis chez moi. Quitte à glisser un peu vers des terres inconnues.
Ce n'est pas la boue qui faisait défaut au festival du "Chant du Gros" pour y organiser des concours de glisse à la Woodstock mais … une bonne dizaine de degrés celsius.
Croyez-moi si vous le voulez mais… mon stylo "Lehman Brothers" s'est fait hara-kiri et a rendu l'âme aujourd'hui. Ma nervosité durant le week-end, peut-être ? Une fois collector, un objet se passe de sa fonctionalité.
Au son du canon, je décide d'acheter l'action Lehman à 18 cents. Elle valait 62 dollars au début de l'année.
Je décide de les réunir le temps d'une image. Je viens de comprendre comment fonctionnent certains photographes people, assembleurs de personnages autant invraisemblables que les histoires qu'ils inspirent.
Il est cubain. Elle aussi, sans doute. Son rhum de La Havane est aussi volcanique que son rire. Hasard ou nécessité, j'ai écrit le début de leur histoire.
L'interdiction absolue de photographier ce cirque me vaut quelques contorsions.
La tombe numéro 707 sur laquelle est gravé J.C. n'est pas celle de Jésus Christ mais de l'un de ses plus fervents soldats, Jean Cauvin, plus communément connu sous le nom de Jean Calvin.
Voilà ce qu'a provoqué Nicolas dans sa chambre à coucher pour avoir abusé de son accélérateur à particules (prêté par le CERN) …
Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now pay later ! Buy now pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! And we will fuck you for free ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! But how much was it ? Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now pay later ! Buy now pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! And we will fuck you for free ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now, pay later ! Buy now pay later ! Buy now pay later ! Pay now…
Seven years later, he reappeared in my dreams, and always inquiring about contemporary issues. I meant to ask him where he lives but did not. Was I afraid of the answer?
"On ne fera jamais assez l'eloge des fesses. On fremit en pensant qu'un caprice de la creation aurait pu priver l'homme et la femme de cette rondeur ou vient se refugier tout ce qu'il y a en eux de plus tendre, passif, aveuglement confiant, et voue aux coups et aux obscurs devouements. Car la fesse, helas, redoute la fessee, comme elle se veut pudiquement voilee. On ne la denude le plus souvent que pour lui faire subir des sevices, alors qu'elle appelle de toute sa douceur les baisers les plus sonores. On lui prete des penchants masochistes…alors qu'elle n'est que soif de tendresse."
"…Laissez-moi m'etouffer
Grain a grain
Avec tous ces sabliers
Coincesa dans ma gorge…" MS-DL
son aspirateur était plustôt méfiant…
région du Lac Garda, un ouragan qu'on se croit aux caraïbes
Les touristes rentrent et le photographe aussi
des enculés de fils de putes en ont fait un art de consommer et de vendre
regarde donc ce qu'ils osent appeler rock dans les médias
mais parfois tu déboules dans un concert, il y a cinquante personnes dans la salle, trois têtes de lard ont traversé l'atlantique pour jouer devant ces 50 cons…
et là, les corps sont vrais, pas de sourires de façade, tu commences de vivre … et la musique réelle se lève
si tu te crois quelqu'un de bien, ne va jamais dans un de ces concerts - seul celui qui envisage de se considérer parfois comme une merde a le corps assez vrai pour entendre vraiment cette musique-là … trop réelle … hors de la jolie culture … dans un autre espace que l'intelligence …
ne te fuis pas dès le matin pour te cacher derrière tes cheveux repeignés, tes habits frais, ton eau de toilette subtile, tes pensées bienpensantes, ton sourire fabriqué - peut-être que ta vérité est justement là, qui t'attend depuis des lustres dans ton miroir, te disant silencieusement: c'est toi que j'aime, c'est toi qui es moi
sur la petite image en bas à droite, une reproduction d'une oeuvre d'un artiste chinois, de l'époque où l'art frôlait la mort, pas comme chez nous où il n'est qu'une consommation de plus, consommation d'illusion de créer ou consommation d'illusion de voir: on y aperçoit mao admirant très officiellement le pissoir de duchamp
il s'agit bien sûr d'un montage photographique, le grand timonier n'ayant que haîne pour les fonctions élémentaires du corps et de la vie: toutes les dictatures sont basées sur le refus d'accepter la banalité, banalité du corps physique, banalité du corps social et toutes les autres banalités
l'eau de toilette est l'étape initiatique du fascisme
Dans ce tiroir de cuisine traînent pêle-mêle depuis des lustres les ustensiles usés et démodés auxquels ma vieille mère tient comme à la prunelle de ses yeux.
Couteaux à pamplemousse, cuillères à soupe chinoise reconverties en cuillères à sauces diverses, épluche-légumes qui a vraisemblablement connu la dernière guerre et une ribambelle de couverts dépareillés qui ont chacun à leur manière marqué une époque de la vie de famille.
Alors que c'est la nostalgie qui m'envahit à l'ouverture de ce tiroir, un ethnologue pour sa part se régalerait certainement de ces signifiants vestiges…
"Regardons-nous vers le bon phare
ou le ciel est-il vide et creux ?"
Francis Cabrel, "Le Chêne Liège".
"pour comprendre l'autre il faut l'habiter jusque dans ses rêves." ….