GE
Le train vole sur ses rails, je déclenche à l'aveugle, sans voir sinon des lignes brisées hoqueter, des arbres, des pylônes, des toits défiler à toute berzingue. Je déclenche en m'abandonnant aux mouvements de l'imprévu pour échapper au paysage tout étalé dans son arrogante évidence et ne rechercher que l'effet qu'il produit…
Tribune de Genève du 23 août 2008 :
Genève: la météo prive le botellon d'un succès retentissant
La météo n'était pas de la partie vendredi soir pour le botellon genevois organisé au parc des Bastions. L'atmosphère humide aura certainement découragé certains fêtards. Vers 22h00, une bonne centaine de jeunes se trouvait devant le Mur des Réformateurs.
La Ville de Genève a été la seule municipalité en Suisse à tolérer ce type de rassemblement venu d'Espagne. Elle a cependant posé des conditions, notamment que l'espace soit nettoyé à la fin de la fête. La présence d'éléments de prévention a également été imposée aux organisateurs.
…
Au même moment, dans la campagne genevoise, au champêtre festival de Monniati, deux quinquagénaires se retrouvent derrière un paravent décoratif pour se cuiter en cachette alors que le tout jeune public boit sagement jus de fruits et autres coca zéro.
Les amateurs d'alcools qui mettent en péril l'ordre public et transgressent les conventions (se beurrer la gueule en troupeau dans un bistrot ne fait pas encore la une des journaux) vont probablement bientôt se faire sangler le goulot.
Une autre proposition, toute morale et lucrative en même temps serait de :
TAXER LES VICES POUR FAIRE FLEURIR LA VERTU !!!
Et par-là, célébrer dans la joie, mais avec retenue, le véritable et tant attendu avènement des temps modernes.
Puisque la famille et l'éducation défaillent, l'état en s'y substituant, trouverait par sa prise en charge de ceux qui branlent au manche une nouvelle source de revenus.
Quelques propositions :
-Taxer ceux qui bouffent des Hamburger et vont à court terme embouteiller le système de santé.
-Taxer ceux qui ont des piscines et empêchent Nestlé de pomper les nappes phréatiques et ainsi mettre en bouteilles leurs très profitables eaux minérales, ce qui auraient des incidences sur leurs résultats, ce qui signifierait moins d'impôts, ce qui engendrerait, à coup sûr, des coupes dans la culture et le social.
-Taxer ceux qui baisent plus d'une fois par mois, puisqu'il est reconnu que le sexe est énergétivore et peut rendre lascif au travail.
-Taxer les voitures. Le café. Les frontaliers. Les cigarettes. La circulation en ville. Le trafic sur les autoroutes. Le passage dans les tunnels. Taxer les riches. L'information sur internet. La connexion au câble. Le profit. Taxer celui qui dit : T'es qu'un gros con ! Taxer les putes - à la source. Taxer les taxis. Taxer les fumeurs de pétards. Taxer les spectacles. Taxer les poubelles. Les chiens. Taxer les terrasses de bistrots. Taxer ce qu'on importe. Taxer le produit du travail. Taxer celui qui quitte sa femme. Taxer l'église et ceux qui y croient encore. Taxer ceux qui veulent faire la fête, animer la ville. Taxer ceux qui consomment trop. Ceux qui polluent. Taxer pour aller pisser
-Taxer les fleurs parce que ça sert à rien !
Micha mime le refus qui lui est adressé lors d'une énième demande d'emploi et martèle : j'aime travailler ! je veux travailler ! je dois travailler…
"We are made of time.
We are its feet and its voice.
The feet of time walk in our shoes.
Sooner or later, we all know, the winds of time will
erase the tracks.
Passage of nothing, steps of no one? The voices of time tell of the voyage." Eduardo Galeano, Voices of Time
«…la vengeance est douce au coeur du Sauvage, même envers ceux qui lui tendent la main. […] Nos consciences ne seront plus jamais tranquilles, en leur présence comme en leur absence.» Josée Blanchette
Lentement, de fil en fil, il s'approche de la femelle. Il lui offre de la musique, jouant de sa toile comme une harpe, il danse, la caresse, jusqu'au moment où le corps de velours soit sans conscience. Il l'attachera fort avant de passer à l'acte, sinon, il serait dévoré après avoir jeté son dévolu sur elle.
Prendre rendez-vous 4 jours à l'avance via Facebook pour aller se saouler au botellones… ca fait pas un peu "No life" ?
Aux concerts de l'Aube aux Bains des Paquis, musiciens et spectateurs regardent dans la même direction.
Vous connaissez le polonium-210, cette substance radioactive qui a valu une mort atroce à l'ex-agent du KGB Alexander Livinenko à Londres en 2006 ? Une étude récente montre que les Philip Morris, RJ Reynolds et autres BAT ont caché au public sa présence dans les feuilles de tabac. Mais chuuut… vous avez du feu ?
Une délicieuse petite guêpe vient me rendre visite… et semble trouver ma prose charmante. Bien la seule !
[dans quelques jours… rentrée scolaire]
[Artamis: la fête de la fin - place à la culture propre … et de masse !]
[Artamis: la fête de la fin]
Nettoyons la chienlit qui ne se coule pas dans les moules, pourtant si bien huilés qu'on sent à peine l'enfermement !
… ou si bien beurrés… ô dernier tango à Paris !
[Teresa Kaufman - Thérèse et ses deux frères - Ed.La Fontaine de Siloé]
Aujourd'hui, Monsieur l'aventurier emporte son nounours
en campagne, ça nous pisse dessus ou on se fait fumer, ou encore mieux, les deux à la fois…
ç'est beau et ç'est bon
Il sera mangé avec beaucoup d'attention
devoir m'arrêter ou montrer un document, il n'y a personne. Je pense à tous les juifs, hommes, femmes, enfants, qui ont essayé içi de sauver leur vie dans les années 40, et qu'on ne laissait pas passer. Ils étaient souvent forçés de retourner dans les mains de leurs meurtriers.
Sport relativement peu représenté aux Jeux Olympiques du fric, de la colonisation idéologique, de l'occultation des conflits politiques et sociaux et de l'édification d'une identité nationale basée sur l'affrontement et l'opposition à l'autre. En somme, tout ce qui est contraire à la convivialité, au désintéressement, à l'amitié, l'entraide, la solidarité, le partage et l'hospitalité. Mais ça, c'est sans doute de la poésie…
L'homme c'est séparé de la nature,
il coupe le lien essentiel qui le relie au vivant.
D'ailleurs, il ne parle plus de nature, mais d'environnement !