Une brûlure de cigarette te permet de voir le ciel. De voir plus loin que le store de la réalité.
Je ne sais pas si beaucoup d'oeuvres d'art t'emmènent regarder au-delà du store parfaitement looké de la culture propre…
La cigarette serait-elle plus créatrice que l'art obéissant ?
Face apparente du désir, l'érotisme, le vrai, pas celui des princes, ne s'est jamais confondu avec l'élégance !
[Pour la redéfinition d'une esthétique prolétaire]
J'ai un peu assoiffé mes plantes…
toujours mieux que de le surarroser avec un gicleur automatique comme si elles n'étaient que des imbéciles incapables de puiser dans leurs propres ressources !
Si tu veux transmettre la force, à tes plantes ou à tes enfants, ne les comble surtout pas de tous les conforts mais fais l'effort de leur donner à sentir le manque et la douleur, même si cela t'en coûte de jolies angoisses.
Heureusement, aujourd'hui, elles vont recevoir un peu d'eau venue du ciel…
"Demander de l'argent à des gens bien installés dans leur confort"
Pourquoi ces regards sont-ils si insupportables aux Gentils Citoyens Genevois, la panse aussi gonflée que leur porte-monnaie, mais la pensée un peu plate ?
Par contre, quand une gentille Madame B., la peau bien blanche, bien éduquée, certainement riche, à qui un gentil occidental peut parfaitement s'identifier, quand elle est libérée d'une violence dont des millions de gens souffrent quotidiennement, alors l'ivresse de satisfaction et le bonheur absolu se lisent sur tous les visages et s'entendent sur tous les média.
Des Roms discriminés dans leur pays, des petits africains qui meurent à la pelle, des jambes d'enfants qui explosent sur des mines que nous avons fabriquées et qui nous fournissent l'argent de notre confort ? Mais tout le monde s'en fout mon bon monsieur ! Comment s'identifier à une gueule triste de petit nègre malade ? Comment s'enthousiasmer ? Pourquoi se fatiguer à y penser ? Si Madame B souffre, c'est comme si moi je souffrais ! Tandis que cette femme avec son enfant, ça n'a rien à voir avec moi ! Absolument rien du tout - du tout - du tout !
Nous avons eu l'EURO, Wimbledon, et dans le triste intervalle avant le Tour de France et les Jeux olympiques, voici que nous avons heureusement la libération de Madame B. qui nous fera passer encore 2 jours de bonheur médiatique absolu !
Décidément nous vivons un bel été ! Vite ! mon téléphone portable! Que je transmette sans attendre un seul instant ma joie de vivre à mes quinze maîtresses !
Choulex - 18 heures 31
Et bardés de panneaux indicateurs portés en casquette, souvent, rêver de voyages nous suffit.
Peser le pour et le contre – larguer les amarres ? C'est le mauvais moment. Demain, oui, peut-être.
Alors attendre un peu avant de se mettre en route et rêver de départ jusqu'à en oublier la destination…
Genève -
Soleil et convivialité. Audace et flagornerie. Régression joyeuse et hauts talons. Panache et pitreries maîtrisées. Plongeons et police. Gâteau au chocolat et photographie. Eté et puces de canards. Musique et sauna. Jean et Flora. Entre autres et cependant. Gentillesse et cumulo-nimbus. Espagne et Allemagne. Michel et Michel. Sono parfaite, chapeau, montre Chanel au fond de la vase, eaux gazeuse, buffet, beaux sourires, ont été quelques uns des ingrédients qui ont fait des cinquantes ans de Michel une belle fête.
Entre quelque part et ailleurs - 17 heures 05
A fond de train en route vers le futur..
Genève - 19 heures 09
Je les ai regardé un moment mouliner des bras et des pieds et me suis demandé ce qui pouvait bien les motiver alors qu'il faisait si bon être couché dans l'herbe ? Par cette abnégation, cette maîtrise du geste parfait que conjurent-ils, vers quoi tend leur quête ? Et tout à coup - un flash vraiment - j'ai vu qu'ils se battaient contre un fantôme invisible, et la sympathie m'a mis debout, m'a fait mouliner des bras et des pieds moi aussi, appareil photo tendu vers eux, à vouloir photographier ce fantôme…
Genève - 12 heures 58
Un banquier peut, avec un peu de finesse, si le noeud est bien noué, transgresser les codes en vigueur en laissant parler les motifs…
Plante de clochettes
«Chaque année, à sa floraison, je ne manque pas d'y convier des amis à une beuverie, et je me suis déjà par cinq fois enivré sous son ombre.» (Les formes du vent. Paysages chinois en prose)
All my best, Kanada!
"Patriotism, to be sure, is the vulgar notion that my country is the best because I live in it, but it is surely time for Canadians to shake off the constructions of their heritage, throw away the fleur-de-lis of Quebec and the Union Jack of the Loyalist East, and relish to the full the honourable, unique, uncertain distinction of being, in invigoratingly various ways, Canadian." S. Brook
400!
Coups (would've loved to!)/ Sourires protocolaires (forcés today)/Kebek (Happy 400th!)/Millions (Rush L.) Lamentation: «Chickification of America.» Il trouve qu'il y trop de «females» dans les salles de nouvelles… Lire NYT dimanche.
If only…
"I feel certain that I could address the entire world, if only I had a place to stand." J. Durham (Cherokee)
Genève
Hommage à Michel J.: qu'il trouve dans cette thérapie quotidienne qu'est "Une Par Jour" l'élan de la motricité hormonale.
Genève
Ce roman thai a l'air prenant. C'est à peine si elle s'en détache pour la photo.
Bourg-Saint-Pierre
Le Lys Martagon, espèce protégée à la rareté entretenue par l'amour dévorant des chevreuils.
Trente
Ce panneau plié provoque le désordre dans l'image, et crée le malaise chez ceux qui comme moi aiment les lignes bien tirées, la rigueur des droites et des diagonales. Sans doute un passant distrait, lisant son journal et abasourdi par les derniers cours du brut, l'aura-t-il percuté…
Toile
Le modèle ancestral du Word Wild Web, la toile d'araignée mondiale. 130 sites en juin 1993, 108 810 358 en février 2007.
Et au centre de la toile, Big Brother is watching you…
Couple
“A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi,
et regarder les gens tant qu'y en a…”
Soldes
Comme vous ne le voyez pas sur l'image, ce sont les soldes à Paris. En effet, les bannières rouges verticales arborent toutes ce mot magique que j'ai censuré sans scrupules dans mon cadrage. Place à la tyrannie de la mode et au vertige de l'achat, sous un ciel pourtant si pur…
la perdrix à fait sa toillette ici…
Perdrix
"… par ta spirale sacrée,
tu nous guide vers
les sommets infinis"
Où nous pouvons vivre en parfaite harmonie
Jeunes retraités !
Premier jour! …une autre étape de vie…
amusez-vous bien les colombes
je vous fais confiance sur ce coup là!!!
Maître!
« Un portrait n'est pas une ressemblance.
Dès lors qu'une émotion ou qu'un fait traduit en photo,
il cesse d'être un fait pour devenir une opinion.
L'inexactitude n'existe pas en photographie.
Toutes les photos sont exactes.
Aucune d'elles n'est la vérité. » Richard Avedon
La menthe, Menta piperita L., fraiche ou séchée, me reveille chaque matin
et me rafraichit dans la chaleur. Une petite recherche dans l'internet me confirme les qualités extraordinaires de cette modeste plante. Heureusement, je cueille assez pour être independant de çe qui nous veulent vendre les producteurs de "Thé" industriels en sachet , ç'est imbuvable.
Ouff, çette Euro, ça commençe à disparaître…
(Pas trop longtemps, on donnait de l'argent à un ami qui allait au Sri Lanka
pour aider les gens qui avait perdu leurs maisons et leurs commerçes à cause du Tsounami. Le bois à construire devenait immédiatement très cher…)
J'ignorais que Franco faisait aussi dans la théologie et l'ésotérique…
Pour 48 francs, il lave, coupe et sèche ma vie éternelle, ç'est vraiement pas cher
Pour une fois, je me souviens de faire une foto de mon éxposition
comme elle neuve et prête. (Bon, pas si neuve que ça: Les photos, je les ai prises il y a dix ans. Aujourd'hui, après la grande renovation de la piscine publique "Letzigraben", construite par Max Frisch, nous pouvons enfin rattraper toute l'Exposition. Alors: "le petit bleu" au Bad Letzigraben, Zürich, jusqu'à fin du mois de Juillet.
