GE
Les fleurs honorent l'escargot
A cela près
le bleu n'est pas plus bleu que le ciel…
Petit-déjeuner réunion avec l'équipe, ils parlent stratégie, sponsors, gala etc.…
J'écoute!
le regard fixé sur l'extérieur
Au plus vite
prendre à droite …
Tu dors?
C'est peut-être la seule question qui n'appelle pas de réponse!
Cœur fragile, serré, sensible, meurtri
Cœur vaillant
Cœur qui bat,
S'enflamme, s'allume, chavire, déborde, se livre
Se lâche brusquement
Ô amies collines
hêtres sapins
Je me ressource…
…prend ton temps,il me faut encore reposer."
…Bruce joue à cache cache avec la Lune juste avant qu'elle cède sa place au soleil pour la journée.
Elle semble révolue l'époque où les princesses penchées à la fenêtre du donjon attendaient qu'un charmant prince s'accroche à leur chevelure et viennent les délivrer.
Bien que je doute que cet atavisme dont on biberonne les marmots n'ait plus tout à fait cours dans l'inconscient de certains.
On oublie trop vite qu'il a fallu des millions d'années au trilobite pour devenir monobite…
Dix sept ans, pique-nique, neuf cadeaux, bonne amie et retour du soleil…
Elle tombe de sa chaise de rire. Dans l'agitation, je dégaine mon appareil, mets mon index qui trempait dans le taboulé sur l'objectif et comprends enfin comment Hamilton, le photographe de charme du siècle passé, produisait ses stupéfiants effets sirupeux.
La rose s'élance vers le ciel, lui lèche les orteils.
…
X : « Je n'ai jamais payé pour l'amour, non jamais. Pour le sexe, oui. Mais pour l'amour, ah non ! Ça jamais… »
Réplique d'Y : « Moi, continuellement. Avec des fleurs, des livres, des repas au resto. Bien sûr, j'ai beaucoup dépensé pour être aimé…. »
…
Groupe d'ados. L'un d'eux parle aux autres, attentifs : « Tu fermes les yeux un soir, tu t'endors, c'est comme la mort, cent millions d'années passent, le matin tu te réveilles, t'as rien senti, tu te rends compte, c'est génial….qui a du feu ? Ma maman en a mais elle est pas là… » Au-dessus d'eux, une chauve-souris terrorise des moustiques.
…
Deux amoureux se glissent sous le feuillage dense d'un arbre au parc et gloussent. Une dame avec un chien en laisse observe, écoute.
…
Demain l'été.
Tirs de missiles, soldats au pas de l'oie, villes dévastées, gerbes d'images de destructions balancées sur écran géant à la fête de la musique. Extraordinaire purge des angoisses de l'époque - comme si au doudou, au nounours, ou à la lolette se substituaient la clope, la bière et l'alcopop - catharsis où chacun dans sa solitude cherche la solitude de l'autre pour se sentir plus fort. Sardines en banc qui se rassurent pour échapper aux prédateurs.
Le groupe rock « Ca va chier » clôt magistralement la fête de la musique en rappelant que sous tout habit de lumière on porte un slip.
Q: Entre une petite culotte en souvenir ou un soulier, tu prends quoi?
R: Hmmm! La petite culotte enroulée au talon?
-Saviez-vous que c'était la Journée de la Lenteur hier?
-Non mais, nous, on est toujours slow man!
J'en ai maintenant la certitude. Une Ferrari Testarossa sert à voir la vie en rose.
Le frottement de la bague sur la crosse a des vertus appaisantes insoupçonnées.
Deux ans jour pour jour de uneparjour, 50 ans de vie commune avec moi-même, le moment est venu de jouer au vieux con qui redéfinit "UNE par jour". Le temps d'un fugace phantasme.
"Un homme voyage en permanence sur la terre et les mers. Il regarde, photographie et dessine le monde." Aucune adresse sur les enveloppes envoyées aux femmes qu'il a aimées le long de cette errance. Juste un portrait et le nom d'une ville. Avec son courrier du corps, Alan Humerose me fait aimer l'errance du voyage.
Les technocrates du business médical ont parfaitement étudié ce qui cloche en toi, ce qui fait de toi une proie facile, à la chair tendre et suave sous leurs crocs avides…
Alors ils te renvoient sans relâche des miroirs de ta peur, enjolivée, devenue sympathique, avouable, esthétisée, culturelle, marketisée, passée au déodorant du graphisme…
Je ressens et je ne veux pas cesser d'exprimer une haîne profonde de la commercialisation du sport et de la médiatisation des stars fondamentalement malsaines et inutiles à l'humanité.
Mais toujours j'aime le public et me sens bien quand je me perds dans la foule… même si elle m'attriste de ne pas croire en elle-même plutôt que de suivre aveuglément ceux qui l'exploitent et la manoeuvrent.
Après petit pipi et pompage de sang chez le médecin, café et croissant dans le jardin d'une boulangerie à l'orée d'un quartier chic…
Concentrés dans la lecture de leur presse favorite, une demi-douzaine d'élégants parsèment le gravier ombragé.
Bouts de doigts se frottant avec nonchalance pour se débarasser de miettes importunes peut-être inexistantes, tension constante vers une apparence supérieure, subtilement hautaine, silence ouaté, même chez ce couple qui ne règle pas ses comptes en public… Surtout ne pas sourire à la serveuse, ou si brièvement et avec une distinguée condescendance !
Mais pourquoi donc les gens bien vivent-ils une telle peur de la maladresse, de la tache sur la chemise, du ridicule, de la réalité vraie ?
Pourquoi doivent-ils sans relâche s'obstiner à paraître autre chose que ce qu'ils sont ?
Heureusement qu'il y a les moineaux, petits piafs insolents, voleurs charmants s'installant dans les corbeilles à croissants, ne cachant pas leur voracité et troublant le silence religieux. Ainsi que les deux balayeurs aussi, … techniciens de surface oh pardon !… Balayeurs donc, dont les vêtements désagréablement oranges polluent le pittoresque du petit jardin délicatement ensoleillé. Leurs commentaires rigolards sur le dernier match me font du bien, mais l'ambiance du lieu les retient de parler à voix haute et naturelle…
La lumière du petit projecteur fait la folle.
monde. (Si le texte allemand ne vous dit rien, n'essayez pas le danois, langue plustôt éxotique, ou les villages portent des noms comme
"øllebølle" )
d'énérgie éolienne du monde..
pour ennui. Le foot italien m'apprend au moins un peu la langue du bel paese…
En diplomatie, on appellerait ça la politique de la chaise vide. En Palestine, on construirait un mur entre les deux fauteuils, et en amour ça ressemblerait à un divorce. En Normandie, on dit tout simplement qu'il pleut…
Après le péril jaune, le danger islamique. À quand la menace helvétique ?
Ma voiture a des yeux dans le dos qui semblent tournés vers un passé de gabegie, de pillage des ressources et de nuisances écologiques. TDI comme Terre Désastre Imminent…
L'extraterrestre vient de sortir de la soucoupe volante et se repose sur un banc du décalage horaire de quelques millions d'années… Mauvaise surprise, le petit homme vert si bien imaginé par la littérature ressemble comme deux gouttes d'eau à nos contemporains ! Quelle déception face à tant d'espoirs réduits à néant…
Un des meilleurs jambons mangé dans ma vie… Le cochon avait été soigneusement engraissé, puis tué par mes valeureux copains d'Auvergne. Cette sanglante barbarie donna lieu à quelques libations épiques, suivies d'agapes non moins homériques. Un an et demi de séchage après, le gras était aussi savoureux que le maigre…
À bien regarder cette image, il me semble être pour une fois dans le vrai…
Pour un oiseau, éfleurer c'est de caresser l'eau pour sentir sa fraicheur sans toutefois y toucher….
Chez l'homme, c'est de caresser une femme pour sentir son odeur sans toutefois y toucher…..
Mais, c'est toujours éblouissant d'attraper cette image… on redeviens gamin !