GE
A fond de train entre quelque part et ailleurs avec quelqu'un d'autre…
Sous un pont, à l'abri de la pluie, un homme partage un morceau de pain et un bout de jambon avec Tim, son chien…
…
Dans le Matin, vaisseau amiral de la presse people lémanique, Marie-Ange Brélaz, la femme d'un poids lourd de la politique locale, déclare : Pour ne pas être tentée par les chips, je les donne à manger à mon chat, et offre un sourire fendu jusqu'aux oreilles au photographe…
Moralité : Le sacrifice de soi (si c'est proprement mis en scène)vaut encore plus que le bonheur de partager .
Mais que se passe-t-il dans la tête des grenouilles pour gueuler pareillement ?
Leibovitz, ou l'art de vendre des lunettes de soleil quand on est star…
"Your conscience is a nuisance. A conscience is like a child. If you pet it and play with it and let it have everything that it wants, it becomes spoiled and intrudes on all your amusements and most of your griefs. Treat your conscience as you would anything else. When it is rebellious, spank it—be severe with it, argue with it, prevent it from coming to play with you at all hours, and you will secure a good conscience; that is to say, a properly trained one. A spoiled one simply destroys all the pleasure in life. I think I have reduced mine to order. At least, I haven't heard from it…" (Mark Twain)
"Flowers are words that even a child can understand." (Quentin Crisp)
cachée derrière
un amour menteur
un amour trompeur
d'un pauvre mec quoi!
perdu, qui joue la victime,
parce qu'il croit que l'on croit ses mensonges
En amour, il y a un temps pour plonger, mais il faut attendre que la piscine se remplisse si l'on ne veut pas plonger dans un bain de pieds.
Fanny Ardant
Il est comme une irrésistible envie de se lover dans ce coquillage qu'est la Piazza del Campo.
C'est avec une fierté à peine dissimulée qu'il descend de son cheval pour enfourcher les 500 chevaux de sa Lamborguini et chasser les Porschistes en mal de vitesse.
"L'enfer, c'est les autres", écrivait Sartre. Je suis intimement convaincu du contraire. L'enfer, c'est soi-même coupé des autres. Abbé Pierre.
Leçon magistrale de Charles sur la crise du système financier. Pour lui, un seul coupable: les banques commerciales. Celles qui vous prêtent un parapluie quand il fait beau et vous le retirent quand il pleut. Je lui demande si les consommateurs américains ne devraient pas rejoindre le banc des accusés. Du moins ceux qui achètent à crédit des constructions pour s'abriter de la pluie, alors qu'ils n'ont ni épargne et, parfois, ni revenu.
un paysan travaillant son champ, sous la pluie qui ruine sa récolte
Un sourire complice me monte aux yeux à chaque fois que je redécouvre la puissance érotique avec laquelle la nature sait intégrer la blessure, la maladie, la mort, dans une création toujours renouvelée de sens, de rire et de beauté.
"Sois simplement là, accepte ta laideur et ta faiblesse", me disait mon chat un soir d'été peu avant de mourir, " et jouis de ta décomposition, comme la feuille mourante, somptueuse en son marais, offrant ses fibres attendries par l'âge aux mille microscopiques bouches de la nature, avec leurs petites dents caressantes…"
Cultivé, mon chat, non ?
Il avait bien raison, et je comprends chaque jour mieux que cet érotisme à la vie à la mort est le plus bandant des projets et le plus riche des destins
Les formes visuelles ne fonctionnent-elles pas comme des drogues ?
Certains prennent de la cocaïne pour avoir l'air plus brillants dans la vie, d'autres se shootent à l'héroïne pour ressentir la réalité moins durement. On peut préférer l'acide pour se projeter dans des fantaisies fantastiques, ou le crack pour arriver à être méchant, ou encore…
Et la symétrie, que déclenche-t-elle en toi ?
Sentiment d'équilibre ? Sérénité à la contemplation d'un monde bien fait ? Refus du chaos ?
Volonté de maîtrise ? Idée de la perfection ? Beauté …
Dans le fond nous choisissons subconsciemment certaines drogues afin de déclencher les effets que nous avons expérimentés et que nous savons nous aider à vivre, à accepter la réalité.
Chers amis photographes, vous shootez-vous à la symétrie ?
La symétrie est-elle une drogue à la mode ?
J'adorerais entendre vos réponses à ces troublantes questions…
(photographie prise il y a une vingtaine d'années au Cloître de Hauterive, plan selon le conseil attentionné du père supérieur qui trouvait que c'était "la plus belle vue" sur le cloître)
retenu pour les legendes golfistes à venir..
La vie est rude pour nos grands aînés en ville. Le magasin où remplir le cabas semble bien éloigné, d'autant que le passage piéton n'est pas absent de tout danger. “La vieillesse est un naufrage”, disait le général de Gaulle, qui pourtant ne faisait pas ses courses lui-même et avait peu souvent l'occasion de traverser les avenues au péril de sa vie…
Fasciné, j'ai attendu un long moment avant de prendre ce cliché, espérant que le coeur se forme pour une image rare. Hélas, les vents furent contraires, comme c'est bien souvent le cas en amour…
Peu de pas à faire aujourd'hui, pour ma photo quotidienne. Il m'a suffit d'ouvrir la fenêtre. Je l'ai vite refermé…
J'étais chez des amis, lorsque je vis ce surprenant tableau au sol qui m'a laissé perplexe… Alors que je demandais à mes hôtes pourquoi cette oeuvre se trouvait-elle ainsi à terre, la maîtresse de maison me répondit qu'elle ne savait pas dans quelle pièce la pendre. Je suggérais de la placer au-dessus du lit conjugal pour limiter la portée de cette maxime qui se voulait certainement universelle, mais cela ne fit rire personne. Ces déçus n'avaient aucun humour et ma propre déception fut évidemment totale…
Elle a les dents du bonheur et s'affiche dans tout Paris. En effet, elle semble très attachée à cette ville…
Enfin un moyen de transport aérien peu gourmand en kérosène pour une escapade au pays des Mille et Une Nuits…
Cela pourra vous surprendre, mais j'aime beaucoup cette image. J'y trouve une harmonie certaine, entre cette courbe pointillée qui part mourir dans le virage, coupée par cet épais passage transversal qui rejoint une porte dérobée… Et surtout, je retiens la lumière des néons qui agresse impitoyablement les peintures du sol… Tout est à sa place et j'ai trouvé ce tableau si parfait que je me suis arrêté à l'endroit réglementaire. Pour une pause photo, bien évidemment…
…et chaussettes rouges…
"code mode" et Brett Sinclair!!!!
et Écho nymphe des sources et des fôrets du mont Hélicon.
ainsi que de nombreuses autres prétendantes…
Sa luminosité me réveil. Des chants résonnent en moi…
…une chasse à la pleine lune
Ils sont peints de génipapo et de cendres
cependant
…dansent et chantent toute la nuit…
… aujourd'hui et demain…
Demain!
autant dire tout à l'heure
je veillerai
toute la nuit
célébration
OM MANI PADME HUM
OM Le soleil qui illumine et réchauffe toute chose
MANI La Terre, le Sol et l'humain ensemble
dans lesquels pénètrent les rayons du soleil pour réveiller
et faire croître LA VIE
PADME Partie de la connaissance de l'infini éternel
dans un rayon confiné sur la terre et dans l'univers
HUM Partie de la réalisation,
de l'éveil du divin en soi
ou de la recherche de la particule du divin en soi
OM MANI PADME HUM
(photo,cette forêt m'appelle, nostalgie!)