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7 heure du matin,le soleil prend des airs de Lune sur l'île.
Nous mangions sur une terrasse, lorsque, à quelques cinquante mètres, un cri nous fit relever le nez de nos assiettes et interrompre la conversation. Un homme venait de sauter, là, dans le tourbillon. Agitation, attroupement. Un badaud enlève en hâte ses chaussures, tombe sa veste, plonge, rejoint l'homme qui hurle dans l'eau en faisant la planche. Etranges hurlements mêlés d'angoisses et de joie. Joie d'avoir osé sauter alors qu'il devait se rendre au bureau, au travail, accomplir son destin de wagonnet qui descend dans la mine guidé par les rails ? Ou cri de désespoir ? Envie d'en finir ? Me reste l'image de ces deux hommes accrochés l'un à l'autre emportés en douceur par le Rhône…
Catherine expose des photographies prises au cœur de la forêt amazonienne, majestueuse cathédrale de verdure, estomac primitif qui semble digérer encore la naissance du monde. On se renifle les conversations dans la glaciale galerie branchée mitterand+cramer qui, non climatisée, nous rejette sur le trottoir. Cacahouètes et verres de blanc…. Un accordéoniste avec ses deux enfants, voit de la lumière, vient nous jouer ses airs et nous met en joie. La petite qui a un sourire fendu jusqu'aux oreilles, tend un gobelet et quête quelques pièces pour la musique qui, nom d'un chien, donne alors un peu d'humanité à ces guindés menuets que sont les vernissages.
Viva la musica qui nous relie à l'instant, et la soirée fût belle…
A l'Igedo Fashion Fair de Düsseldorf du 22 au 24 juillet, les défilés se succèdent les uns aux autres. Défilés d'acheteurs, de mannequins, de jeunes gens coincés dans la fashion attitude, fashion attitude qui oscille entre convenances et transgression. Défilé de fake wild girls, de vieux beaux élégants qui ont des peaux de rhinocéros et des regards de Husky. Défilés de jeunes adolescentes qui se tortillent avec des regards de mépris pour l'innocence. Puis défilés des marques qui rivalisent d'imagination pour alpaguer les clients : Sirop - Café - Turbulence - Pure Instinct - Saint-Tropez - Tiger - Sensation - Rayure - Petit-Chou - Nice - Mer du Sud - Majestic - La Plus Belle - Meduse - Iris - Everybody - After Eden etc… mais c'est Hypernature, la marque pour schizophréniques dans le vent qui m'a le plus touché.
Lorsque se rejoignent la peinture et la photographie, le passé et l'instant, le cadre et le hors cadre, la maîtrise technique et le geste spontané…
… ne puissent avoir que le meilleur, ne rencontrer aucune difficulté majeure, qu'au fond l'éducation soit une sorte d'arrosage automatique parfaitement réglé. Et pourtant les plantes solides sont celles qui peuvent résister à la sécheresse, et ce sont elles qui donnent les fruits qui ont du goût, non ?
L'Union européenne est le premier partenaire au développement du Mali. L'aide de l'Union européenne - Communauté et Etats membres réunis - représente chaque année plus de 50% du volume net de l'aide au développement du Mali.
«Le coq chante, le jour paraît. Pour que le bon couscous soit prêt, femme, debout, du courage! Pilons, pan pan, pilons gaiement.» Cette chanson de mon village natal explique à elle seule tout le rôle que le coq joue dans les sociétés africaines. En Afrique, tant que le coq chantera, la femme continuera à piler.»
autoportrait au travail avec effet, reflet de mon essouflement avant les vacances tant attendue!
mardi 11h, depuis 4 ans ma petite visite se renouvelle chaque semaine dans la cuisine
de René Fuerst, émérite ethnologue.
c'est la première fois que je fais un portrait de lui!
il faut que je réitère avec mon "blad"…
rapide comme un nuage quand s'arrête l'averse
Elle baisse la tête, se compose un visage
Ses dents mordent sa lèvre rouge, elle salue
Ô tant de fois!
Son amour est bien loin, plus loin que les étoiles.
L'héliotrope pourtant se tourne vers le soleil
Son coeur est divisé comme le feu l'est de l'eau.
que nous ne sommes jamais en mesure de leur accorder.
ou de cours l'un de ses sens,
par exemple la vue.
Désinvolte,
il contredit brutalement la pensée…
"Mon corps suit ses propres idées, car mon corps n'a pas les mêmes idées que moi" (Roland Barthes)
Son regard s'illumine quand je lui donne mes quelques mots de hongrois avec mes pièces. Elle tend une image de sa fille en guise de seule supplique et me demande si tout se passe bien avec mes enfants.
Essayez de dire à un valaisan que Joseph-Samuel Farinet est une légende. Vous le vexerez presque autant qu'en lui faisant remarquer qu'il est facile de donner aux pauvres lorsqu'on utilise son repère pour frapper sa propre monnaie.
Ce petit homme vient de dévaliser tous les greniers entre Martigny et Aoste. De quoi nourrir 45'000 grognards prêts à dévorer l'Italie.
La mythique Fiat 500 tient la route dans les virages relevés sur le toit du Lingotto.
Atelier Tattoo Rebels à la Bäckerstrasse à Zürich couvre les peaux des gens avec tout qu'ils imaginent et désirent, et qui ne viole pas ses principes éthiques. Eva, sa compagne depuis 30 ans, n'a aucun tatouage
inévitable, Silvia Baviera dans sa Galerie à la Zwinglistrasse à Zürich, devant ma photo de Klaudia Schifferle de 1977, partie de l'exposition "Punk is coming over us" qui dure encore jusqu'à mi-août.
au Pfannenstil, petite montagne ou grande colline à côté de Zürich
C'était le premier restaurant chinois de Zürich, aujourd'hui il doit y avoir au moins 100