GE
…quitte à me noyer dedans,je ne demande pas mieux;quelle sereine noyade!
Stylos CHE, Carnets CHE, Fourre CHE, Cahiers CHE, Classeurs, CHE, Sacoches CHE. Le portrait du bel argentin est récupéré jusqu'à la nausée. Swatch a collé son effigie au fond d'une boîte de montre, et de facto signifié la victoire du grand capital sur les décombres d'une des dernières idéologies révolutionnaires. Cocasse, quand on sait que déjà à l'époque, Monsieur Guevara portait une Rolex au poignet. C'est une des fiertés du monde horloger helvétique. Dommage que Nike ou Puma n'aient pas eu, à l'époque, un marketing un peu plus agressif. Ils auraient pu sponsoriser la virée de Bolivie et coller JUST DO IT sous une photo.
Isabelle Huppert en marquise de Merteuil désabusée face au fauve Valmont, faussement civilisé par son rang, à s'envoyer des tirades étourdissantes. L'audacieuse mise en scène de Bob Wilson déroute le public. Certains se lèvent, s'en vont, d'autres désapprouvent en secouant la tête. Me reste de ce spectacle lumineux ce cri de Valmont : LA PLUS GRANDE CHUTE QU'UN HOMME FAIT DANS SA VIE, C'EST QUAND IL TOMBE DE SON INNOCENCE.
Voilà !
Un an ! Un an à photographier le quotidien, mon quotidien. Un an à trimballer l'appareil photo avec moi, partout.
Pourquoi ?
Pour faire des gammes ? Produire des liens ? - comme j'aime à dire - ça fait hocher du bonnet mon interlocuteur - et donne une légitimité un peu floue à une activité dans un monde pourtant saturé d'images. Les images je ne les vois plus, il y en a trop, alors a quoi ça peut bien servir d'en rajouter une couche ? Pour une bonne image il m'est parfois arrivé d'en produire cinquante, soixante - déchets numériques stockés dans des disques durs saturés.
Alors quoi ?
En fait, photographier, est bien plus important pour moi que ce que produit cette activité. Photographier c'est être obligé de s'arrêter, prendre son souffle, reculer d'un pas, considérer le monde. Le monde à travers lequel je galope, nous galopons. Photographier c'est comme une petite prière quotidienne, un petit rituel qui m'arrime au monde et qui m'oblige à le regarder droit dans les yeux. Photographier quelqu'un c'est le considérer, lui amener un peu d'attention, monter qu'il compte.
Et partager le bonheur de rencontrer.
Amen !
Magnifique fête de la musique. Le groupe genevois BRICO JARDIN ébranle le mur des réformateurs avec des grivoiseries et des solos de guitares qui les auraient menés droit au bûcher en 1540.
Il chante des lieder de Brahms comme on se sert la main.
L'ex Président Clinton était en ville, et je l'ai chassé toute la journée, hélas! Et qui arrive au secours? La belle Chloé, Ste-Marie, artiste, chanteuse, charmeuse, belle à ravir.
"Les gros nichons ont toujours inspiré les petites têtes" Groucho
Marx
Fierté? C'est ce qu'on dit ici! Mais comment est-ce possible si on ne s'en souvient pas le lendemain?
Douze ans et jongle depuis "longtemps". Je lui ai demandé s'il jonglera
toute sa vie. "Avec des quilles, des couteaux, tes balles, oui, jamais avec
ma vie!" J'ai refilé dix tomates pour son temps.
Sur ce quai, le 25 juin 2000, je me suis assis et pleuré presque
toutes les larmes de mon corps, la nuit durant. Près de vingt ans ensemble
et trois enfants magnifiques, elle m'avait déclaré ce soir-là "je te
quitte, c'est fini!"
Après Quartett, à la sortie du théâtre "…il faut que je relise les liaisons dangereuses…"
Au Kab de l'usine, juste avant le concert "The Young gods & Dälek "
Créer du lien? Tendre vers l'universalité de l'image ? Elles font rages, les tempêtes dans nos têtes pour savoir quelles suites donner à ce site après une année d'existence.
Notre site aussi se nourrit de ce que chacun y apporte. De là à imaginer que chaque photographe amène sur ce site ce qu'il aimerait y trouver, il y a un pas qui mérite discussion. Et vous, oui vous … qu'en pensez-vous ?
PS: cliquer sur le nom du photographe, puis sur "contacter l'auteur" pour email
Ma fille me demande de mettre cette photo à l'envers. Pour pas que l'on puisse découvrir tous les amoureux que sa voisine de classe énumère sur son classeur.
Il y a 30 ans dans cette salle nous transpirions sur notre physique.
Toujours le même regard riant et pétillant, Ramon. Le même poing qui martèle tout en douceur ses convictions sur la table. La photo d'il y a 30 ans est pratiquement la même. Il y a juste la chaise qui a changé.
J'aime les images qui racontent une histoire. Celle de la tartine beurrée qui tombe toujours du côté du beurre, à l'instar de cette fleur. Force de gravité oblige. Curieusement, la poésie de l'image en est renforcée.
… a muri sur mon balcon. Quant à l'autre, toute verte et presque vilaine mais pleine d'espoir, elle attendra encore avant de se faire manger !
Avec son duvet tout doux sous sa gorge qui ne chantera plus, son oeil qui me regarde sans ciller, et surtout son bec jaune et gouailleur de dessin animé, je lui rend un hommage silencieux, à mon petit copain…
CLAP de fouet !
Espace scénique découpé en grandes tranches par la lumière, oppositions de couleurs crues, féminin-masculin, dénudé et habillé, noir ou couleur, inversions de sexes, de personnages, frontières, sèparations, abstraction par la diction fausse, la récitation répétitive de textes…
Effets lumineux. Effets sonores. Emprunts musicaux et visuels. Parodie hip-hop. Citation de la peinture.
Surtout, philosophie visuelle parodique des publicités de mode et de parfums.
CLAP de fouet !
Tout cet attirail créé une scénographie esthétique impressionnante, parfaitement prévue pour séduire le péquin de luxe.
Me remonte à la conscience, avec émotion, le premier spectacle vu de Bob Wilson, il y a plus de 30 ans, Lettre à la reine Victoria, sur une petite scène, devant un petit public. Même abstraction de gestes, géométrie de la construction, presque sans décor.
MAIS INVESTIE D'UNE VIOLENTE PRESENCE DES CORPS, D'UNE PASSION QUI SEMBLAIT SORTIE TOUT DROIT DE LA "RUE".
Aujourd'hui, les mêmes rituels scéniques ne sont plus investis que de technique, de perfection visuelle et expressive, qui me paraissent plutôt taillées au moule d'une agence de publicité, commanditées par une banque exigeante, soucieuse de retour sur investissement.
Cher (autrefois) Bob Wilson, avons-nous vraiment besoin de perfection ? Où as-tu laissé la puissance de ton regard sur la vie, ta présence sur scène, proche de l'infirmité, de la maladie, et si réelle…
Ton spectacle est effectivement beau comme une chaise design !
CLAP de fouet !
Soyons à la mode et parlons donc, dans les chaumières de luxe, de trous, de sexe, de mort, avec l'élégance et l'éloignement de la vie qui font les élites !
La scène devient familière au Bamakois : celle des véhicule qui percutent les poteaux d'éclairages des ponts ou des routes. Ce matin, les usagers du pont des marthyrs ont découvert un des poteaux allongé sur le côté juste à la descente du pont sur la bretelle passant devant le Palais de la culture.
Quel accident drôle !
20 juin 2000 milles photos avec cette petite machine depuis début juin environ
je n'en reviens pas !
alors que, jusqu'à présent je photographiais avec un hasselblad où chaque photo
est bien réfléchie…
ici je me surprends à mitrailler un max. non pas Max!
Toutefois je n'ai pas abondonné ma Rolls !
Voilà où en est le marché de la crevette Opae'ula !!!!
rouge! les crevettes (c'est bien spécifié sur le prospectus)
Biosphère: Son écosystème fermé d'étang avec plusieurs types d'animaux et usines vivant dans l'équilibre parfait.
5 crevettes enfermées qui claquent l'une après l'autre en une année à peine
6h03 deuxième éclat de tonnerre
Passé cette première nuit d'été, je suis réveillée par le fracas du tonnerre.
L'air est envahi par le pollen des tilleuls de la place,
L'arbre des amoureux!
Une lumière ensoleillée pénètre ma chambre pourtant orientée au sud et le ciel est gris…
Je m'accoude pour mieux voir
un rayon de lumière m'aveugle
tandis qu'à peine perceptible
l'arc-en-ciel se dessine
saluant cette journée d'un renouveau…
C'est
C'est la réalité des photos qui sont sur mon cœur que je veux
Cette réalité seule elle seule et rien d'autre
Mon cœur le répète sans cesse comme une bouche d'orateur et le redit
A chaque battement
Toutes les autres images du monde sont fausses
Elles n'ont pas d'autre apparence que celle des fantômes
Le monde singulier qui m'entoure métallique végétal
Souterrain
O vie qui aspire le soleil matinal
Cet univres singulièrement ornée d'artifices
N'est-ce point quelque œuvre de sorcellerie
Comme on pouvait l'étudier autrefois
A Tolède
Où fut l'école diabolique la plus illustre
Et moi j'ai sur moi un univers plus précis plus certain
Fait à ton image
APOLLINAIRE
était plus vite, elle m'attrappe pleinement et 200 pourcent sur le vélo, en route chez le coiffeur. J'aurais aussi bien pu nager. Foto prise par Franco chez Coiffure Opéra
se sont mariés il y a trois mois, environs, sans rien dire à personne. Tout de bon! mais on veut une fête, quand-même….
Petite consolation pour moi, de voir que aussi les Golfeurs professionels ont leurs problèmes avec la pampa suisse parfois…
(Crédit Suisse Challenge à Wylihof)