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Je sais des limaces si peu, sinon qu'elles aiment la pluie et les salades - et peut-être que, par manque de curiosité, je me prive de la richesse d'un monde insoupçonné ?
Lorsqu'une entreprise engage un patron, s'il n'atteint pas ses objectifs, elle le vire. Lorsqu'un politicien ne tient pas ses promesses, on devrait faire pareil. Cette proposition confirme l'infection des institutions démocratiques par l'économie de marché et de ses procédés. C'en est affligeant. Mais à la réflexion ça empêcherait tout un troupeau de séducteurs hypocrites incompétents aux egos hypertrophiés, de briguer les affaires de l'état. Et on n'aurait pas eu à supporter la misérable fin de carrière de Dédé à la mairie de Genève.
J'écoute la TSR, peut-être France Culture, ne m'en souviens plus, où j'apprends que le peintre Claude Monet souffrait d'un trouble de la vision qui a progressivement dégradé sa vue, (affirmation péremptoire d'un ophtalmologue américain relayée par les médias) et qui expliquerait en partie la naissance de l'impressionnisme. Un trouble de la vue aurait donné naissance à un mouvement pictural subversif !?! Je pisse de rire, et d'imaginer le prétentieux scientifique faire de la paléontologie avec l'iris empoussiéré de Monet, lui-même largement boulotté par les vers, et de ce que l'information relaye comme conneries pour faire son beurre, et en tartiner ses auditeurs. Cet échafaudage de supputations me ramène à hier soir, à la sortie du parking, où une plainte grinçante, celle d'un animal à l'agonie, me pétrifia. Je tends l'oreille, sidéré par l'obstiné va et vient de ce grincement inhumain et me rends subitement compte qu'il s'agit de quelqu'un entrain de jouir dans le petit immeuble jouxtant le parking communal. Je pense immédiatement à la voisine du deuxième, que Bernard avait vu depuis son jardin, furieusement accouplée, accrochée au cadre de sa fenêtre. Je m'arrache à mon trouble et décide, avec la discrétion du furet, d'aller me poster sous cette fenêtre qui fait fantasmer la moitié du village. J'y arrive. Elle est fermée. J'entends un rire. Le grincement cesse. C'était celui de la balançoire du terrain de jeu.
« Monet se passionne pour les métamorphoses du ciel, les moires de l'eau, tout ce qui n'a pas de forme arrêtée ».
Moi aussi !
Il y a 471 ans que la Réforme est née, soit 9 virgule 057 fois l'âge de Christine qui enlève un petit caillou de sa chaussure. Ca nous paraît si loin ; mes yeux pourtant ont vu des yeux qui ont vu des yeux le dix huitième siècle naître. Je veux dire plus clairement qu'à l'âge de six ans, j'étais sur les genoux de mon arrière grand-mère, qui elle a été sur les genoux d'une arrière grand-mère qui avait été contemporaine du règne de Louis XVI. Cette arrière grand-mère-là a probablement été sur les genoux d'une arrière grand-mère qui entendit parler des réformateurs.
L'histoire est à portée de regards, elle brille dans nos yeux. Le mouvement réformateur dont Calvin, humaniste, théologien, orateur de talent est l'un des artisans les plus acharnés, est célébré aujourd'hui devant la cathédrale dans un tourbillon de ferveur œcuménique.
Plutôt que d'encenser la mémoire de ce grand chef théocratique, il serait légitime de redonner leur place à ses détracteurs. A Sébastien Castellion en particulier. Pour des raisons de dialectique religieuse, Calvin aura fait brûler trente cinq personnes, il en aura pendu treize, et décapité dix… et ainsi rendu stérile l'essor de l'art sous toutes ses formes pendant plus de deux siècles.
Petit caillou coincé dans nos semelles.
Avec Harold, séduit par une bille de cèdre dans un entrepôt à Gland !
Avaler le soleil qui a fait pousser le blé en mangeant la tranche de pain!
Suite à la mort de son frère, Anne nous lit, aux lectures publiques, ses fragments de deuil : "Jamais n'est jamais sûr".
Dans la rampe d'accès au garage communal, nichait une hirondelle. Elle a été écrasée par une voiture.
Pizza avec 5 femmes qui racontent leur atelier d'écriture érotique.
Un homme en marcel, sur un vélomoteur, pousse un cri de victoire et disparaît.
Il a fait presque trente degrés aujourd'hui.
Et jamais, n'est jamais sûr !
D'habitude, les contractuelles emballent leurs billets doux dans du cellophane. Peut-être qu'il est vraiment doux, celui-ci ?
Un casque pour le vacarme.
Et contre le bruit des images, quelle arme?
A la faveur de LA lumière du photographe que sont ces derniers rayons de soleil, je prends plusieurs images de ma fille. Elle me demande de retenir celle où elle a l'air un peu mélancolique.
Dans un instant, ce coeur va vibrer dans l'Abbaye.
Pour cette adepte des règles de l'élégance selon Nadine de Rothschild, c'est la tenue adaptée aux circonstances qui fait la différence. Et qu'importe s'il faut transformer son bureau en armoire à chaussures.
Le Comité d'Analyse Technique est bullish sur le Conf 10 ans. Bearish sur les prix, donc. Les taux longs vont monter, faiblesse du franc oblige.
… un des moments les plus importants de la vie
… rejeton âgé d'une grande famille, mis à l'abri d'une grave maladie par cryogénisation. Dans mon froid glacial, capturé par un ralenti interminable, je songe aux chances inestimables qu'apportent la technologie et la richesse… J'aurais tout aussi bien pu naître ouvrier et mourir stupidement de l'immense fatigue de mon corps!
on achète la très bonne viande Angus, d'élevage naturelle ou les petits sont nouris de leur mère sûr le prés. Il insistait à enlever ses lunettes qui lui donnait un air de mafioso…
a coté qui a perdu sa voix à cause des clopes, on devient sensibiilisé pour les petits cimetières omniprésents
Le Dimanche à Bamako… ce n'est pas seulement le jour de mariage, mais bien aussi celui de faire attention à quoi ?
… c'est ce qu'on nous répète souvent. Ici, on s'improvise réparateur de pneus de vélo, on vend quelques litres d'essence 2 temps dans des bouteilles de pastis, on fond le plastique pour réparer bassines et seaux, on s'installe blanchisseur dans 4 mètres carrés, on devient buraliste de carrefour. A Bamako la capitale comme ailleurs, y'a pas de sots métiers.
Jean-Georges qui à su transformer des pneus de velos récupérés en cris de joie, rires et forte émotions pour les petits et les grands à Baby plage à de nouveaux sites en vue!
Tableaux de Marc CRESCI qui à mis fin à ses jours 3 jours avant son vernissage, ce soir verrée en son hommage à l'usine Kugler
C'est la réalité des photos qui sont sur mon cœur que je veux
Cette réalité seule elle seule et rien d'autre
Mon cœur le répète sans cesse comme une bouche d'orateur et le redit
A chaque battement
Toutes les autres images du monde sont fausses
Elles n'ont pas d'autre apparence que celle des fantômes
Le monde singulier qui m'entoure métallique végétal
Souterrain
O vie qui aspire le soleil matinal
Cet univres singulièrement ornée d'artifices
N'est-ce point quelque œuvre de sorcellerie
Comme on pouvait l'étudier autrefois
A Tolède
Où fut l'école diabolique la plus illustre
Et moi j'ai sur moi un univers plus précis plus certain
Fait à ton image