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Pendant 5 minutes j'ai regardé ce joli couple plumé entrain de se courir après devant un supermarché.Les deux allant à une vitesse constante le mâle n'arrivait pas à toucher la femelle,l'un accélerai et l'autre faisait pareil,pendant 5 minutes rien ne changeait sauf le rythme des battements de leur têtes mimant à la perfection le tempo d'un des style les moins musicaux inventé:la Techno.
Comme quoi,on commence par des pigeons et on finit en "musique"…la musique…toujours la musique.
Dans les avions, dans les trains, bientôt on voyagera à la verticale pour gagner de la place. Aux contrôles de sécurité, pour éviter d'engorger la fluidité du trafic passager en enlevant à chaque fois vestes, chaussures et ceintures, on nous fera voyager nus. Les services de contrôles n'auront ainsi plus qu'à nous mettre un doigt dans le cul pour voir si nous ne transportons pas de substances prohibées par les réglements aériens censés garantir le confort des passagers.
Les joyeux lurons de la petite agence Rezo à la remise du world press à Nicolas pour une série d'images prises au Turkménistan.
La forme stylisée de coeur que l'on dessine communément pour l'adresser à celui ou celle que l'on aime est inspirée par la feuille du tilleul.
La joie de Nathalie d'avoir remporté le prix Georges Nicole 2007 pour son premier roman Exit Adonis - Campiche éditeur - en vente dans les meilleures librairies.
L'idée de sauver un hérisson rencontré en pleine ville à l'aube les rend euphoriques et semble donner du sens à la nuit blanche qu'ils ont passée en boîte.
Petit-déjeuner royal aux Bains des Pâquis. Bircher, tartines, café et jus d'orange. C'est le moment où le soleil se jette dans le ciel, inonde la rade, organise le bal des reflets et des ombres, allume des incendies sur les façades vitrées des immeubles. La cathédrale brûle dans la lumière. Arrive François, gouailleur, qui offre un express, emmanche, badin, la conversation au sujet du menuet Sarko-Ségo. Une escadrille de canards brasse vigoureusement l'air, nous survole, en route vers une destination connue d'eux seuls. La conversation glisse alors des élections françaises vers celles, locales, de ce prochain week-end. Arrive notre ami John, éblouit d'être vivant, sa joie nous ravit. On parle du pouvoir en croquant dans les tartines de miel qui nous coulent sur les doigts, de nos potes, de nos connaissances, nos camarades de préau avec lesquels nous jouions aux billes, et qui briguent maintenant des responsabilités à la tête de l'état. « De Dieu, jamais, jamais ma place contre la leur… » lance François. Je tire une salve d'anecdotes à leur sujet, anecdotes qui s'éparpillent avec un bruit de gravier qu'on jette dans l'eau. Arrive Jean. Nous sommes éblouis par deux canards mâles qui prennent du bon temps, je leur demande de poser pour moi. Et voilà à quoi me sert la photographie : fixer l'instant dans un présent éternel avant que chacun ne soit happé à nouveau par sa trajectoire…
"…tu vois grand-papa, pour envoyer la photo sur le natel à Michel, il suffit d'activer le protocole Bluetooth…Ah bon, c'est quoi encore ce bluetooth…"
J'ai déjà vu ce regard un brin mélancolique. Je retrouve la fille de Sarajevo, assise à la même place que le 12 décembre dernier.
J'ai longtemps cherché à démontrer que bouddhisme et béate contemplation sont des faux frères. Une photo vaut bien 1000 mots.
Ma filleule Florence apprécie que je réponde par l'affirmative à sa « do you know goldilock ? ». Et pour cause, les économistes raffolent du scénario « Boucles d'or » qui veut que la conjoncture soit ni trop chaude, ni trop froide, juste comme il faut. Exactement comme les bols des oursons.
Comme lui, je vends des fonds alternatifs. Parfois aussi, je ne sais que faire de mes mains. Alors, je croise les bras.
Dans le préau de l'école de mon fils, une invitation à me pencher sur ses possibles destinées.
La poubelle est encore l'objet le plus humain de ce paysage techno-post-urbain.
présidente de "l'association Zurichoise des journalistes indépentants"
raté. Avec ces petits appareils numériques, ça peut dûrer parfois.
Ces croix que personne ne souhaite voire un jour sur sa maîson est un signe qui veut dire que ces maisons seront démolues dans très peu de temps.C'est du moins le constat que les habitants de ce quartier périférique de Bamako ont pu faire ce matin au réveil.
La Maouloud était autrefois une fête très discrète. Mais depuis quelques années,au Mali, elle est célébrée avec de plus en plus d'éclat. Jusqu'à présent, les avis demeurent partagés quant à l'opportunité d'une telle célébration : pour les uns, Mahomet est le plus illustre des Envoyés de Dieu et, à ce titre, il importe de lui consacrer une ou deux nuits de prière et de bénédiction ; pour les autres, la naissance et le baptême du Prophète n'ont rien de particulier et il est tout à fait inutile de les célébrer de manière faste. Faste, parce que la veille du jour anniversaire de la naissance ou du baptême de Mahomet, la grande majorité des musulmans proposent un dîner somptueux à leurs familles, avant de passer le reste de la nuit à adorer Dieu et le prier afin qu'il ait pitié de son Envoyé. Au Mali, la majorité des musulmans continuent à fêter le maouloud à l'image de cette association de femmes musulmanes.Rétenons bien que le mali est pays laïque et à ce titre toutes les réligions sont égales selon la constitution.
Mme Sidibé Aminata Diallo reste cependant confiante mais très lucide par rapport à ses chances dans une course où elle reste pour le moment l'unique femme à s'être déclaré comme candidate : Sachant que nous sommes dans une société très patriarcale, je mesure le défi à relever. Mais il s'agit d'une consultation majeure où une candidature féminine pourrait être un facteur d'apaisement des débats, affirme-t-elle.
Dialou Demba est originaire du Mali. Elle a le sens de la mélodie mandingue, de la fête, qu'elle met en valeur par une voix incorruptible et envoûtante.
Vu la lenteur dans le rythme d'enlèvement des cartes d'électeurs, notamment à Bamako, le gouvernement a décidé de faire de ce mercredi 25 avril, "une journée d'engagement civique", en vue de permettre aux travailleurs d'aller retirer leurs cartes d'électeur auprès des commissions de distribution. La nouvelle a été donnée hier dans la matinée par le ministère de Fonction Publique, de la Reforme de l'État et des Relations avec les Institutions, à travers un communiqué qui précise que "cette journée est chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national".
Dans trois jours, les Maliens sont appelés pour la 4ème fois à élire démocratiquement leur président de la République dans le pluralisme politique. A cet effet, les huit candidats en lice pour la magistrature suprême s'activent sur le terrain pour convaincre le maximum d'électeurs d'ici le jour J, c'est-à-dire le 29 avril. En abordant cette dernière ligne droite,chaque candidat lance ses dernières cartouches dans des caravanes et de meeting de mobilisation en sa faveur.