GE - Une photo par jour
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INDE MYSTERIEUX – 38 - Manikaran – Profiter des derniers rayons du soleil

BYE BYE MALANA ! 

 

La polygamie est encore aujourd'hui pratiquée à Malana, c'est peut-être une des raisons de rencontrer autant d'habitants d'aspect débile. En tous cas, je n'ai pas voulu m'attarder à analyser la chose, sur le moment je devais me défaire de ces petits dealers. Je prends une ruelle au hasard et continu ma visite du village. Je rencontre alors un vieillard et son petit fils de 3 ans. Il parle d'une voix paisible à l'enfant en me montrant du doigt, lui expliquant que j'étais un étranger et qu'il ne fallait absolument pas se faire toucher. L'enfant a dû comprendre la leçon, car quand je le croise, il fit un écart avec des yeux apeuré. Arrivé au bout du village, je prends deux trois photos et retourne sur mes pas. Mal m'en pris en arrivant sur l'esplanade de faire une photo d'un détail de temple. Un jeune se mit à crier « No photo ! no photo ! » À partir de là, l'atmosphère sur cette place devint électrique. Je passe à côté lui, l'air mauvais il me fait comprendre que je dois déguerpir, à côté de lui, un jeune était en train de malaxer sur une ardoise du haschisch. Je me retourne, et une espèce de Quasimodo avec un enfant sur le dos vient près de moi et me dit « Photo, photo ! » Un qui me disait, pas de photos, l'autre qui voulait que je le prenne en photo, ça devenait ubuesque. Je passe devant le Parlement qui siégeait, mais là pas de réactions négatives, je décide alors de quitter le village, sous les sarcasmes des jeunes qui voyant que je n'étais pas intéressé par la « Malana Cream » se mirent à m'insulter. 

 

Après avoir vu Malana, je peux comprendre l'état d'esprit de Anciens. Les habitants reprochent aux étrangers d'avoir contribué à bâtir une image tronquée de Malana en l'associant exclusivement au commerce de la drogue. En février 2017, le village avait ainsi interdit les photos : les clichés pris par les visiteurs étaient perçus par les locaux comme caricaturaux, réduisant trop souvent Malana à un carrefour du trafic de drogue.  

Les hautes cimes ne sont plus en mesure de protéger les traditions et les gens de Malana. Trop facilement accessibles. La construction pour les besoins du barrage d'une piste carrossable aux portes du village a contribué à ce déclin. L'Etat n'a jamais été trop favorable à ceux qui ne voulaient pas se fondre dans le moule de la Fédération indienne. Et ce sont les indiens qui ont favorisé le développement du tourisme dans le village, une invasion impossible à contrôler aujourd'hui.....

[Jean-Louis Claude]

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