GE - Une photo par jour
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machine temporelle

Bratislava - 09 heures 53

Il s'est pris un coup de couteau dans la figure, c'est tout ce que je sais de lui, nous ne nous comprenons pas autrement que par gestes maladroits. Et sur la revue qu'il me tend, sourit le Dalaï Lama, prince de la non-violence et des opprimés. Thank you ! Yes ! Et c'est avec les mêmes gestes maladroits que chacun retourne à son destin, avec un dernier thank you... 

 

Bratislava, quelle belle allure joyeuse hier soir ! Un vent chaud remuait les arbres où sur des mètres de câbles tendus se balançait indolente une expo photo. Les jeunes filles étaient en promenade, généralement par deux, s'accrochant l'une à l'autre pour éviter de se casser la figure du haut de leurs hauts talons - et glougloutent de rire quand l'une se tort un pied avec des allures de jeune pouliche qui vient de naître. Les garçons, eux, baguenaudent en bande et jettent parfois des regards obliquent aux filles, en tirant sur leur clopes et en s'accrochant à leur bière. 

 

On m'accoste deux fois pour me demander le chemin, en slovaque, une fois en allemand. Nein, ja, yes. Ne pas savoir parler n'empêche pas de communiquer. Yes, I learn french, me dit un jeune homme. Comment t'appelles-tu ? Merci beaucoup me répond-t-il, et mon rire le fait rire aussi. Il me demande ensuite si je suis anglais. 

 

La très belle ville historique est prise d'assaut par des groupes de touristes qui débarquent d'immenses bateaux, des hôtels flottants de plus de 100 mètres de long, qui remontent ou descendent le Danube et font escale ça et là au gré du programme proposé. Puis disparaissent aussi vite qu'ils sont venus.  

 

Accueil chaleureux au Musée de la Ville que je suis le seul à visiter. Un surveillant me précède, allume les salles, les éteint quand j'en sors, me guide et me couvre d'explications sur cette région vinicole réputée depuis le Moyen-Age. Au premier, les dames sont surprises de voir arriver quelqu'un, vite cherchent à allumer les lumières, mais il n'y a pas de courant électrique. Elles sont confuses mais la pénombre ajoute un sentiment d'intimité plaisant.  

 

Sorry ! Sorry !  

 

Je sors ravi.

[Francis Traunig]

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