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machine temporelle

[un texte de Louis Guégan - Strassbourg]

Une pensée pour le peuple Grec, qui est sur le point de traverser une époque certainement très difficile, mais qui n'est pas dénuée d'espoir, dans tout le changement qu'elle apportera... peut être. 

 

L'Europe des technocrates, des tyrans financiers et des serpents néolibéraux vous a désavoué, et aujourd'hui, vous faites cavalier seul vers un futur qui semble semé d'embûche et sans lumière. Mais cette croisade que vous entreprenez courageusement, on ne vous en remerciera jamais assez, quand elle aura jeté l'opprobre sur les gredins qui ont patiemment organisé votre mise à mort. L'élan de vaillance que vous avez entrepris avec la politique d'Alexis Tsipras, sachez que nous vous le rendrons tous, et que vous ne serez pas seul - malgré tout - dans les difficiles années qui vous attendent. 

 

Soyez fiers, soyez forts - vous avez brisé vos chaînes et vous vous êtes élancé hors de la caverne où nous restons encore à contempler les ténèbres. Vos yeux ne voient pas encore, car vous venez seulement de revoir le jour après une vie passée dans le noir. Vous êtes les premiers sortis, et les temps vont être durs pour survivre. Mais un jour, sachez le, c'est à ceux resté dans la nuit que vous apporterez la lumière... 

Aussi nous patienterons, en attendant le jour où, ayant déchiré le voile, vous terrasserez des tyrans et façonnerez un monde nouveau. 

 

Je ne verrais pas un peuple mourir sous mes yeux et votre sang tâcher nos mains à tous sans encourager les miens à s'élancer hors de la nuit. 

 

υπερηφάνεια 

 

[texte de Louis Guégan - Strassbourg]

[Max Jacot]

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