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///Les marnes
L'ardoise, les ardoises, ou autre chose, une autre sorte de pierre ou de caillou, je ne sais pas, je n'ai pas à savoir, s'est entièrement effritée. ça a fabriqué un chaos minéral, comme une foule folle dans une gare à midi. Mais immobile. une infinité de petits êtres choses jetés là par la lente fureur des éléments, par la puissance du temps. Géologique. De la pluie et du vent. De la chaleur et du froid. la foule de ces petits êtres-choses baigne dans une mer de poudre minérale. la couleur est grise ou beige et je m'en fous. en marchant, j'effondre des morceaux de foule qui coulent un peu plus loin avec le sable avec leur sable avec leur poudre. mais je n'organise rien. je ne suis pas un maître. je m'effondre comme les marnes qui s'effondrent sous mes pieds. je suis heureux avec elles. je les respecte et elles me respectent.
« Liberté pour les Marnes ! »
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