GE - Une photo par jour
hhhhhhhhhhhhhSELECT o.*, m.titre_f AS module_titre , m.choix_themes AS module_choix_themes , m.id_module AS auteur_id_adresse , m.id_module AS auteur_id_adresse , m.titre_f AS auteur_titre , m.url_texte_f AS auteur_reference_rec_repertoire FROM netop_global_objet AS o INNER JOIN netop_global_module AS m ON o.objet_auteur_code = m.code_auteur WHERE 1=1 AND objet_auteur_code = 'upj_jlclaude' AND objet_date = '2024-09-24' numero=5589
uuuuuuuuuuuuuuuu

machine temporelle

Spiritus mundi -15- Crypte de l'église des Saintes-Maries-de-la-Mer - Os de sainte Sara, patronne des Gitans

Une mystérieuse figure va apparaître, à la fin du cycle biblique, c'est Sara, la bohémienne, patronne des nomades, des tziganes, qu'on verra surgir aux côtés de Lazare et des trois Maries venus de Palestine, après la mort du Christ. L'arrivée de ces personnages eut lieu dans le delta du Rhône, à l'endroit qu'on appelle aujourd'hui « les Saintes-Maries-de-la-Mer ». 

 

L'histoire de Sara n'est pas ce qui est arrivée. L'histoire est ce qui est écrit. Des femmes qui ont été tragiquement incomprises et bien mal servies par les individus qui ont établi l'histoire du monde occidental en mettant leurs opinions noir sur blanc.  

 

Dans un texte de Noune Judlin, qui est à la fois une œuvre mystique et la transcription fidèle de ce que lui ont dit les vieux gitans de Camargue sur les origines de Sara : 

« Comme la tige de lotus sacré, Sara, issue de race noble, monte des profondeurs mystérieuses s'épanouir au soleil. Reine autochtone de sa tribu, elle campe dans les forêts de pins qui ombragent le territoire où plus tard Aigues-Mortes verra sa ville édifiée. Sylves et marécages, bœufs et chevaux sauvages font de ce pays une source d'abondance incomparable, si bien qu'un grand nombre de ceux que, faute de mieux, nous nommons les bohémiens, longtemps avant le Christ avaient en Camargue leur port d'attache, leur vie, leur temple. Les invasions ont chassé la plupart d'entre eux. Quelques-uns cependant sont demeurés attachés au sol de leurs pères ».

[Jean-Louis Claude]

Envoyer un commentaire