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18. NAMASKAR INDIA – Jeunes moines tibétains jouant au cricket, le sport le plus populaire en Inde

Hier soir j'étais dans un petit dabha spécialisé dans les momos et les tukpas, pâtes faites maison. Un régal !  

Il y avait à côté de moi un jeune moine tibétain qui mangeait des nouilles, la fourchette dans une main, dans l'autre main un iPhon. Tout en mangeant, il regardait des vidéos YouTube sur un show de cascades de voitures américaines et de Monster truck. 

Moines, touristes, jeunes indiens sont de plus en plus nombreux à manger, les yeux rivés sur leur iPhone. Cela devient lamentable ! 

Il y a plusieurs années, je me trouvais déjà à Rewalser Lake, au temps de l'Internet Café, et j'avais déjà été choqué de voir des jeunes moines regarder des vidéos pornos.  

Malgré leurs conditions de moine ils n'ont pas échappé à la modernité et on ne peut pas leur en vouloir, c'est partout pareil ! 

 

Ils sont des milliers d'enfants, parfois âgés de 6 ans à peine, à quitter leur famille pour entrer au monastère. Une vie d'études, de prières, de frugalité. De fraternité aussi. De quoi accélérer leur maturité, les armer pour la solitude. Et surtout qu'ils ne pèsent plus sur le budget familial. 

Même si l'ouverture des tibétains à la modernité, au tourisme, les adolescents sont de moins en moins enclins à la vie spirituelle. Malgré cela, ils sont de plus en plus nombreux à venir frapper aux portes des communautés, car comme certains l'affirment : « être mieux au monastère qu'à la maison ». Les places manquent, alors que les adultes du temple ne sont pas spécialement formés à répondre aux besoins des petits. 

 

«â€‰Pour un “simple” moine, il faut compter dix années d'études. C'est la promesse d'une vie austère, des journées entières à étudier les textes ; et les hivers sont longs. Pour ceux qui deviendront lamas, c'est encore long, vingt-cinq ans en moyenne. Au-delà de la tradition, il faut que la vocation prenne le dessus. »  

Car, s'ils rejoignent le monastère, les jeunes ne seront pas ordonnés avant leurs 20 ans et seulement s'ils le désirent. Une liberté toute relative car, sur place, ils ne sont pas formés à exercer un métier. Difficile dès lors de s'orienter sur une autre voie.

[Jean-Louis Claude]

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