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10. NAMASKAR INDIA – Quelle vie de chien !

Qu'en est-il des tibétains restés au Tibet ? 

 

Dans la vieille ville de Lhassa, les habitants tendent à quitter leur habitat traditionnel pour laisser la place à des commerces ou des hôtels pour touristes. Ils se retrouvent en périphérie. S'ils reconnaissent que la population bénéficie des nouvelles infrastructures et d'un meilleur habitat, des Tibétains en exil redoutent les changements visibles autour du temple du Jokhang, le cœur spirituel de Lhassa. La rue qui y mène arbore les enseignes de chaînes américaines de restauration rapide comme KFC et Pizza Hut. Des touristes venus d'autres parties de Chine se font photographier en costume tibétain traditionnel. 

 

Septante ans après l'invasion du Tibet par l'armée communiste, la ville est pavoisée de drapeaux chinois, de lanternes rouges et de portraits du président Xi Jinping. Ancienne capitale des dalaï-lamas, «Lhassa n'est pas juste une ville sainte, elle a aussi une signification politique importante pour l'identité tibétaine», observe Tenzin Choekyi, chercheuse à l'association Tibet Watch. «Mais quand les Tibétains regardent le Tibet, que reste-t-il vraiment de leur passé?» se demande-t-elle. 

 

Le cinéaste Dhondup Wangchen, qui a purgé six ans de prison après avoir filmé un documentaire sur les griefs de la population à l'encontre de Pékin, estime que «le développement des infrastructures a pour unique objectif de profiter à la Chine». «Un changement imposé aux Tibétains avec le dessein d'éradiquer leur identité et leur culture ne pourra jamais être compensé par quelques programmes immobiliers», déclare-t-il depuis les États-Unis.

[Jean-Louis Claude]

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