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HARI ÔM INDIA - 55 - Femmes partant chercher du bois dans la jungle

FEMMES HINDOUES 

 

La Constitution indienne garantit l'égalité de tous devant la loi, mais les femmes demeurent inférieures aux hommes. Infériorité d'origine religieuse. 

 

« L'épouse unique, totalement confiante, considère son mari comme un dieu et lui est complètement dévoué », dit le Kâma Sûtra, un texte écrit vers le 4ème siècle av. J.-C. 

 

Le statut des femmes hindoues est sans doute meilleur que celui des musulmanes. De manière générale, il existe en Inde une asymétrie très forte entre hommes et femmes. Les Vedas posent que la femme n'est que la moitié de l'homme. Le siège de la féminité est considéré comme impur. Cette impureté, liée au sexe, est amplifiée dans les Lois du Manu, ce texte fondamental de l'hindouisme. Les femmes, inférieures aux hommes, sont assignées à demeurer d'éternelles mineures. Elles appartiennent à leur père, puis à leur époux... Une propriété qui passe de main en main. Aujourd'hui encore, l'homme transmet le nom de la lignée à travers ses fils. Il hérite du patrimoine familial. Ses droits et ses devoirs, comme prendre soin de ses parents âgés et accomplir les rites funéraires de son père, font de lui le chef « naturel » et incontesté de la famille.  

La femme est complémentaire de son époux. Mais son rôle est résiduel. Ainsi, elle est condamnée au silence. La parole et la connaissance sacrées sont l'apanage des hommes. Au XIXe siècle, cet apanage est devenu un interdit radical : les femmes n'ont accès ni à l'écriture ni à la lecture... des pères ou des maris éclairés ont alors bravés cet interdit.  

 

En 1974, sous la pression de l'ONU, Indira Gandhi a suscité un rapport sur les femmes qui révéla la très forte discrimination dont elles souffraient. L'Etat a alors mis en place des politiques de développement en leur faveur et tout un arsenal de lois pour les protéger. Un mouvement féminisme, très actif, s'est développé ; les médias ont joué le jeu.

[Jean-Louis Claude]

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