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INDE MYSTERIEUSE – 6 – Petite caféraria sur la route de Bangalore à Ooty dans les Nilgiris – 9 heures de bus

AU PAYS DES MONTAGNES BLEUES (2) 

 

Les anglais de l' « East India Compagny » s'agitèrent en 1818, se mettant à extravaguer bruyamment au sujet de la découverte d'un merveilleux Eden printanier dans l'intérieur des « Montagnes Bleues » par de soi-disant habiles chasseurs anglais. D'après les dires de ces derniers, ils avaient découvert le paradis terrestre.  

Dans ce pays élevé au-dessus des éternels brouillards du petit village de Coimbatore où tombent avec fracas d'imposantes cascades, où l'éternel printemps dure de janvier à décembre, où l'on peut y voir des buffles antédiluviens, à en juger d'après leur taille, s'y promener librement et où le pays est habité par des êtres sortis tout droit des contes de Gulliver, bref, où chaque vallée, chaque gorge de cette admirable Suisse hindoue représente un petit coin de paradis terrestre fermé au reste du monde.... 

Des deux côtés de Coimbatore, à gauche et à droite, s'élèvent deux pics à la pointe aiguë, dressés comme deux sentinelles gardant jalousement l'entrée de la gorge qui donne accès à cette Terra Incognita. Ces deux sommets pointus s'appellent le Nilguiri et le Moukkartebet. À travers les siècles ces deux cimes furent considérées par les populations indigènes comme des hauteurs inaccessibles pour les simples mortels. Franchir ses limites, même involontairement, eût été commettre un sacrilège que la mort seule pouvait punir. Ce pays enchanteur était la demeure des dieux et des devas. Jamais un habitant du pays n'aurait pour tout l'or du monde accompagné un chasseur anglais, lui affirmant qu'il était impossible d'aller plus haut, on ne voyait que gouffres, roches, cavernes habitées par de méchant Sylvains, garde d'honneur des dévas. Pour les indigènes, il y avait une ligne de démarcation qu'il ne fallait jamais franchir....

[Jean-Louis Claude]

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