216.73.216.167--0.0.0.216GE
			Au sec dans mon extérieur  
Composé de mon territoire 
J'ai perdu l'uniforme citadin 
Ne l'ai-je peut-être jamais eu
Épargné des ombres du ciel
Les racines se mettent à l'abri
Je suis parti en espérant m'égarer
Épuisé 
Brûlé des larmes d'une saison trop humide
L'abattage devenu profitable 
Les réserves en forêts consommée 
L'habitat sera reconnaissant de la perte 
Surtout nos carcasses refroidis 
Réchauffés
Réfugiés 
Rassasiés 
Saison d'un hiver toujours trop froid
Symphonie d'une tragédie
Label à la conscience 
Le vert galopant toujours 
Rampant même sur les murs à l'usage
Pourquoi récolter le carnage 
Dans l'anonymat d'un paysage 
Arrogant devant les ambitions fantômes
Ils hésitent 
Le spectacle des gestes ordinaires 
Préoccupe la saison qui débute
Les conifères indisposés 
Se partagent le rôle principal 
En attendant le lever de rideau 
Sur le court-métrage d'une mission  
Ils paniquent devant la morsure amicale
Un court instant 
Le partage s'est estompé
Le mouvement affaibli
Et dans l'éveil de son parcours 
Je me suis contenté de sentir monochrome
Des yeux bleus fatigués
Débarrassés des couleurs qui trichent
J'écoute le regard qui pardonne
Dans les larmes qui irriguent la terre 
Le corps rince le désir éclaboussé
A l'appréciation des convenances
La moisson des plumes est annoncée
Derrière les visages 
Des yeux
Les formes leurs échappent
Même ils vont sous la mer
Pour les formes du dedans 
Toujours masqués 
J'ai emprunté les mots 
Sans avoir besoin de chance 
J'ai falsifié mon langage 
En sondant le sol 
Sans même se briser les os
Effrayé des distances
Taiseux de l'infini 
Les yeux vidés
Apparu dans la lumière 
Diffuse vers l'embarcation 
Sans savoir comment
Il est là 
Déçu à l'annonce de la nouvelle 
Les serpents consultent sans frénésie
Fuir sans carapace 
Ou 
Renaitre des cendres de glace 
Isolé de sa bannière 
Il transite 
Accompagné de sa brume
Quand la terre se retire 
Peut-être abandonne-t-elle ses fonds
Ses surfaces aussi 
Elle va s'attendrir ailleurs
Pour des missions loyales
Dans la vapeur de ses gestes
Il y avait un siècle 
Ou deux 
Même plus 
Les temps inconséquents
Les traces légères
Un temps où elle ne se préoccupait pas des corps
Aujourd'hui pillée 
Elles se défend
Pour l'instant gentiment
Ils sont nombreux 
Plein d'intentions 
Pulsion d'une intensité 
Contenue dans la lumière des champs
Ou au contraire qui déborde
Comme si la honte avait déteint sur les orties 
On a coupé
On a ramassé 
Et on a cueillie 
Dans tous les sens 
Juste pour le plaisir
			
			
			
			
			
			
			
			
			
			
			
		
			
			
			
			
			
			
			
		
			
			
			
			
			
			
			
		
			