216.73.216.218--0.0.0.216GE
Si le temps efface les silences douloureux
Laver les traces d'une impasse
L'épreuve des ombres validées
Le combat des propositions
S'imposent aux passagers
Trop souvent clandestin
Impossible à séduire
Les larmes ont creusé les visages
Soumis à la charge des découvertes
Les sourires trompeurs
Ont ravagés la vallée
Trop sèche pour les écouter
Se déplacer dans le silence
C'est comme nager dans le vide
Défier la gravité
C'est sentir l'émoi du ciel
Sans attachement à la saison
Alors quand tu cherches le prétexte à la diversion
On s'efface pour mieux comprendre
L'entropie du désordre
Dans le relief d'un corps dénudé
A la merci du motel des inconnus
Paralyse le vagabond
Sourd de l'égarement délétère
Tache indélébile de mots falaises
Mots trop abrupts
Poison désinvolte
Mots en exode
Qui viennent s'oublier
Pour sauver le déshonneur
Pour sauver les miettes
Que reste-t-il de l'intime
Quand les vagabonds refusent
Les passages migratoires
Sauvé de la fragile panique
Les intervalles s'effondrent
Les rêves sont perdus
Quand les illusions fondent
Ne reste plus qu'à épargner la douceur des anges
Dans le relief des corps dénudés
Le soleil ne se couche plus
Prétexte à signifier l'éphémère
D'un discours intuitif
Qui refuse les passages migratoires
Dans l'entropie du désordre
Le vagabond paralysé
Alea temporaire
D'un échappement aux décombres
A la merci des inconnus
Dans un frisson de pierre
Les revêches sont de sortie
Scénario sans scrupule
Quand le corps s'affole
S'arrache à sa nature
La pensée étriquée s'embarque alors dans l'exil
La récompense au voyage atténue les orages
Le doute préconisant la repousse d'une sagesse édulcorée
La permanence des regards
Sobre dans l'impermanence
