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			Vallée des Saints. Carnoët. Côtes d'Armor. Bretagne.
	
	
			
			
			
			
			
			
			
		
	
	
			Attaque extraordinaire de la présidente slovène contre Trump et Netanyahou pour leur complicité à Gaza.
Nataša Pirc Musar, présidente de la Slovénie, a stupéfié tout le monde par son courage en pointant du doigt les États-Unis et Israël pour la catastrophe humanitaire qui frappe Gaza. Sans nommer Donald Trump et Benjamin Netanyahou, elle a souligné à plusieurs reprises comment le droit international était bafoué en toute impunité par ces deux hommes. Lors de son discours audacieux à l'Assemblée générale des Nations Unies, Musar a également fustigé l'ONU pour son manquement envers la population de Gaza, confrontée à une famine généralisée. Elle a conclu son discours en appelant la communauté internationale à agir immédiatement à Gaza.
PENDANT QU'ELLE PARLAIT, LA MOITIÉ DE LA SALLE DE L'ONU ÉTAIT VIDE ET DANS L'AUTRE MOITIÉ, UNE GRANDE PARTIE CONSULTAIENT LEUR SMARTPHONE. LAMENTABLE INSTITUTION ! PAR CONTRE POUR ÉCOUTER LES CONNERIES DE TRUMP, LA SALLE ÉTAIT PLEINE.
	
	
			
			
			
			
			
			
			
		
	
	
			
			
			
			
			
			
			
		
	
	
			
			
			
			... et si on échangeait les rôles, comme ça pendant un an, entre Gaza et l'Europe !
Nous pourrions apprendre des palestiniens, qui le feraient sans doute avec compassion, comment on fait pour chaque jour rassembler les morceaux déchiquetés de nos enfants ?
L'occasion pour nous de connaître de toutes nouvelles occupations si lointaines pour nous. N'en serions-nous pas bien plus profondément sages ?
	
	
			Pris dans la marmelade 
Les pieds collés au sol
Décollage périlleux dans la tempête annoncée
Dans le silence d'une chambre mortuaire 
J'envisageais des bataillons de technicien de surface 
Faut laisser propre 
Question d'hygiène 
Garder le contrôle sur le nettoyage 
Supprimer les taches pour que le linge soit plus blanc que blanc
Faut que ça brique  
C'est le prestige de la république 
Pas de panique 
Ce n'est que la pâtisserie
Inquisition des palmipèdes
Ils ont l'avantage de mieux marcher dans la merde
En ces temps de sulfatage de bouse intensif
C'est plutôt recommandé 
D'être un palmipède je veux dire 
Ou de porter des bottes 
Des bottes qui font du bruit 
Pour que l'on t'entende arriver de loin 
Quoi ?
Tu entends le bruit des bottes ?
Quelle drôle d'idée
Dit l'imbécile croyant être heureux 
Sourd au bruit du monde
Je me reconverti dans le dur
Je veux être démolisseur 
Mais un démolisseur de l'extrême
Je veux péter les trucs en grand quoi
Un démolisseur radical
Qui fait dans le massif 
Pas là pour trier des lentilles
Faut tout raser 
Insane 
Perdu la raison dans les décombres démolis  
Je suis donc en déraison
Artisan déraisonnable 
Considère à nouveau l'objet sous mes yeux lavés du voile 
La réalité s'épaissit au regard de cette raison partie 
C'est donc cela que je démoli avec ferveur 
La déconstruction du corps moins blanc 
Malgré mon aversion à l'astre brulant ma peau trop blanche
Couvert de poussière 
C'est dur de démolir
Mayday, mayday
Hors sol 
Je perds le contrôle
Ici tour d'ivoire
Vous perdez pied
Bouffi d'allégresse 
Rassuré de l'expérience 
Je lévite dans les étages
Plus haute sera la chute 
Mais exonéré de la gravité 
C'est le privilège des trop blancs 
Je reste sourd aux turbulences
Et je monte le son de ma prison dorée
Libre de n'être qu'un passager clandestin
Le temps d'une offre éphémère 
Les victimes de surenchère miment leur indifférence
Ils oublient leur caprice en perdant les envies
La mise à prix des compromis  
Où les pendus font silence dans la neige
Incite les visages pâles à nous dévaliser 
Paisible dans la vallée des ombres 
La variole des déglingués mérite les étoiles 
Couvert de honte 
J'ai vendu mes friandises
J'irai bronzer sous le soleil de Damas 
Surement l'attraction des roses du paradis 
Fécond des terres fertiles de liberté
Savoir profiter de la tombée de rideau
A quoi bon s'embarrasser du fardeau lucide 
On est bien plus confort 
Dans son bercail sous contrôle 
Antisismique aux vibrations du monde 
A l'écart des failles 
A l'abri des tombeaux à ciel ouvert 
Étouffé par l'hypocrisie 
Je voyage sans bagage
Terrain d'une exploration intérieur
La cartographie de mon antre s'abandonne au mystère
Putain de scanner
	
	
			
			
			
			
			
			
			
		