Exposition Jan Fabre à l'Abbazia di san Grégorio ; "Verre et Os" ; 40 années de travaux. Très coûteux et très fragile avec robes en tranches d'os parait-il humains...On jongle avec les limites dans un but de provocation esthétique. Se familiariser toujours plus avec la mort.
Campo san Vio : la Tour d'Or de James Lee Byars. Irruption de la richesse triomphante.
Giardini ; pavillon de l'Autriche ; Erwin Wurm ; de l'humour ; structure ouverte, où les visiteurs tentent de réaliser les idées de l'artiste, en suivant ses instructions, et en réalisant des "sculptures minutes"corporelles.
Palazzo Grassi : Damien Hirst voudrait nous faire croire que ce Donald cloqué se trouvait dans l'épave d'un grand navire romain qui transportait les oeuvres rassemblées par un richissime collectionneur. Exposition énorme et très coûteuse installée dans les deux palais d'un richissime français. Quvrant à au moins trois niveaux d'interprétation, autour de la richesse et de la puissance.
Toujours partout les touristes asiatiques. Ici sur le toit de l'ancienne poste restaurée, transformée en ruche de boutiques de luxe.
Oeuvre géniale de l'Italien Pistoletto à san Giorgio. La richesse culturelle de l'art européen et Grec, ne peut rien contre l'afflux des migrants.
Burano ses couleurs audacieuses; mais une menace rôde , toujours plus de maisons sont en vente...
Ces agrafes au temps ne te rassureront pas sur la plaie de l'énigme ouverte
Les arbres de ce pays
passent par le feu
leurs graines éclatent
et ensemencent le ciel
C.S.
L'oubli du corps enfui
Détraque le bruit
de la pendule
Apporte le souci
au bruit de tes pas
Autant d'alcool
et si peu de vie
Fouette l'angoisse
veines bleuies
Les âmes rient
La colonne de lumière
a avalé l'homme enchâssé
dans le tragique de sa quête
Le tango vibre ses cercles
entre pensée et baiser
rien ne se conjoint
et tout se délie
attache-moi
Au pied levé
Pointe vers le ciel
Elle aprivoise l'Espace
Sur un parquet flottant
Que faire des heures
D'avant l'hiver?
Par pieds et mains
Boire nue toute la Mer!
Noyer mes sandales émue
Dans la tiedeur du marais
Rire nue jusqu'à la moelle
Etincelle des nacres
La pluie avait tout dilué
Le temps n'allait jamais reculer
Tout s'effacerait
Sauf les cicatrices.
parfois le soleil fout du doré partout, parfois ce n'est qu'une foutue lampe menteuse
