GE - Une photo par jour
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Genève, le 28 juin 2012

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Genève, le 29 juin 2012

Deux ans qu'on est trois.

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Genève, le 30 juin 2012

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Ploumanach-sur-Cropettes, le 1er juillet 2012

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Genève, le 2 juillet 2012

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Genève, le 3 juillet 2012

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Genève, le 4 juillet 2012

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Instagram du jour

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Le MAD de Genève déménage

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Little India

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Ecoute ton corps

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La Schtroumpfette

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Montreux palace

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La passione

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Téléphone

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Lausanne

Les grandes gueules, ça nous connait, nous autres journalistes

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Genève

Danseurs, comédiens, musiciens: le talent n'éclipse pas le charme à l'école atelier Rudra-Béjart.

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Genève

Je regarde une rose et je suis apaisé, dit Victor Hugo. Moi aussi.

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Genève

Lost in transition

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Genève

C'était mon témoin de mariage et ... croyez-moi si vous voulez: il est né à Lourdes un 24 décembre.

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Genève

La réalité se chorégraphie d'elle-même.
Je flirte avec le hasard,
je danse avec, je vais le chercher.
Il est le bienvenu,
il est là et ce n'est pas moi.

Christian Lutz: "Aux dépens du réel"
Superbe ouvrage photographique, avec exposition à la librairie Archigraphie aux Halles de l'Ile

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Genève

Oswald, soooo truly British

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Compétition amicale entre le soleil et le réverbère

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Le soleil et son plateau moins lumineux

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Soleil soutenu par trois tuteurs, dont un éminent

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Feuille sur abri en verre armé sous la pluie

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Fanions après la fête

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Une rose, un baiser

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Souffrance: un petit accident

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Bonne nuit ! À demain ... :)

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La vielle maison

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les foins de juin

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Grandiose Harricana

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Matin de brume

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Sur la toile.

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BONNE fin de JOURNÉE !

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Saint Martin sur Lavezon

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La Bastide (Ardèche)

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Meysse (Ardèche)

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Meysse (Ardèche)

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La Bastide (Ardèche)

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Saint martin sur Lavezon

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Saint Lager (Ardèche)

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Genève - 14 heures 04

Jean-Jacques a poussé son premier vagissement il y a trois cents ans exactement, et encore il rôde parmi nous.


« J'arrive enfin: je vois madame de Warens. Cette époque de ma vie a décidé de mon caractère; je ne puis me résoudre à la passer légèrement. J'étais au milieu de ma seizième année. Sans être ce qu'on appelle un beau garçon, j'étais bien pris dans ma petite taille, j'avais un joli pied, une jambe fine, l'air dégagé, la physionomie animée, la bouche mignonne, les sourcils et les cheveux noirs, les yeux petits et même enfoncés, mais qui lançaient avec force le feu dont mon sang était embrasé. Malheureusement je ne savais rien de tout cela, et de ma vie il ne m'est arrivé de songer à ma figure que lorsqu'il n'était plus temps d'en tirer parti. Ainsi j'avais avec la timidité de mon âge celle d'un naturel très aimant, toujours troublé par la crainte de déplaire. D'ailleurs, quoique j'eusse l'esprit assez orné, n'ayant jamais vu le monde, je manquais totalement de manières; et mes connaissances, loin d'y suppléer, ne servaient qu'à m'intimider davantage en me faisant sentir combien j'en manquais.

Craignant donc que mon abord ne prévînt pas en ma faveur, je pris autrement mes avantages, et je fis une belle lettre en style d'orateur, où, cousant des phrases de livres avec des locutions d'apprenti, je déployais toute mon éloquence pour capter la bienveillance de madame de Warens. J'enfermai la lettre de M. de Pontverre dans la mienne, et je partis pour cette terrible audience. Je ne trouvai point madame de Warens; on me dit qu'elle venait de sortir pour aller à l'église. C'était le jour des Rameaux de l'année 1728. Je cours pour la suivre: je la vois, je l'atteins, je lui parle... Je dois me souvenir du lieu, je l'ai souvent depuis mouillé de mes larmes et couvert de mes baisers. Que ne puis-je entourer d'un balustre d'or cette heureuse place! que n'y puis-je attirer les hommages de toute la terre! Quiconque aime à honorer les monuments du salut des hommes n'en devrait approcher qu'à genoux.

C'était un passage derrière sa maison, entre un ruisseau à main droite qui la séparait du jardin et le mur de la cour à gauche, conduisant par une fausse porte à l'église des cordeliers. Prête à entrer dans cette porte, madame de Warens se retourne à ma voix. Que devins-je à cette vue! Je m'étais figuré une vieille dévote bien rechignée; la bonne dame de M. de Pontverre ne pouvait être autre chose à mon avis. Je vois un visage pétri de grâces, de beaux yeux bleus pleins de douceur, un teint éblouissant, le contour d'une gorge enchanteresse. Rien n'échappa au rapide coup d'oeil du jeune prosélyte; car je devins à l'instant le sien, sûr qu'une religion prêchée par de tels missionnaires ne pouvait manquer de mener en paradis. Elle prend en souriant la lettre que je lui présente d'une main tremblante, l'ouvre, jette un coup d'oeil sur celle de M. de Pontverre, revient à la mienne, qu'elle lit tout entière, et qu'elle eût relue encore si son laquais ne l'eût avertie qu'il était temps d'entrer. Eh! mon enfant, me dit-elle d'un ton qui me fit tressaillir, vous voilà courant le pays bien jeune; c'est dommage en vérité. Puis, sans attendre ma réponse, elle ajouta: Allez chez moi m'attendre; dites qu'on vous donne à déjeuner; après la messe j'irai causer avec vous. »

Les Confessions - Jean-Jacques Rousseau - Rencontre avec Mlle de Warens

C'est ainsi que madame de Warens rencontre Rousseau en 1728. Il l'appellera «Maman». Elle en deviendra l'éducatrice, puis la maîtresse. Mais d'autres jeunes gens l'intéressent. On se retrouvera parfois en ménage à trois. Et le démon des affaires lui reprend. «Ce n'était pas des intrigues de femme qu'il lui fallait», dira plus tard l'écrivain, «c'était des entreprises à faire et à diriger.» Exploiter des mines de charbon. Explorer des filons métalliques. Lancer une fabrique de chocolat et de savon.

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Genève - 19 heures 46

Dans l'estomac du destin.

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Choulex - 18 heures 23

...lisais dans le Temps un article au sujet du dernier essai de Nancy Huston, Nancy Huston dont La Virevolte, invariablement, me revient à l'esprit à chaque fois qu'elle ou un de ses livres se placent en travers de mon quotidien. Ce livre m'avait marqué, mais j'en garde un souvenir diffus, c'est marrant, je le conseille souvent mais ne sais plus vraiment pourquoi. Mais reste accroché à ma mémoire défaillante le souvenir de cette mère qui doit choisir entre son art et sa famille, et finalement la quitte avec une photo de ses enfants dans son sac à main, j'en étais donc resté, dans le Temps, à une question d'Anna Lietti posée à l'essayiste :

-La beauté des femmes est une agression pour les hommes écrivez-vous.

-Milan Kundera parle très bien de cela dans ses livres de jeunesse, cette rage des hommes contre les femmes. Pourquoi ?...


A ce moment là, un moustique me nargue, virevolte, danse devant mon nez, mais je reprends ma lecture :

-Parce qu'elle mettent en échec leur besoin de maîtrise : elle détiennent en quelque sorte la télécommande de leur sexe.

Le moustique s'est posé sur le papier journal, en plein sur l'interview, juste en dessous du portrait de Huston, d'ailleurs toujours le même depuis des années ( sacrée coquette !) alors, d'un coup sec, je referme le Temps, et prive l'insecte du sien, de son temps terrestre, même si une patte encore frétille, je mets ça sur le compte des nerfs, sans savoir vraiment si un moustique à des nerfs.

Je laisse alors Lietti et Huston s'interroger sur les hommes, pour m'interroger sur l'échec de mon manque de maîtrise face à un insecte, une femelle, c'est sûr, (les moustiques mâles ne piquent pas, elles pompent le sang pour nourrir leurs petits), une femelle qui n'avait d'autre choix pour la survie de son espèce que celui de m'enfoncer son dard dans la chair.

L'instinct ! ne pas le sous-estimer....

Ps: j'ai un doute, est-ce que c'est vraiment un moustique? femelle?

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Genève - 12 heures 41

Une Stroumphette vogue sur la voie du bus et nous fait rire, mais sitôt le rire évanoui, je repense à M. croisé une heure auparavant qui me racontait devoir vivre en empruntant de l'argent à qui lui fait encore confiance, parfois n'ayant pas plus de trois cents francs pour passer le mois.

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Genève -10 heures 41

« Quand j'étais petit je voulais rester petit. Maintenant j'ai peur quand les choses changent. Moi, des phobies, non, c'est les autres qui en ont, c'est ça en fait qui me dérange, les phobies des autres. La disparition des valeurs aussi, autour de moi il y a des gens qui crachent par terre, volent dans les magasins, de toutes jeunes filles se prostituent à l'école. Plus personne ne respecte rien. Les villes sont polluées, les glaciers fondent. Il faudrait remettre de l'ordre, que chacun soit à sa place, s'y tienne et, sinon, remis à l'ordre, avec force s'il le faut. Oui, pour le bien de tous, pourquoi ne pas enfermer ceux qui sont contre l'ordre, le bien être général.... »

Pensa-t-il avant de balancer le disque sur le trottoir. Les trente neuf francs qu'il avait dépensé ne valaient vraiment pas ce que le vendeur lui avait tenu comme discours au sujet de ce CD. Il s'était fait avoir une fois de plus...

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Genève - 19 heures 16

Quoi dans la tête de chacun ?

Même dans la mienne, des fois, je ne sais pas.

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Jussy - 20 heures 17

Il est trois heures du matin. Avec sa lampe de poche, il scrute le magasin désert, circule entre les étages. A un peu plus de vingt ans, c'est comme Securitas, en travaillant la nuit, qu'il gagne son argent pour compléter ses études. Pas de portable ni GPS à l'époque. Il doit enfiler une petite clef suspendue derrière un radiateur dans un appareil qu'il porte sur lui pour valider son passage. Il dort parfois une demi-heure, avant de monter à l'étage suivant. Une nuit, pareille aux précédentes, il s'engage sur l'escalator immobilisé, arrive au quatrième quand tout à coup un rugissement déchire le silence. Il se trouve nez à nez avec un lion.

Il ne rêve pas. Le faisceau de sa torche fait briller les yeux du fauve. Il dévale alors l'escalator, terrifié d'être poursuivi par l'animal, se réfugie dans un bureau et téléphone à la centrale. Un lion, un lion se promène au quatrième étage du magasin...

Nous sommes aux Epis d'Or, au centre de Genève.

La voix au téléphone lui demande de retrouver son calme : n'avait-il pas lu la note déposée dans son casier qui annonçait la présence d'un lion en cage dans le grand magasin ?

Il n'avait pas lu la note par insouciance, ni vu la cage par terreur... il n'avait vu que le lion et en parle encore 45 ans plus tard.

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Lignes de force...

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Ma vieille amie...

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L'été revient...

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Sicile 0 Départ

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Sicile II Petite grece...

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Sicile III Kaos

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Vissoie - Installation de l'exposition "Le Besso et la montagne sacrée" sur le Chemin d'Images avec les photographies d'Adriana Claude.

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Vissoie - "Chemin d'Images" Photos d'Adriana Claude

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Zinal - La saison touristique débute petit à petit.

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Zinal - Le petit âne de la Tzoucdana

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Vissoie - "Chemin d'Images" sous le brouillard

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Vissoie - Rémy et Vincent posent les bardeaux sur le toit de la cure.

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Roses de Vissoie

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Quand la flore terrestre se confond avec la flore marine

Je n'en connais pas le nom mais je la trouve magnifique!

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Finger Tanzen, Transat Festival, Lausanne

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underwater

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l'atelier du jour

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Echappée belle imaginaire avant le tour de minuit

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Parfois il suffit de lever les yeux
(Lausanne)

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point de vue

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les trois couleurs primaires...

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Il y a des instants où regarder ses pieds devient intéressant.

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Maison à barbe.

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Pas moyen d'être tranquille, même au bord d'un canal...

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Quand l'échaffaudage devient oeuvre...d'art?? (Oeuvre de Cécile Bicler et Hervé Coqueret ( "King")

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passage à niveau

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Magasin ayant échappé aux bombardements de 1944

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Rivaz, 19h48

Fin de journée sur le Lavaux, l'air est frais, une odeur de terre mouillée règne dans l'atmosphère, le lac semble infini. Le Lavaux déploie sa magie et sa grandeur.

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Givisiez, 18h33

Après 5 semaines à évoluer au cÅ“ur du monde de l'image, retour à mon activité en col blanc. Plus bureaucratique, plus terne, plus sérieuse. Fin de journée nostalgique, je sors de ma coquille, je rejoins « une par jour ». Comme une piqûre de rappel journalière pour ramener mon esprit à un monde plus créatif, plus coloré, plus imagé.

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Fribourg, 17h15

Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse...

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regardons les choses en face ! la tristesse...

la tristesse est un des trucs les plus douceâtrement brûlant de ta foutue vie

alors arrête de courir après le bonheur comme le lévrier crétin après le lièvre mécanique !

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