GE - Une photo par jour
lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

Genève, le 6 juin 2011

Juste eu le temps de penser que je photographiais ses derniers instants.
Un de ses derniers 1/500ème de seconde.
Et q'il ne pourrait pas la regarder sur Une par jour, dont lui ai hurlé l'adresse mail depuis le plancher des vaches.
Et puis non, finalement, il vivra encore une foultitude de 1/500èmes de seconde.

X

Genève, le 7 juin 2011

Dalla mamma

X

Genève, le 8 juin 2011

X

Genève, le 9 juin 2011

X

Genève, le 10 juin 2011

Charlotte Perriand et Charles-Edouard Jeanneret dansaient-ils après avoir dessiné la LC4?

Dans "Une saga, Le Corbusier", Nicolas Verdan le suppose, faisant le paralèlle entre les plus grandes oeuvres de l'architecte et ses aventures amoureuses.

X

Genève, le 11 juin 2011

Tant d'efforts pour...?

X

Genève, le 12 juin 2011

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

le temps des cerises ... Marc

X

le temps des cerises

X

le temps des framboises ...

X

Dieulefit ...

X

mon billet en poche ... en attente du grand bleu...

X

le mythe n'a pas de limite ...

X

autre mythe ...

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

Poilue et Parfaite II ? :)

X

! Alors là si c'est pas de l'attentat à Vélo!

Il a suffit d'une seconde, d'un papillon blanc qui virevoltait au dessus de moi et PAH!
A pieds, encore.
Malédiction hein?

X

Mes Petites Fraises des Bois

Doudou, doudou, il faut leur chanter des chansons pour les bercer...

X

'Le Rat sur le Pied'

X

Praha la silencieuse

X

'Le Rat en Cage'

Pov' tit chou va...

X

Bébé Alexandre et ma Cousine Aline

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

Il reste un chakra, celui du coeur.

(oeuvre de Marie Tillard)

X

Oeuvre "d'art" pour rond-point : un pseudo troglodyte.

X

A printemps exceptionnel, papillon exceptionnel!

X

Hommage à Lautréamont, sans la table à dissection...

X

Rapprochement historique

:Dives sur mer , le port où s'embarqua Guillaume et ses hommes partant à la conquête de l'Angleterre en 1066
(liste gravée sur le mur de l'église); et , aujourd'hui les magnifiques halles abritant les champions de la tripaille...

X

Costumés "vénitiens" avant le défilé.

X

Fascinés par les costumés vénitiens...

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

Genève

Bientôt 5 ans sur uneparjour, une aventure ponctuée ici et là de ce véritable bonheur que procure LA rencontre. Celle qui te relie à des personnages authentiques.

Exceptionnel champion de la résilience que Gérald Métroz, ce valaisan qui perd ses 2 jambes à l'âge de 2 ans au passage d'un train à Sembracher, et qui décide 25 ans plus tard de jeter ses prothèses aux orties ?

Cet homme a grandi sous le regard compatissant de ses voyageurs qui donnait quelques pièces à son père, chef de gare à Sembrancher, pour le petit, "pour qu'il ait quelque chose plus tard" ...

Gérald parle de cette vieille dame rencontrée sur un quai de gare, il y a quelques années. Elle tourne et tourne encore autour de sa chaise et finit par lui dire "Mais elle est OÙ votre tirelire...???"

Cet homme a tout réussi malgré (certains diront "grâce à ...") son handicap: sportif d'élite - dans les 10 meilleurs au monde des jeux paralympiques - journaliste, coach ...

Pourtant, l'homme reste simple, profond. Il fait avec. Plutôt que contre. En ce sens, il est bien au-delà de la résilience.

Merci Gérald d'être ce que tu es.

PS: A voir le film magnifique de Jean-François Amiguet "Gérald Métroz: elle est pas belle la vie ?"

X

Genève

Grand gérant de Hedge Fund à New-York, John vient demain à Genève. J'ai demandé à son staff si je pouvais l'immortaliser.

"Can you clear this issue through your lawyer ?" me vis-je répondre.

Mes repérages, je le fais avec Jean, avec mon petit canon en guise d'avocat. En plus,il est drôlement sympa, Jean.

Jean, John: et si ....?

X

Genève

Grand gérant de Hedge Fund à New York, John vient demain à Genève. Je demande à son staff si je peux l'immortaliser.

"Can you clear this issue through your lawyer ?" me suis-je vu répondre.

Avec mon Canon en guise d'avocat, je demande à Jean s'il veut bien jouer les John pour mes repérages. En plus, il est vachement sympa, Jean.

Et si...

X

Genève

Pas besoin d'aller à l'infini pour voir certains extrêmes converger

X

Genève

Avec Pierre, Elisabeth se lance dans la couleur des jours.

Un nouveau journal, une belle aventure. Dès septembre

www.lacouleurdesjours.ch

X

Genève

Paganel, un monument du chocolat à Genève.

Même les angelots rêvent d'avoir ses moustaches. Certains le concrétisent.

X

Genève

Si vous le dites, je crois que je vais m'y remettre.

Superbe initiative que ces 20 pianos en libre accès dans la ville, pour fêter les 20 ans de la fête de la musique

www.jouezjesuisavous.com

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

Tea time chez Tiffany

X

Mémoire vive

X

Made in China

X

Si vis pacem para bellum

X

La Roche en fête

X

La fête est finie...

X

Bain de pieds

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

Genève

Nous vivons dans un monde que je ne comprends plus !

X

Genève

Ange ou Démon?? Un Sphinx alors!

X

Genève

Huez, je suis à vous!

X

Genève

Une partie de l'équipe UPJ.
Sacrée famille ...dans la nuit, sous l'éclairage des néons!

X

Genève

Back on the road again. Spark tjrs comme copilote!

X

Genève

No comment!

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

ne pas toujours vouloir savoir

X

je m'appelle natacha - c'est pas de ma faute

je suis pas russe et je hais ce ringard de gilbert bécaud
le patron m'envoie chaque jour traquer les jeux plus ou moins glauques des petits papes de la culture locale qu'ils prétendent artistique
probablement que ça lui rapporte et que ça fait vendre sa poubelle médiatique gratuite
en plus je dois me farcir, dans le train, dans le bus et dans les rues, tous les ploucs qui s'empiffrent aux 20 minutes de gavage quotidien des oies obéissantes auquel je participe même avec mes articles pour gagner ma croûte

ça me rapporte pas grand chose, mais je bouffe
et j'en profite sournoisement pour jeter ma petite pierre dans la soupe sucrée qu'on leur fait avaler
j'amène ma petite pollution dans leurs rêves roses un peu fachos

le patron veut rien que des images
si elles ont rien à voir avec le sujet, il s'en fout
paraît que sans images ils voient même pas qu'y a quelque chose sous leurs yeux

et il me refile chaque semaine tous les derniers petits gadgets à la con, caméra qui reconnaît les sourires (elle doit pas me reconnaître souvent !), petite boîte qui me parle (et qui se fait copieusement insulter en retour) et qui prétend me dire par où je dois décarrer avec mon boguet pour traverser la ville
je l'entends déjà venir avec un lecteur psy dernier modèle qui me dira quand je dois baiser...

d'ailleurs je baise pas !
tous les mecs qui me tournent autour se vantent de leur p'tit engin comme d'une mécanique chromée dernier modèle
tu crois que je vais leur laisser me mettre un clignotant dans la culotte ?
pas conne à ce point
je suis vierge et je m'en porte bien

à part ça mon passe-temps favori c'est de générer des accidents pour réduire à néant les gadgets du patron - il comprend vraiment pas comment tout foire à ce point dès que ça arrive dans mes mains - certains jours je le trouve chou tellement il est con

ce jour-là j'avais décidé de prétendre que la p'tite boîte qu'il m'avait refilée deux jours plus tôt était passée sous un camion
c'était rigolo quand je l'ai éclatée avec un serre-joint de Fredo le vieux réparateur de boguets
on aurait presque dit que la petite boîte souffrait - merde ça m'a fait juter ...
je l'ai gardée comme trophée de chasse, juste à côté de mon lit, et je l'écoute mourir encore un peu la nuit

[the killing of the techno invaders]

X

le cheval abandonné

X

d'ailleurs !

l'oeil obscurcit le ciel, l'image obscurcit l'oeil, la femme traverse l'image, l'ombre obscurcit l'homme, l'homme brise la boîte, la boîte laisse échapper son âme, l'homme met la femme sur son oeil et lui parle, le ciel emplit l'âme de la femme, le ciel se brise en nuages, la femme rit et perce l'homme, la lumière descend, la ville n'y comprend rien et s'en fout
d'ailleurs !

[broken eyes and broken lenses]

X

Gab la Biche n'aimait pas se poser des questions ...

Il déboula dans la rue noire en shootant sur tout ce qui émergeait de sa nuit. La large tignasse crépue capturait à elle toute seule la maigre lumière et scintillait sur le gris des maisons, entourée d'une aura surnaturelle de gouttelettes de sueur.

Gab la Biche (ceux qui le connaissaient mal l'appelaient L'Hirsute) n'aimait pas se poser des questions. Il descendait dans le réel comme un coq quittant son perchoir et ses poules avant l'aube et parcourant sa ruelle pour jeter hors du sommeil les endormis.

Il ne savait même pas qu'il était lui aussi captif de la quête de la "méthode". Nous, nous le savions. Et nous faisions en sorte de nous trouver souvent sur son passage: il ne fallait pas laisser perdre cette débauche d'énergie ! On prenait bonne note de ses moindres faits et gestes: on y trouverait bien un jour des indications utiles et profitables pour nous les vieux chercheurs d'or.

La silencieuse s'était chargée de lui cette nuit-là, elle le suivait à quelques maisons de distance. Elle ne se dissimulait même pas: elle, elle ne pensait jamais à mal.

Elle se signa religieusement après avoir conçu l'idée que ce qu'elle poursuivait ainsi paraissait vraiment une tête vivante se déplaçant au sommet d'un zombie gris. La silencieuse ne comprenait vraiment rien au fonctionnement du gamin mais elle admirait son insolence. Elle décida d'abandonner et rentra dormir.

Vers 6 heures du matin, on vit la Biche débarquer chez l'Humaniste avec un gâteau trop sucré dans un carton rose chocolaté. Une caméra de surveillance l'avait enregistré quelques minutes plus tôt dans le parc des bécoteurs qui se léchaient le museau avant de partir pour une journée de boulot. Il fit un clin d'oeil à la caméra et passa son chemin.

On ne savait franchement pas vraiment s'il se foutait pas de nous !

Au moins il n'avait pas disparu. A 6 heures 15 pile, on ouvrit l'ordre du jour de la séance avec des comptages de shoots, des projets de slips burlesques et de nouvelles accointances plus ou moins louches.

Moi j'étais convaincu depuis longtemps que c'était pas comme ça qu'on allait faire avancer la méthode.

X

Zora la Transparente avait choisi la nuit

la difficulté de la tâche la fascinait: comment cerner et retenir le réel des corps alors que la nuit ne cesse de les habiller de mensonges
son hypothèse était que pour saisir et répéter les êtres, il suffisait de les shooter indifféremment et sans cesse: tous les mensonges de tous les corps de la nuit étaient finalement équivalent et se retrouvaient au hasard dans les fantasmes que les yeux des voyeurs désiraient tant faire apparaître même fugacement

le Stuyvesant club était désert ce soir-là, la déco était toujours aussi branchée, verte et noire, l'électricité crépitait dans les millions de petits circuits sur les parois et dans les rideaux
on disait que le rayonnement des circuits pénétrait les corps pour les détruire lentement
mais on s'en foutait !

la Transparente trouva quand même quelque chose à se mettre sous la dent quand débarquèrent Lola et Simone - elle leur paya quelques Sex on the Beach et les shoota de tout près en leur débitant des conneries - puis elle passa encore chez Serge le Tireur et lui laissa les cartes mémoires en lui demandant des grand formats pour le lendemain

elle laissa Serge en train de râler comme toujours et rentra se coucher, heureuse de retrouver dans ses draps sa propre odeur enfin dépouillée de tous les parfums, odeurs de sushis et after shave de luxe qui l'avaient agressée toute la journée

X

tourner un film

fatigué de l'image fixe, il avait voulu tourner un film
il avait obtenu assez facilement un budget d'une certaine importance
mais le scénario n'était pas très défini et il finit par se retirer dans une sorte de folie de l'imprécision et de l'aléatoire
dans chaque recoin du plateau de tournage erraient de petits personnages dont on ne comprenait pas bien la présence dans l'histoire
mais au fond, tout le monde était assez heureux sur ce film et nous passions de très belles journées dont nous allions nous souvenir très longtemps

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

Genève - 11 heures 01

Taxi, le chaton si mignon il y a peu, câlin et joueur, est devenu un mâle agressif et indépendant qu'on va castrer.

Dompter la Nature pour ne pas qu'elle nous déborde a toujours été le propre de l'homme.

Si on savait apprendre aux chats mâles la modération, il y aurait déjà moins de voitures de sport dans les garages des villas des vétérinaires.

Mais modérer les ardeurs des canards, voilà bien encore autre chose. Les asiatiques, les très pragmatiques Chinois en particulier, ont résolu le problème de la surpopulation de canards : ils les laquent.

Peut-être qu'alors laquer les chats seraient moins cruel que de les castrer ?

X

Lausanne - 18 heures 59

-Oh, génial, comment va ? super de t'revoir…des jumeaux, mais oui, j'me souviens, mais à part ça, à part ça ? comment, comment tu, comment… tu as un boulot ? ton boulot, c'est quoi ? télé, télé quoi ? m'wouais, non, moi non plus, tu l'as revu ? génial, vraiment génial… à une autre fois, oui, bien sûr…

Foule ce soir ! se laisser porter par elle comme sur un matelas pneumatique…

-Salut Daniel... vraiment, bravo ! tiens Dédé est là ? je vais luis serrer la pince… tu le connais lui ? bonjour Monsieur ! salut comment tu vas ? on se tutoyait ? si vous voulez, j'ai encore le bouquin que tu m'as envoyé….vraiment bien…j'ai adoré…à propos, découvert Saramago, grandiose, une émotion, comment dire… une émotion à te mettre sur le toit…Samarago ou Saramago ? portugais, prix Nobel, à tomber… j'en ai un, là dans mon sac, tiens, prends-le tu me le renverras avec l'autre.

Salut !

Les amis, encore, Balthazar qui rampe sur la moquette, se faufile derrière un radiateur. Mais en fait, les vernissages m'ennuient. On se harponne, on se renifle, on s'effleure. On se dit des trucs au sujet d'un machin et le contraire tout de suite après, un peu plus loin, avec d'autres. Je le connais, mais oui, c'est…. il sortait avec cette blonde… comment elle s'appelait ? ah ouais : Désirée, Désirée… elle le portrait foutûment bien son prénom… portait ? elle doit le porter encore… on change quand même pas de prénom parce qu'on change de mec…

-Ouah, non vraiment bien, vraiment canon, à bientôt.

J'ai le ciel au fond de mon slip, mais personne ne le voit, fait soixante kilomètres à moto pour venir ici, trempé de la tête aux pieds, sens le chien mouillé et vais me faire rincer pour le retour, sans doute, la pluie c'est tenace, mais c'est un peu stupide de penser que la pluie a une volonté, une volonté de ténacité, (lui l'a, qui fait du plat à cette jolie jeunette en la rongeant des yeux comme un os à moelle), non la pluie n'est pas tenace, ce soir elle est mouillée et fraîche.

Saramago, c'est ça, Saramago ! L'expo est belle, superbement montée.

-Bonjour, Tcho, Salut, vous vous connaissez ? Non. Ben voilà, c'est fait.

-Au revoir.

Alors me revient une fulgurance olfactive au milieu de ce ballet social : l'odeur d'éléphant qui m'a tellement surpris en arrivant à Lausanne à moto. Tellement forte cette odeur que j'étais prêt à freiner d'un coup si d'aventure le pachyderme, dont mes naseaux sentaient la présence, s'avisait à me couper la route.

Mais de pachyderme, point.

X

Genève - 10 heures 42

Je pense à toi…. à ces mots que tu dois aligner tous les jours pour tes lecteurs. Au sens, bien sûr, à la cohérence, à la bonne facture de ce que tu écris. Enorme travail, épuisant sans doute, sachant en plus que ton texte, sinon qu'il doit intéresser le plus grand nombre, doit aussi se caser dans un espace donné, le même, à chaque fois.

Alors bien sûr que les historiettes que tu glanes au quotidien ont parfois aussi peu de sex-appeal qu'une pelle à gâteau, mais ton ton - c'est ça avoir du métier - arrive à nous distraire d'un clin d'œil. Et d'une mièvrerie tu fais un moment de joie, d'une rencontre avec un fâcheux, tu nous rappelles que le soleil toujours revient.

Chapeau Françoise.

X

Genève - 09 heures 23

Dieu nous laboure la chair pour y ensemencer le verbe - c'est lui qui le dit, plus malin : me le fait dire - Parfois, distrait par le bordel provoqué par ses géniales créatures (dont nous sommes) il fait un écart. Oups ! le sillon devient balafre… et c'est alors la tristesse et l'amertume qui irriguent le Verbe.

PUTAIN DE VIE !

X

Genève - 23 heures 14

…je jouai au dé avec un chien qui s'appelait étincelles, (tracassé qu'il ne me l'avale à chaque fois qu'il le prenait dans la gueule, je le prévins : si en le recrachant tu fais un six, je fais de toi un Hot-Dog). Il fût d'abord question d'apprivoiser l'inopiné. Moi Je, dis l'un, Moi aussi rétorqua l'autre sous l'œil attendri d'un plat de fromages qui se trémoussait les couennes. La délicatesse se ramollit aux effluves du vin rouge que chacun goûtait avec une feinte modération.

-A poil cria un grossier, voulant faire rire… Le malotru qui me ressemblait était manifestement tenté de faire la nique aux conventions.

-Et si on créait une ligne de slips… lança un autre

Je pensai en mon for intérieur : « Punaise, on en sortira jamais…. (moi non plus d'ailleurs), puis me mis à rire - car rien ne m'est plus anxiolytique que le rire - et éclaboussai les autres de ma joie avec la même vigueur qu'étincelle lorsqu'il sort de l'eau et s'ébroue…

Puis vint le silence, pour nous permettre de reprendre pied et le souffle. Les regards, boules de billards, rôdaient sur la table, faisant tinter les verres de vin à moitié vides. Les mains se baladaient comme des crabes affamés lancés à l'assaut des plats de viandes qu'ils pillaient sans vergognes. Les bouches, encombrées de nourritures, mastiquaient les points d'interrogations qui cherchaient à prendre leur élan sur le tremplin de la langue, et, on pouvait, en collant son oreille contre la mâchoire de son voisin, les entendre crisser sous la pression des dents.

Quelle soirée !

Très furtivement, peut-être suite à une ivresse collatérale provoquée par une voisine (hélas à ses dépends), ivresse qui infiltra mes tréfonds, je me mis à souhaiter être réincarné en soutien-gorge - si en l'occurrence, les phénomènes de réincarnation pouvaient être prouvés par le cyclotron du C.E.R.N.

N'avait-on pas réussi l'exploit, la veille, de mettre en boîte des parcelles d'antimatière pendant onze secondes ?

Pourquoi, par conséquent, ne pas essayer avec les rêves ?

X

Choulex - 20 heures 15

Pensées, rencontres et balivernes :


Qu'est ce qui inaugure l'état de conscience ?

De sentir la présence de l'automne rôder au milieu de l'été ?



Lolita passe sur le trottoir, se fige, me regarde lécher ma glace - sorbet chocolat noir - elle se rapproche, s'agrippe à mes genoux et presque indécemment, se tortille en bavant.

-Lola, Lola, crie sa maîtresse, laisse le monsieur manger sa glace.

Mais le carlin ne lâcha pas son idée ni mes genoux.



-La pluie a fait du bien à la nature.
-Oui
-J'ai changé mon frigo.
-…
-J'ai des gros bacs où je mettrai les framboises du jardin.
-Tu as soif ?
-Laura a appelé
-Et toi ça va ?
-Oui



Surpris une banane et une tomate se raconter leur vie.



Qu'est ce que l'élégance ? me demande-t-il.

-Euh !?! réponds-je.

X

Marchissy - 14 heures 37

Destin vache qui finira saucisse.

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

Il est pas beau mon petit pendu ?

Rochemaure (Ardèche)

X

Frank de Frankfurt

Frank faisait du stop sur la N86, je l'ai avancé d'une trentaine de kilomètres vers le sud où il a l'intention de passer son été. Il n'a pas de boulot alors il prend des vacances.

Meysse (Ardèche)

X

Autoportrait

Meysse (Ardèche)

X

Mon oeil

La Bastide (Ardèche)

X

Oeil pour oeil

Meysse (Ardèche)

X

Béné

La Bastide (Ardèche). Photo prise par Élisa 12 ans.

X

Thibault

La bastide (Ardèche)

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

La racaille

X

"Saloperie de pluie", dit-il en alexandrin.

X

C'est ce qu'on appelle la photo de "j'ai pas envie de me bouger les fesses pour faire une photo du jour correcte".

X

La photo qui pourrait résumé Une Par Jour

1) la photo 23h59 de son clavier
2) la photo de la photo de la photo...
3) la folie de la jeunesse
4) la photo des gens qu'on a vu aujourd'hui
5) toujours armé de son appareil photo
6) le repas qu'on a mangé aujourd'hui
7) l'alcoolisme à son grand jour
8) la photo quand on ne sait pas quoi faire le dimanche car on est pas sorti de chez soit
9) la photo flou
10) la mascotte : le chien de Francesca
11) les Autoportraits de l'oeil de Max
12) Francis qui fait le pitre

Liste non exhaustive
En grande taille : http://www.flickr.com/photos/gabicheminimal/5821481653/sizes/o/in/photostream/

X

Cette photo est plus interessante que l'allemand que je vais apprendre aujourd'hui

X

Toujours rien à signaler

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

Zinal - Remplissage des poivriers par Olive au resto de la Ferme

X

Zinal - Mésange en stabilisation avant de piquer sur un ver de terre

X

Zinal - Mathilda sous la pluie

X

Zinal - Une pensée pour tous ces agriculteurs qui attendaient la pluie avec impatience....et au prix de la salade qui a augmenté.

X

Zinal - Snowbell en chasse sous les regards de la Sagesse

X

Savièse - Bisse de Torrent-Neuf

X

Dimanche de Pencôte - Autrefois la religion a tenu un rôle essentiel dans la vie des peuples des vallées alpines. Elle était ce qui, avec le travail, donnait un sens à la vie. Partout, elle se manifestait dans les rythmes quotidiens de la vie rurale.Ces témoins du passé sont encore aujourd'hui présents.....

lu 06.06.2011
ma 07.06.2011
me 08.06.2011
je 09.06.2011
ve 10.06.2011
sa 11.06.2011
di 12.06.2011


X

Poil de maïs

X

C'est simple : c'est ma vie.

La Crau (Var)

X

C'est sympa d'apprendre le chinois à 14 ans

La Crau (Var)

X

L'idée qui surgit en une fraction de seconde !

La Crau (Var)

X

L'espion nocturne

La Crau (Var)

X

Repos !

La Crau (Var)

X

C'est dans l'assiette

La Crau (Var)