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La semaine uneparjour... 11 avril 2007
- productions uneparjour
Le petit couteau Suisse. Une fenêtre de l'hotel qui ne se laisse pas ouvrir ne resiste pas à ce petit génie de poche. Et l'air frais entre…
Rencotre imprevu
sur une petite route en Provence. Je restais silencieux et immobile, et après 3 Minutes il me donnait un baiser avec son naseau.
Les éléctions
en France ne seront qu'en quelques jours, et déjà les canditats ont perdus leurs visage
A Marseille, ont construit
beaucoup, les entrailles de la ville semblent sortir
Le long du canal du midi,
ça ne grimpe pas trop pour les cyclistes en forme
Madrid -"Quand la fiction créer une réalité"
En plein centre ville,des cinémas identiques se suivent tout les 10 mètres jusqu'a celui-ci qui a fermé et où se trouve un homme logant dans une petite maisonnette construite à l'aide d'enciennes affiches de films comportant même une petite porte avec un semblant de cerrure…à l'abris de tout jugement.
Genève - 14 heures 01
Ce jeudi, stratus matinaux sur le Plateau, sous forme de bancs dans le Chablais, jusque vers 1500m, sinon temps ensoleillé à bien ensoleillé, quelques cumulus en montagne l'après-midi. 0 à 6 degrés à l'aube à basse altitude, 14 à 18 l'après-midi. 11 à 1000m et 3 à 2000m. Bise devenant faible à modérée sur le Plateau, modérée en altitude.
Genève - 18 heures 10
L'énergie vitale, un bien qui nous est attribué de manière tout à fait arbitraire par la Nature.
Nyon - 20 heures 57
Pour beaucoup de gens, partir en voiture vers le sud durant le week-end pascal représente une part de liberté. Mais la mobilité illimitée rend beaucoup plus dépendant que libre, estime le psychologue du trafic zurichois Amos S. Cohen.
Marchissy - 12 heures 09
Zizags et bégaiements sur le sens de l'oeuf à Pâques.
Meinier - 11 heures 31
Sur une terrasse, café, une cloche clochetonne au loin, zézaiements d'insectes, chuintements de pédaliers de vélos, une femme passe, deux, quelqu'un dit : je vais éternuer. Eternuez ! répond l'autre, c'est naturel, deux ados se courent après, poussent des cris d'hirondelles, ciel bleu, pas un nuage, un volet s'ouvre, en face, il est presque midi, j'aperçois une femme vêtue de rouge qui tire sur un rideau bleu, croissant huileux, dire au boulanger de mettre un peu plus d'amour dans sa viennoiserie, maisons de village immobiles, que se passe-t-il derrière ce que je vois, rires dans un jardin, oies en conciliabule, je lis Deleuze, du moins tente de lire, suis distrait par la vie, par l'instant, par les instants qui se télescopent sans bruits, pense à Pâques, à mon analphabétisme religieux, au fils de Dieu assassiné par les hommes, à la culpabilité qui pèse sur nos épaules, depuis 2000 ans, enchevêtrés, complices d'avoir laissé faire, 2000 ans qu'on nous bassine avec cette histoire de mise à mort, qu'on nous colle son supplice sous les yeux pour ne pas oublier, pour nous maintenir voûté sous le poids du plus jamais ça, il s'est donné pour vous, remercier le, regardez comme il souffre, allégeance à cet immense don de soi. Comment se faire pardonner par ce Père auquel les hommes ont pris son fils ? Surtout si ce Père est éternel. Si on ne s'arrache pas définitivement à cette histoire malheureuse, les intérêts cumulés de cette dette envers Dieu vont largement dépasser la dette elle-même.
Genève - 19 heures 11
Pas de rencontres sans mouvement, et inversément, rendre compte du mouvement, c'est émouvant de se rendre compte que c'est le rire qui distingue le rhinocéros du motard…
Torino
J'attends encore un moment avant de dire à ma fille que cet ancien circuit d'automobile sur le toit de l'usine Fiat sert aujourd'hui à entraîner les jambes.
Vevey
Ils ont tort de l'ignorer. Des bateaux à vapeur comme celui-ci, il n'y en a que deux sur le lac Léman. Et de passionné comme Pascal, son propriétaire, il n'y en a qu'un seul.
Genève
J'aimerais lui parler. La prendre de face. Sans détour. J'hésite. Et si elle s'appelait Manor ?
Genève
En attendant les fleurs du grenadier, mon pacifique guerrier propose des Repens d'Afrique du Sud.
" Circulation à Bamako, un vrai casse-tête chinois" Bamako 9h17
"Circulation à Bamako, partout, c'est embouteillage", a dit le chanteur rasta Askia Modibo pour signifier le ras-le-bol dans lequel se trouvent les usagers de la route. Il a particulièrement parlé du Dabanani dont la traversée relève du parcours du combattant.
En effet, il faut souvent plus de trente minutes à un automobiliste pour aller du Square Patrice Lumumba au rond point de l'Assemblée nationale. C'est un désordre indescriptible dans un tintamarre de coups de klaxon, les coups de sifflet stridents des flics en embuscade pour traquer les chauffards, les slaloms géants des motards qui se faufilent entre les voitures, le tout agrémenté par les pousse-pousseurs qui écrasent au passage les orteils des piétons.
C'est parce que les trottoirs sont occupés par des marchands de pacotille que tout le monde descend en pleine chaussée manquant de peu se faire écraser par des tombeaux roulants. Dans ce choc général, seuls les cascadeurs ou les cow-boys de rodéo arrivent pourtant à tirer leur épingle du jeu nonobstant de multiples violations du code de la route.
Sur les routes de Bamako la situation tourne souvent au tragi-comique. L'autre jour, venant du pont Fahd vers le monument de la colombe, une ambulance a écrasé un piéton sur la route de l'hôpital. Ainsi, en tentant de sauver une vie humaine, elle a fait une autre victime. C'est tout comme ce corbillard, qui en route vers le cimetière, fait trois autres cadavres parmi la foule. Au nombre des nombreux facteurs incriminés comme causes des accidents de la route il y a l'étroitesse des voies, le non respect du code de la route mais surtout le massacre des piétons par les sotramas.
" La buenderie de l'hopital de point G " Bamako 9h04
Plusieurs groupes de femmes font de la léssive nuit et jour afin d'assurer la proprété au sein de l'hopital.
" Dévanture du stade Modibo Keïta à la veille d' un match de foot-ball " Bamako 8h12
Le Mali, un pays historique, a existé des siècles sans plastique. Des recherches archéologiques menée à la ville ancienne de Djenné ont daté l'introduction du plastique dans les années quatre-vingt. Aujourd'hui, ces déchets sont devenues une partie de la vie quotidienne des maliens.
Aujourd'hui la beauté du pays, l'environnement et la santé des Maliens sont tous menacés par ce fléau : les déchets plastiques.
L'absence de contrôles sur la production et l'usage des plastiques a créé un problème primordial.
La production des déchets plastiques à Bamako était estimée alors à environ 40 tonnes par jour, soit 14.500 tonnes par an.
"L'élection présidentielle doit se jouer en deux tours mais déjà des affiches géantes d'Amadou Toumani Touré partout dans la ville de Bamako" Bamako 9h41
En effet les Maliens se rendront aux urnes le 29 avril prochain pour élire leur président.Mais tout le monde, craint qu'à l'instar du Sénégal Amadou Toumani Touré, candidat à sa succession, ne soit par un tour de passe-passe constitutionnel élu dès le premier tour, signe du recul de la démocratie en Afrique.
"Dans un sallon de coiffure chic de Bamako les dames se bousculent" Bamako 8h13
"La lecture des cauris : un art divinatoire" Bamako 1h02
Le cauris est un coquillage originaire des îles Maldives. Introduit en Afrique bien avant la pénétration coloniale, ce coquillage servait de monnaie dans les transactions commerciales, en remplacement du troc. Après la découverte de la monnaie métallique, le cauris a alors été utilisé pour diverses autres fonctions : parures, décorations et objets de divination.
On pratique l'art divinatoire avec les cauris en observant leur position relative dans l'espace où ils sont jetés ainsi que leur position les uns par rapport aux autres.
"Cérémonie d'inhumation d'un corps au cimetière musulman de Sotuba" Bamako 16h32
La cérémonies d'inhumation du corps chez les musulmans doit se faire avec diligence, en principe avant le coucher du soleil. L'islam autorise l'inhumation traditionnellement en la seule présence des hommes et cela pour éviter aux femmes d'assister à une scéne qui peut les émouvoir… et de préférence le vendredi. Le Coran ne proscrit la mixité hommes/femmes qu'à la mosquée. La toilette du défunt se fait avec grande pudeur.
Le mourant est veillé par un imam et les proches qui récitent le Coran. Il est installé de telle manière que son regard porte vers La Mecque. S'il le peut, il doit déclamer la shah ada, c'est-à-dire la profession de foi du musulman, l'un des cinq piliers de la foi. S'il est incapable de parler, c'est un membre de sa famille, une autorité religieuse ou un médecin musulman qui s'en charge, en levant l'index du mourant pour que Dieu reconnaisse la personne. Deux anges emmènent alors le mort au ciel.
